Comment des sites d’extrême droite fabriquent un récit « alternatif » de la présidentielle
Plongée dans la « contre-campagne » racontée par toute une galaxie de sites et comptes Facebook et Twitter militants. Sourire forcé, sur fond de musique d’ascenseur, Mike Borowski dépose la cerise sur le gâteau de sa dernière vidéo YouTube à charge contre Emmanuel Macron : l’ancien ministre aurait offert « 14 milliards d’euros de cadeaux fiscaux » au milliardairePatrick Drahi. « Au moins avec Monsieur Macron, lorsque vous êtes son ami, vous êtes bien traité », ajoute le militant. Fondateur du site La gauche m’a tuer, ancien collaborateur de l’ex-député (alors UMP) Christian Vanneste, Mike Borowski se montre très actif depuis le début de la campagne pour attaquer les candidats qui lui déplaisent, Benoît Hamon et Emmanuel Macron en tête. Son site, ses profils Facebook et Twitter ainsi que sa chaîne YouTube regorgent de diatribes acerbes contre les candidats honnis. « 14 milliards de cadeaux fiscaux » ? Vérification faite, ces deux chiffres sont erronés.
Atelier « Reproduire la démarche de Spicee : créer un faux complot » | L'éducation aux médias et à l'information (EMI) dans l'académie de Besançon
Cet atelier a été imaginé pour des élèves de lycée et testé auprès des référents « Valeurs de la République » de l’académie de Besançon lors de la journée du 28 septembre portant sur « Éducation aux Médias, à l’Information et théories complotistes ». Cet atelier a été animé par Marie Adam-Normand, coordonnatrice CLEMI académie de Besançon, et Thomas Huchon, journaliste à Spicee. Durant le déroulement de cet atelier, des groupes de 4 à 6 personnes ont été créés. Un membre du groupe jette le dé et tire au sort les ingrédients à intégrer dans une théorie du complot. Une fois que le groupe a les 3 ingrédients (Responsables / Victimes / Outil du complot), il leur est demandé de rédiger un court texte, narration qu’ils vont devoir inventer de toute pièce. Au préalable, nous avions prévu 6 exemples par catégorie mais aucun stagiaire ne connaissait notre choix. Nous leur laissons 20 minutes pour la rédaction. Chaque groupe lit son texte et le soumet au vote.
LibreStock : un nouveau moteur de recherche génial de photos libres de droit
En pleine recherche de photos d'illustration, combien de fois sommes-nous tombés sur ce genre d'articles : "Top 20 des sites proposant des photos libres de droit" ou encore "Les 30 meilleurs sites de photos gratuites". Mais soyons honnête, personne n'a le temps de visiter 30 sites pour trouver une seule photo. 35 600 photos HD La solution ? Le tout nouveau métamoteur de recherche LibreStock, qui scanne et indexe les photos sous licence Creative Commons Zero (CC0) provenant de 34 sites internet différents (Pixabay, StockSnap, Freestocks, Pexels, Picography, etc). Car la licence Creative Commons Zero (CC0) signifie que toutes les photos proposées par LibreStock sont entièrement gratuites et que vous pouvez les modifier, les copier et les diffuser pour un usage personnel mais aussi commercial.
Déconstruire la désinformation et les théories conspirationnistes
Au niveau de l’information, le ministère de l’intérieur a trois comptes twitter qu’il convient de suivre pour éviter tout développement d’une rumeur @prefpolice , @Place_Beauvau et @PNationale Pour le premier degré, la vidéo Vinz et Lou « La vérité ne sort pas toujours de la bouche d’internet » permet, sans traiter directement de la rumeur, de lancer le débat avec les élèves sur la manière dont ils vérifient les faits et croisent les informations. Le site des Décodeurs du Monde revient sur le principe de vérification des faits que mettent en place les journalistes et que peuvent également faire les élèves dans leur propre pratique. Libération publie un article « Toutes les intox qui circulent sur les attentats… et nos conseils pour s’en prémunir » qui donne des exemples de déformations diverses et des conseils pour les repérer. Scénario pédagogique Edu’base pour le collège afin de questionner les modes de partage de l’information par les élèves.
