background preloader

Les jeunes et la politique : génération protestation

Les jeunes et la politique : génération protestation
A chaque scrutin législatif ou municipal, un même constat : les jeunes délaissent les urnes. Ils voient le vote comme un droit, que chacun est libre d’exercer, ou non. Plus qu’une dépolitisation, une nouvelle conception de la citoyenneté. Qui fait, parfois, le jeu des extrêmes. LE MONDE IDEES | • Mis à jour le | Par Catherine Vincent On la dit désenchantée par la politique. La réalité est plus nuancée. « Un miroir grossissant » Plus critiques, moins déférents quant à leur devoir d’électeur, ils sont aussi plus protestataires. « Les jeunes sont comme un miroir grossissant, constate Anne Muxel, sociologue au Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), qui laboure ce terrain de recherche depuis plus de vingt ans. Analyser le fait d’« avoir 20 ans en politique », pour reprendre le titre d’un des ouvrages d’Anne Muxel (Seuil, 2010), c’est donc, pour une large part, dessiner la politisation du citoyen de demain. Selon une enquête du... Related:  EMCLuttes, résistances, mouvements sociaux

Les rebondissements de la campagne dopent les audiences des médias Dimanche, la longue interview de François Fillon au 20H00 de France 2 a permis au JT de la chaîne de réaliser sa meilleure audience de la saison et de devancer TF1 en attirant 7,8 millions de téléspectateurs, soit 30,1 % de part d'audience. C'est le meilleur score du JT de la Deux en nombre de téléspectateurs depuis novembre 2015. Plus tôt dans l'après-midi, la retransmission en direct du discours du candidat LR au Trocadéro a profité à BFMTV qui s'est hissée à la troisième place des chaînes les plus regardées dans l'après-midi, réunissant 9,7% des téléspectateurs en moyenne. "Les téléspectateurs se passionnent pour cette élection. L'actualité est tout à fait exceptionnelle, les audiences aussi. Sur LCI, le discours a été suivi par 259.000 téléspectateurs, soit 2% de part d'audience, beaucoup plus que la moyenne habituelle (0,8% de part d'audience sur la journée). La journée de dimanche a également été faste pour les sites d'information. -Pluie de records-

Comment intéresser les Jeunes en politique? Comment intéresser les Jeunes en politique? L'implication des jeunes en politique et leur faible participation au moment des élections reviennent souvent dans le débat politique. Pour mieux appréhender cette problématique, il convient de prendre en compte certains facteurs : - l'influence toujours dominante de la famille dont notamment la filiation politique. - la dissociation du monde politique avec le monde associatif qui attire plus les jeunes.

L’affaire d’Aulnay-sous-Bois provoque un nouvel épisode de blocages de lycées en Ile-de-France A Paris, seize lycées ont été bloqués jeudi. Près d’un millier de jeunes ont manifesté place de la Nation. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Aurélie Collas Les mobilisations contre les violences policières commencent à peine à s’apaiser dans les banlieues après l’affaire Théo L. que la mèche se rallume, cette fois dans les lycées. Les établissements d’Ile-de-France – seule zone ayant repris les cours après les vacances de février – ont connu une journée agitée, jeudi 23 février, marquée par des blocages et des heurts avec la police. A Paris, seize lycées ont été bloqués dans la matinée et douze l’étaient « partiellement », selon le rectorat. Blocus organisés sans les syndicats lycéens C’est le type même de mouvement que redoutent les autorités : une mobilisation lycéenne spontanée, sporadique, déstructurée, sans revendication précise – si ce n’est l’expression d’un sentiment d’injustice et de colère à l’égard des violences policières. Leurs projets de blocus ont été encouragés...

Jean-Luc Mélenchon réussit sa campagne sur le Net La chaîne politique sur YouTube du candidat de la « France insoumise » enregistre un succès d’audience Il vous parle une vingtaine de minutes de l’actualité, calé sur un canapé noir, en chemise blanche et veste sombre, dans un décor sobre que colore son affiche de campagne. Jean-Luc Mélenchon captive une audience grandissante sur Internet par sa « revue de la semaine ». Sans attendre sa prochaine dixième édition, cette émission hebdomadaire, diffusée via le site YouTube, s’est taillée au cours de l’automne la part du lion parmi les chaînes politiques virtuelles, avec plus de 100 000 abonnés. « On a enregistré un grand bond après son commentaire sur l’élection de Trump mais aussi par la mise en ligne d’extraits de ses passages, comme celui au micro de RMC où il a parlé des religions », relève Juliette Prados, en charge des relations presse de JLM. Un outil pour toucher un jeune public dépolitisé « Il a bien chopé les codes du Youtuber » « Il a bien chopé les codes du’Youtuber’ (...)

