L'État providence <p class="video_texte"> L'utilisation de javascript est obligatoire sur cette page pour voir l'animation.</p> L’expression "État providence" désigne l’ensemble des interventions de l’État dans le domaine social qui visent à garantir un niveau minimum de bien-être à l’ensemble de la population, en particulier à travers un système étendu de protection sociale. On l’oppose couramment à celle d’"État gendarme ou protecteur", dans laquelle l’intervention de l’État est limitée à ses fonctions régaliennes (justice, police, diplomatie...). Cependant, d’après Pierre Rosanvallon, l’État providence en est, en réalité, "une extension et un approfondissement". L’expression "État providence" aurait été employée pour la première fois dans un sens péjoratif par le député Émile Ollivier en 1864, afin de dévaloriser la solidarité nationale organisée par l’État, opposée aux solidarités professionnelles traditionnelles. Allemagne : le Sozialstaat du chancelier Bismarck Une crise de solvabilité.
Qui peut saisir le Conseil constitutionnel ? - Le conseil constitutionnel Découverte des institutions Le Conseil constitutionnel et les autres institutions indépendantes : toutes les autres questions Le Conseil constitutionnel ne peut pas s’auto-saisir. Mis à part les cas de saisie automatique (ex : pour les règlements des assemblées ou les lois organiques), il exerce le contrôle du respect de la Constitution sur les lois ou les traités uniquement lorsqu’ils lui sont déférés par les autorités habilitées à le saisir. En 1958, lors de sa création, seules quatre autorités pouvaient le saisir : le président de la République, le Premier ministre, le président du Sénat et le président de l’Assemblée nationale. Le droit de saisine a été étendu à soixante députés ou soixante sénateurs, par la révision de la Constitution du 29 octobre 1974, afin de permettre à une minorité politique au ParlementParlementOrgane collégial qui exerce le pouvoir législatif (adoption des lois et contrôle du pouvoir exécutif).
Pensée complexe Le rôle économique de l'État <p class="video_texte"> L'utilisation de javascript est obligatoire sur cette page pour voir l'animation.</p> Le rôle de l’État, c’est-à-dire l’ensemble des collectivités publiques nationales, dans l’économie d’un pays fait depuis longtemps l’objet de controverses entre économistes, selon qu’ils sont plutôt favorables à un État neutre ou, au contraire, à un État interventionniste, fortement impliqué dans les sphères économique et sociale. Au début du XIXe siècle, en réaction à l’absolutisme royal, les économistes libéraux dits "classiques", comme Adam Smith, ne prêtaient à l’État, pour l’essentiel, que des fonctions régaliennes (diplomatie, sécurité extérieure et intérieure, justice). Cependant, les développements de la science économique, les mutations des économies de marché, et les événements marquants du XXe siècle ont progressivement confié de nouveaux rôles à l’État. En premier lieu, le rôle de "gendarme des marchés" de l’État s’est étendu dès la seconde moitié du XIXe siècle.
Sénatoriales 2014 L'immunité parlementaire Pour être à l'abri des "pressions", tant de ses électeurs que de l'exécutif, le sénateur bénéficie d'une immunité dont l'article 26 de la Constitution détaille les deux composantes : l'irresponsabilité qui le protège dans le cadre de son mandat : le sénateur ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l'occasion des opinions ou votes émis par lui dans l'exercice de ses fonctions ; l'inviolabilité : le sénateur ne peut faire l'objet, en matière criminelle ou correctionnelle, d'une arrestation ou de toute autre mesure privative ou restrictive de liberté qu'avec l'autorisation du Bureau du Sénat. En revanche, l'engagement de poursuites contre un parlementaire n'est soumis à aucune autorisation particulière, dès lors que ces poursuites ne comportent pas de mesure privative ou restrictive de liberté. Le statut financier et social des membres du Parlement 1 - L'indemnité parlementaire En savoir plus 2 - Sécurité sociale et retraite Equipement informatique
Langage et pouvoir symbolique L’acte de délégation et le fétichisme politique L’auteur analyse ensuite l’acte de délégation par lequel une personne donne pouvoir à une autre. Il qualifie cet acte de magique et précise qu’il permet de faire exister ce qui n’était qu’une collection de personnes plurielles, sous la forme d’une personne fictive, « un corps mystique incarné dans un corps social. » Pour pouvoir s’identifier au groupe et dire « je suis le groupe », « je suis donc le groupe est », le mandataire nous dit Bourdieu doit en quelque sorte s’annuler dans le groupe, faire don de sa personne au groupe, clamer et proclamer : « je n’existe que par le groupe .» Il dira plus tard que « c’est lorsque je deviens Rien et parce que je suis capable de devenir rien, de m’annuler, de m’oublier, de me sacrifier, de me dévouer que je deviens Tout. » Et donc nous dit Bourdieu l’usurpation du mandataire suppose la modestie et donc la dissimulation de l’usurpation (en s’affirmant comme simple ministre par exemple).
