France : Rafle du Vél' d'Hiv : les archives s'ouvrent (2012) Des documents policiers sont dévoilés soixante-dix ans après l'opération contre les Juifs parisiens. En 1942, alors âgé de sept ans, Charles Tremil avait quitté son appartement de la rue de Saintonge, au cœur du Marais, pour Évreux, avec toute sa famille. Mais sa mère et un de ses frères, remontés à Paris pour payer le terme du loyer, ont été arrêtés dans la nuit du 15 au 16 juillet, au cours de la tristement célèbre rafle du Vél' d'Hiv. Soixante-dix ans plus tard, l'infatigable président de l'association Histoire et mémoire du IIIe arrondissement habite toujours rue de Saintonge. Il est à l'origine d'une exposition qui met en lumière, pour la première fois, des documents uniques issus de deux commissariats du IIIe arrondissement. «Il faut savoir que tous les registres des commissariats ont été passés au pilon à la Libération, rappelle Charles Tremil. Si les archives peuvent être consultées sur place, en exposer une partie au public était moins évident. Les policiers prévenus la veille
Introduction du dossier « Les années noires 1940-1945 » - Pour mémoire - CNDP Plusieurs expressions, qui témoignent de l’évolution de l’historiographie, désignent la période que la France a vécue pendant la Seconde Guerre mondiale. Pendant longtemps, on parle de « l’Occupation », mettant ainsi l’accent sur les Allemands, au détriment de l’action du gouvernement du maréchal Pétain. Suite aux travaux de Robert O. Paxton[1], l’expression « la France de Vichy », qui met en valeur les responsabilités françaises, se généralise. Dans ce dossier, nous lui préférerons celle des « années noires », empruntée au titre du livre de Jean Guéhenno [2], parce que, étant plus neutre quant à l’historiographie, elle permet d’en restituer tous les apports. Auteurs : Evelyne Gayme, professeure d’histoire-géographie, académie de CréteilMathilde Houte-Marguerit, professeur d’histoire-géographie, académie d’Amiens Chargée de mission : Marie-Christine Bonneau-Darmagnac Chef de projet éditorial : Bernard Clouteau Iconographe : Adeline Riou Graphisme/intégration technique/intégration éditoriale :
AUTOBUS VEL D'HIVER discours de Jacques Chirac-JT 16 juil. 1995 (Lumni) Les années 1970 voient un tournant décisif dans la mémoire de la Seconde Guerre mondiale. La mémoire officielle de la Résistance vole en éclat tandis que se dévoile la réalité du régime de Vichy. Au cours des années 1970 et 1980, des films et des ouvrages provoquent la prise de conscience collective d'une complicité du régime de Vichy dans le génocide des Juifs. Cette prise de conscience est vécue douloureusement. L'ouvrage de Robert Paxton La France de Vichy, publié en France en 1973, part des archives allemandes pour montrer que Vichy a voulu une politique de collaboration dès 1940 et a participé à la répression contre les Juifs de manière autonome. La renaissance de l'extrême droite française rend les enjeux du travail de mémoire encore plus cruciaux et actuels. Carole Robert Le reportage commence par des images de la cérémonie en plan large, et est suivi de plans sur les officiels et le public.
Rafle du Vélodrome d'Hiver Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Jardin du souvenir à l'emplacement du Vel' d'Hiv. L’organisation de la rafle[modifier | modifier le code] Les premières rafles de Juifs en France commencent en 1940 en zone libre et en mai 1941[5] en zone occupée, les Juifs étant placés dans des camps d'internements français[7]. Début juin 1942, une planification est décidée : l'opération « Vent Printanier », ou « Vent de printemps »[8], doit organiser une rafle pour les trois pays d’Europe occidentale occupée par l’Allemagne (France, Pays-Bas et Belgique), le RSHA devant déporter de France vers l'Est 110 000 Juifs en 1942[8] (Juifs valides pour le travail et devant avoir entre 16 et 50 ans) au lieu des 5 000 initialement prévus. L'État français et les nazis négocient sur une base de 40 000 Juifs de la zone occupée dont 22 000 adultes de la région parisienne, avec un ratio de 40 % de Juifs français et 60 % de Juifs étrangers[9]. 1. 2. Finalement, un peu de retard est pris.
Vél d'Hiv, Sétif, essais nucléaires : les repentances de l'Etat Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Jonathan Parienté et Alexandre Pouchard "Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l'indépendance ont été tués lors d'une sanglante répression. La République reconnaît avec lucidité ces faits. Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes." Le 17 octobre 1961 est ainsi devenu pour la France une nouvelle étape sur la voie de la repentance vis-à-vis de périodes sanglantes de son histoire. 1995 : Jacques Chirac reconnaît la responsabilité de la France dans la Shoah Jacques Chirac a terminé ses douze années à l'Elysée en rendant hommage aux Justes, ces hommes et ses femmes qui avaient sauvé des Juifs au péril de leur vie. C'était le 16 juillet 1995, jour anniversaire de la rafle du Vél d'Hiv. Son prédécesseur, François Mitterrand, s'était toujours refusé à reconnaître la responsabilité de la France au motif que le régime de Vichy ne saurait être confondu avec la République.
Discours de Jacques Chirac lors des commémorations 1995 La rafle du Vel d'Hiv - Vidéo Ina.fr 16 juillet 2012 - Le rôle de Vichy dans la rafle du Vél d'Hiv Il y a 70 ans, à l’aube du 16 juillet 1942, débutait la rafle du Vél d’Hiv. Le président Jacques Chirac reconnaissait le 16 juillet 1995 la responsabilité de l’État français dans ce crime contre l’humanité : «Oui, la folie criminelle de l'occupant a été secondée par des Français, par l'État français». L’historien franco-israélien Alain Michel, auteur de Vichy et la Shoah, revient sur ce drame et bouscule les idées convenues sur le rôle du gouvernement français… [voir aussi : Les sept erreurs de François Hollande le blog d'Alain Michel] Il y a soixante-dix ans, les 16 et 17 juillet 1942, 13.000 hommes, femmes et enfants furent arrêtés suite à la rafle du Vél d’Hiv et, pour la plupart, déporté ensuite vers Auschwitz où ils furent assassinés. Le président Jacques Chirac a reconnu le 16 juillet 1995 la responsabilité de l’État français dans ce crime contre l’humanité : «Oui, la folie criminelle de l'occupant a été secondée par des Français, par l'État français». L'erreur d'un historien
statut juifs annoté pétain 70 ans après la rafle du Vél d'Hiv Plus de 4 Français sur 10 déclarent ne pas avoir entendu parler de la rafle du Vél d'Hiv (dont 67 % des 15/17 ans). C'est le résultat d'une enquête CSA pour l'Union des étudiants juifs de France* publiée ce matin alors que débutent les cérémonies marquant le 70e anniversaire de l'événement. Un sondage que certains mettent en cause pour sa trop grande précision. Plus de 13.000 juifs étrangers réfugiés en France ont été arrêtés dans Paris et sa région par la police française les 16 et 17 juillet 1942. Robert Spira est le représentant en Israël des fils et filles de déportés Juifs de France. Pour Alain Vincenot, journaliste, écrivain et auteur d'un récent ouvrage consacré aux survivants du Vél d'Hiv', cette perte de mémoire est "dramatique". Invité du journal de la mi-journée d'Antoine Mercier, l'historien Georges Bensoussan réagit aussi à ce qui pourrait paraître le début de l'oubli :