Les nouveaux visages du militantisme étudiant A Rennes-II, les associations « apolitiques » forment le plus gros de la contestation étudiante. Dans le droit fil du mouvement d’« occupation citoyenne », Nuit debout. Ils viennent de toute la France et pour beaucoup, c’est la première fois. Ils rêvent de l’amplifier et de le prolonger en organisant leurs propres Nuits debout, ce mouvement d’« occupation citoyenne » des places publiques né à Paris. Car depuis sa création, le campus Villejean aura été de toutes les grandes batailles. Et puis, plus rien. « Il y a une surpolitisation en ce moment, mais la fac n’apparaît plus comme l’espace premier de politisation des jeunes. » Hugo Melchior, doctorant en histoire à Rennes-II Depuis ses fenêtres avec vue sur tout le campus, Olivier David, le président de Rennes-II, observe avec satisfaction que le frisson qui parcourt le bâtiment B n’entame guère la routine de l’université. « C’est un mouvement qui ne prend pas les mêmes formes que d’habitude. C’est le cas d’Albane Buriel.

Civic Tech : un vent citoyen souffle sur la démocratie Les "civic tech" ont l'objectif d'impliquer et faire participer les citoyens aux décisions publiques avec l’ambition de rendre la démocratie plus participative. Ce sont des applications numériques ou des sites internet qui proposent leurs services aux citoyens et aux collectivités ou institutions dans l’objectif de les rapprocher pour leur permettre de prendre des décisions en se concertant. A l’échelle internationale nous sommes plutôt considérés comme précurseurs avec de nombreuses initiatives, comme par exemple : - Parlement et citoyens : une plateforme qui permet à des citoyens et des parlementaires de faire la loi ensemble - Voxe.org : un comparateur de programmes politiques qui vous permet de sélectionner vos candidats préférés et de comparer leur position sur des sujets qui vous intéressent - Ou encore Cap Collectif, un des précurseurs du mouvement en France qui accompagne des collectivités dans leur volonté d’associer les citoyens à la prise de décision. Une idée de dossier ?

Le FN, premier parti des jeunes… qui votent Les sondeurs et les sociologues s’accordent sur un point : la percée du Front national chez les jeunes est inédite. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Mattea Battaglia Faut-il se préparer à une déferlante « Bleu Marine » sur la jeunesse ? On a beau appeler à la prudence en matière de pronostics politiques – le niveau d’« indécision électorale » étant jugé « inédit » par les observateurs –, l’hypothèse, à dix jours du premier tour de la présidentielle, est prise très au sérieux par les sondeurs comme par les sociologues. Pour tous ou presque, le Front national pourrait bien s’imposer comme le premier parti des jeunes… qui votent. « L’abstention demeure forte : on mesurait encore, en mars, 11 points d’écart entre l’indice de participation des jeunes (52 %) et celui de l’ensemble des Français (63 %), observe Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’IFOP. « En masse dans la rue » L’IFOP ne chiffre pas cette percée.

Turquie : résister, par tous les moyens A l’approche du référendum voulu par Recep Tayyip Erdogan sur les pouvoirs présidentiels, le 16 avril, la société civile se mobilise en multipliant les actions originales. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Marc Semo (Ankara, Istanbul, envoyé spécial) Ils ont baptisé leur mouvement les « Sans-campus » (Kampüssüzler). « Comme il y a les sans-papiers, les sans-domicile-fixe… et les sans-culottes ! », précise dans un grand rire Ahmet Kerem Gültekin qui, il y a quelques mois encore, enseignait l’anthropologie à l’université Munzur, à Tunceli, au cœur de l’Anatolie. Conséquence : Ahmet ne peut plus travailler, ne serait-ce comme serveur dans un restaurant. « N’importe quel employeur, en enregistrant mon numéro de sécurité sociale, peut voir que j’ai été licencié dans les purges qui ont suivi le coup d’Etat raté de juillet, explique le jeune chercheur. Privé de passeport comme la plupart des proscrits, il ne peut non plus s’exiler ni travailler dans une université étrangère.