Le Français Jean Tirole prix Nobel d'économie L'économiste français Jean Tirole a reçu ce lundi 13 octobre le prix Nobel d'économie pour son « analyse de la puissance du marché et de la régulation ». Ni plus ni moins que « l’un des économistes les plus influents de notre époque ». C’est par ces mots que le comité Nobel a annoncé lundi 13 octobre que le Français Jean Tirole, chercheur à l'université de Toulouse et président de l’Ecole d’Économie de Toulouse, s’était vu décerné le prix Nobel d’économie. Ses travaux sur « la puissance du marché et de la régulation » ont donc été couronnés par la plus haute distinction de sa discipline. Il est le troisième Français à obtenir cette récompense : avant lui Gérard Debreu (1983) et Maurice Allais (1988) avaient également été primés. « On n'est pas très bon juge de ses propres travaux et donc ce n'est pas quelque chose sur lequel je comptais », a déclaré à l’AFP l'économiste de 61 ans, quelques minutes après avoir appris la nouvelle. Propos recueillis par Xavier De La Vega Prenons un exemple.
A Hongkong, la police tente de disperser des dizaines de milliers de manifestants La police de Hongkong a fait usage de gaz lacrymogène, dimanche 28 septembre, à l'encontre de dizaines de milliers de manifestants déterminés à obtenir de Pékin davantage de libertés politiques, des scènes de rue très inhabituelles dans cette ex-colonie britannique. Les protestataires ont envahi une importante voie de circulation et paralysé une partie du centre-ville pour dénoncer la décision de Pékin de limiter la portée du suffrage universel dans ce territoire repassé en 1997 sous tutelle chinoise. Les policiers ont tiré plusieurs salves de gaz lacrymogène, ce qui est très rare à Hongkong, en direction des manifestants qui ont également essuyé des jets de gaz poivre. Les militants pro-démocratie, qui campaient devant des bâtiments abritant le siège du gouvernement et du conseil législatif, ont forcé un cordon de police, qui chercheaient à empêcher d'autres militants de venir gonfler leurs rangs. « Honte, honte, honte !
Il peggiore analfabeta è l’analfabeta politico Le prix Nobel d’Economie au Français Jean Tirole A 61 ans, ce chercheur en économie à l’université de Toulouse est récompensé par le prix de la banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel pour ses travaux sur la régulation des marchés comptant une entreprise (monopole) ou quelques unes (oligopole). >>> Réécoutez l'interview de Jean Tirole dans les Matins de France Culture. Avec les commentaires des économistes Jean-Marc Daniel et Agnès Bénassy-Quéré Jean Tirole XAVIER DE FENOYL © PHOTOPQR/LA DEPECHE DU MIDI C’est la troisième fois qu’un Français est ainsi distingué, après Gérard Debreu (1983) et Maurice Allais (1988). Dans son communiqué, le comité Nobel a salué « l’analyse de puissance de marché et de la régulation » faite par Jean Tirole dans ses travaux depuis les années 80. Des travaux menés en partie avec Jean-Jacques Laffont, autre économiste prestigieux, mort en 2004. Jean Tirole est un théoricien de l’organisation industrielle.
David Graeber, l'anthropologue qui veut nous débarrasser de l'Etat - Bibliobs - L'Obs «On the Phenomenon of Bullshit Jobs»: «Sur le phénomène des jobs à la con». C'est le titre de l'article mis en ligne par David Graeber à l'été 2013. L'intellectuel américain y narrait ses retrouvailles avec un ami d'enfance, rocker de talent devenu avocat d'affaires pour assurer l'éducation de son enfant et qui lui avait présenté son nouveau travail comme totalement dénué de sens. Esprit facétieux, Graeber avait aussitôt listé les métiers inutiles: «Directeurs généraux d'entreprise, lobbyistes, chercheurs en relations presse, télémarketeurs, huissiers de justice, consultants.» David Graeber : un nom à retenir. L'enjeu: sortir du face-à-face stérile entre le discours néolibéral (qui réduit l'homme à son intérêt égoïste et au désir frénétique de consommer) et la gauche critique (pour qui seul l'Etat peut s'opposer à ces penchants naturels). Inférieurs et supérieurs Depuis, les éditeurs français rattrapent leur retard et les publications se succèdent. Les Nambikwara et nous Contre l'Etat
Néguentropie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Présentation[modifier | modifier le code] Ce concept a été initialement introduit par le physicien autrichien Erwin Schrödinger, dans son ouvrage Qu'est-ce que la vie ? (1944) pour expliquer la présence de « l'ordre » à l'intérieur des êtres vivants et leur tendance à s'opposer au chaos et à la désorganisation qui régit les systèmes physiques, puis développé et mis en perspective avec les travaux de Claude Shannon par le physicien français Léon Brillouin dans son ouvrage La Science et la théorie de l'information (1956). Il est en effet impossible de parler de néguentropie dans le domaine de la physique pure, car cela reviendrait pour un système à dégager davantage d'énergie qu'il n'en consomme (sans consommer l'énergie qu'il contient), donc à produire spontanément sa propre énergie ex-nihilo. D'origine thermodynamique, la néguentropie est donc utilisée en systémique comme synonyme de la force de cohésion. Sociale[modifier | modifier le code]