Comment reconnaître du faux contenu en ligne - Les cinq nouvelles questions de base
Pour prévenir la propagation des canulars et des fausses informations (aussi connues sous « fausses nouvelles »), nous – c’est-à-dire les plateformes en ligne, les organisations d’information, les individus et la société civile – avons tous un rôle important à jouer en vérifiant qu’une information est fiable avant de la partager. La présente fiche-conseils porte principalement sur ce que les individus peuvent faire pour reconnaître le faux contenu en ligne. Alors, quand devrions-nous vérifier du contenu en ligne avant de le partager? Il n’est pas nécessaire de tenter de tout déboulonner, mais vous devriez vous poser les questions suivantes avant de partager ou de transférer du contenu, ou d’ajouter des identifications : Une personne pourrait-elle fonder une décision importante (concernant sa santé, sa carrière, ses déplacements, etc.) sur cette information? Le contenu porte-t-il sur un sujet brûlant ou controversé? Quels types de faux contenu devrais-je surveiller?
Les théories du complot ébranlent-elles l'école ?
Mensonges officiels, Illuminati et autre complot juif mondial : les thèses conspirationnistes se répandent aujourd'hui dans l'esprit des élèves français qui en viennent à mettre en doute, voire à refuser l'enseignement de leurs professeurs... À l'occasion des Rendez-vous de l'histoire de Blois, qui se mêlent en particulier de sciences cette année, Rue des écoles enquête sur la présence d'un imaginaire et d'un "savoir" complotiste dans les salles de classe, sur ses sources et les moyens de le combattre, tout en gardant toute sa place à la joie de l'illumination... - Cécile Dunouhaud, professeure agrégée d'histoire, enseignante au lycée Marguerite Yourcenar (Morangis). Retrouvez son intervention du samedi 7 octobre aux Rendez-vous de l'histoire : De la confiance à la défiance : les sciences face à la théorie du complot - Emmanuelle Perez-Tisserant, maîtresse de conférences à l'Université Toulouse Jean Jaurès et spécialiste de l'histoire contemporaine de l'Amérique du Nord.
Annuaire de logiciels libres pour tous
Une référence! C’est un annuaire fleuve des principaux logiciels libres qui a été créé dès 2002, fruit d’un travail collaboratif et mis à jour très régulièrement : l’annuaire EPFL des principaux logiciels libres animé et hébergé par l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (Suisse). L’établissement recense sur cette page la plupart des logiciels libres majeurs utiles pour tous, avec une cible privilégié : les étudiants et les enseignants. 19 catégories de logiciels libres pour tous Les logiciels sont répertoriés au sein de 19 catégories. Une offre inédite de diversité qui tient compte des systèmes d’exploitation libres, de MacOS et de Windows. Cet annuaire a aussi l’avantage de proposer une définition exhaustive de ce que sont les logiciels libres et de leurs avantages. Table des matière de l’annuaire logiciels libres de l’EPFL 1. 2. 3. Licence : Creative Commons by-nc-saGéographie : Europe Tags: enseignant, étudiant, logiciel libre, Suisse, universite
On a testé… « Bad News », le jeu qui vous met dans la peau d’un rédacteur de fausses informations
Pour sensibiliser le public aux campagnes de désinformation, un collectif néerlandais prend le contre-pied et propose d’incarner ceux qu’ils appellent « les méchants ». Tout commence par un tweet énervé, dénonçant au choix les médias, le gouvernement ou les prétendus petits secrets de la communauté scientifique. Puis, de fil en aiguille, notre internaute va, pour diffuser ses idées, se faire passer pour quelqu’un qu’il n’est pas, puis monter de toutes pièces un blog de désinformation qu’il va faire passer pour un média. La réalité de la création des « fake news » n’est peut-être pas si simple. Bad News, le jeu vidéo du collectif DROG, composé de journalistes et d’universitaires des Pays-Bas, n’a pas pour ambition d’entrer dans le détail des motivations des créateurs de fausses informations, mais plutôt d’apprendre à les identifier – pour mieux les ignorer. Jouer le méchant Le but du jeu : amasser le plus d’abonnés, tout en essayant de préserver une fragile crédibilité. L’avis de Pixels