Le journal de BORIS VICTOR : Macron et les fantômes du " bureau qui rend fou " Il n'est pas superstitieux. Dès son arrivée à l'Elysée, Emmanuel Macron a pris le contre-pied de François Hollande : il s'est installé pour travailler au premier étage de l'aile est dans le salon d'angle, l'un des plus beaux bureaux du palais. Il délaisse ainsi le salon doré, occupé par son prédécesseur et tous les présidents de la Ve République, à l'exception de Valéry Giscard d'Estaing, qui avait fait le même choix, en réaction à de Gaulle. Une pièce à l'histoire chargée, ancienne chambre à coucher de l'épouse de Napoléon III, l'impératrice Eugénie, devenue " maudite " depuis le départ, en 2014, de son dernier occupant, Aquilino Morelle, qui s'était vu reprocher des goûts supposés princiers – il avait fait cirer ses chaussures dans une dépendance de l'Elysée – et une possible prise illégale d'intérêt – soupçon qui s'est soldé par un non-lieu.

Pour les jeunes, l'engagement politique ne passe pas forcément par le parti Plus de la moitié des jeunes de 15 à 30 ans considère la politique comme importante et préfère des formes d'engagement telles que signer des pétitions, manifester ou relayer des campagnes via les réseaux sociaux, plutôt qu'adhérer à un parti ou un syndicat, selon un sondage publié mercredi. Plus d'un jeune sur deux (55%) considère la politique comme étant «très» ou «plutôt» importante, selon ce sondage réalisé par Audirep pour l'Observatoire de la jeunesse solidaire de l'Afev (étudiants bénévoles) et la fondation BNP Paribas. Un total de 63% s'informent régulièrement (tous les jours ou presque, ou 2 à 3 fois par semaine) par la télévision. Seulement 32% le font régulièrement par la radio, 33% par les réseaux sociaux et 36% en lisant la presse sur internet. La presse écrite n'est lue régulièrement que par 21% des jeunes interrogés, 44% ne la lisant «jamais». Signer une pétition est un acte politique Ils souhaitent une reconnaissance du vote blanc

Avec Voxe.org & Hello2017, vous allez aimer l'élection présidentielle et découvrez les contenus informatifs de #hello2017 sur le sujet 5 minutes pour comprendre le prochain mandat Je m’informe en … Comparer pour bien choisir son candidat. S’impliquer pour interpeller les candidats sur les sujets qui comptent. Se rencontrer pour débattre près de chez soi. Voxe.org est la boite à outils du citoyen connecté. #Hello2017 est une initiative neutre et transpartisane, portée par Voxe.org, avec le soutien de Kawaa.co à l'occasion des élections primaires, présidentielle et législatives de 2017. Qui est Voxe.org ? Sur la politisation des classes populaires périurbaines Notes Je remercie les évaluateurs de Politix pour leurs précieuses suggestions. Ma réflexion a aussi bénéficié des discussions avec les membres de l’équipe « Encadrement et sociabilités dans les mondes ruraux » ainsi qu’avec Pierre Gilbert et Anaïs Collet. Lévy (J.), « Périurbain : le choix n’est pas neutre », Pouvoirs locaux, 56, 2003 ; Buleon (P.), Fourquet (J.), Ravenel (L.), « Vote et gradient d’urbanité. Rivière (J.), Ripoll (F.), « La ville dense comme seul espace légitime ? Plusieurs travaux se sont ainsi attachés à déconstruire l’association simpliste entre habitat individuel et orientations droitières : Jean Rivière met ainsi en lumière les processus de différenciation sociologique des espaces périurbains ainsi que le rôle que jouent les appartenances socio-professionnelles en matière de choix électoraux des périurbains, et les auteurs de La France des « petits-moyens » nuancent la thèse d’une droitisation univoque des pavillonnaires. A. Braconnier (C.), Dormagen (J. Souchon (M.

Related:  Les jeunes et l'engagement dans la politique