L'histoire du coton, ou le rôle central de l'esclavage dans la montée du capitalisme
Temps de lecture: 10 min Il y a un peu moins de dix ans, un historien intéressé par l’essor du capitalisme aurait eu bien du mal à trouver un poste au sein d’un département d’histoire. Le domaine de recherche qui se rapprochait le plus du capitalisme était l’histoire du travail; soit l’histoire de la classe ouvrière. Rares étaient ceux qui étudiaient le domaine opposé, celui de l’élite; il ne fallait pas donner l’impression d’éprouver de la sympathie pour l’ennemi. Puis la Grande récession de 2008 est arrivée. Le rôle central de l'esclavage La vérité, c’est que personne ne sait ce qu’est l'«histoire du capitalisme», tout simplement parce que cette histoire est en train d’être écrite. Beckert est catégorique: selon lui, nombre des mythes qui circulent au sujet du capitalisme (fonctionnement optimal lorsque l'Etat est minimal, sa rupture nette avec l’esclavage) sont faux –et ils l’ont été durant l’ensemble de son demi-millénaire d’histoire. Le capitalisme de guerre
Ferme Les Petits Chapelais : Magasin bio à la ferme - Pain, oeuf, lait, légumes
The Best and Worst Fonts to Use on Your Résumé
A résumé, that piece of paper designed to reflect your best self, is one of the places where people still tend to use typeface to express themselves. It does not always go well, according to people who spend a lot of time looking at fonts. Bloomberg asked three typography wonks which typefaces make a curriculum vitae look classiest, which should never, ever be seen by an employer, and whether emojis are fair game. We went digging for a complete set of professionally fly fonts and returned with just one consensus winner: Helvetica. “Helvetica is so no-fuss, it doesn’t really lean in one direction or another. It feels professional, lighthearted, honest,” says Brian Hoff, creative director of Brian Hoff Design. There are other options that, like Helvetica, are sans-serif, meaning their letters do not have the tiny "feet" that adorn the "T" in Times New Roman, for example. Unless you're applying for a design job, human resource professionals probably wouldn't notice a knockoff font. Maybe.
« C’est confirmé : je suis plus utile au chômage
Notre société est obnubilée par un seul objectif : le plein emploi. Qu’importe si les activités créées sont utiles ou pas à la société, voire nuisibles. Donner du sens au travail semble devenu très secondaire. « Du point de vue des gens "modernes" comme monsieur Macron, je suis actuellement un poids, je ne produis pas, je suis une charge qui vit aux crochets d’un système trop généreux. C’est bizarre, il me semble pourtant n’avoir jamais autant servi notre société », explique Jérôme Choain, un ingénieur qui a décidé de vivre et travailler autrement. J’ai écrit en novembre 2013 un article intitulé « Je serais tellement plus utile au chômage ». Étrange, je pensais justement à écrire une suite depuis quelques temps. Nous y voilà. J’ai écrit ce précédent billet alors que je travaillais dur sur un projet. Depuis, j’ai connu pour la première fois de ma vie le chômage après 20 ans d’emploi ininterrompu. Les nuits ne sont pas non plus de tout repos. Mes journées sont bien pleines. Jérôme Choain
Tanguy, paysan boulanger: "Ce n'est pas un sacerdoce!"
[Article initialement publié le 8 juillet 2013] Il y a trois ans, chargé de projet pour une ONG, Tanguy Le Rolland décide de changer de cap. Expatrié, nomade -ses missions l'amenaient du Darfour à Haïti-, le trentenaire choisit de s'enraciner sur le territoire de sa compagne, normande. Ingénieur de formation, il mettra "la main à la pâte". "Mon poste chez Solidarités International n'était pas compatible avec une vie de couple et de famille: mes motivations étaient d'ordre privé, mais pas seulement" explique Tanguy avec une détermination tranquille. J'avais le sentiment d'avoir vécu des choses intenses dans l'humanitaire et je ne savais pas comment revenir en France. "Le blé, c'est costaud!" Il cherche alors une profession qui lui permette de concrétiser ses convictions: ce sera paysan boulanger. Maîtriser sa production de bout en bout est un autre argument. dr/ Tanguy enfourne les pains. Idéaliste mais les pieds sur terre, le jeune homme suit une formation agricole en Rhône-Alpes.
S'épanouir au travail : une utopie ?
Le vocabulaire du bien-être et de la qualité de vie s’invite de plus en plus sur nos lieux professionnels. Mais les conditions de travail ont du mal à se mettre au diapason. S’épanouir au travail, est-ce encore possible ? Posez la question autour de vous, vous ne manquerez pas de trouver quelques heureux élus. Peut-être en faites-vous partie ? C’est le cas de Marion, cette enseignante d’une quarantaine d’années rencontrée à la sortie d’une conférence d’historiens. Conditions de travail et réalisation de ses aspirations profondes Marion n’est pas, tant s’en faut, la seule enseignante à s’épanouir dans son travail (1). Dans son livre Le Travail et la nature de l’homme (1971), Frédérick Herzberg, qui fut en son temps un des gourous du management, avait distingué deux composantes principales du bien-être au travail. De la vocation Faire coïncider ses passions et son travail, chacun en rêve. Le statut social (et la considération qui va avec) est un autre mobile dans le choix d’un emploi.
« Je serais tellement plus utile au chômage
Notre société marche sur la tête. Un seul objectif : le plein emploi. Sans se demander si les activités créées sont utiles à la société, ou si elles sont nuisibles. Je suis exaspéré. Je n’entends parler que d’emploi. J’ai 45 ans, je suis né en 68, année de certains rêves. Reconnaissance sociale On a besoin d’argent pour vivre, soit. Restons-en donc aux faits. Notre société nous éduque à lui nuire Je suis ingénieur. Il y a deux ans ma femme et moi avons pris une décision un peu folle : tout larguer pour aller s’installer au bord de la mer. Cela n’empêche que je me suis posé beaucoup de questions à cette époque sur ce que j’allais faire de ma vie. J’ai encore des proches qui croient que j’ai fait ça pour faire plaisir à ma Dame. Lorsque je suis arrivé, tout à mon émerveillement, j’étais plein d’envies, de volonté de faire quelque chose de bien. Pourtant, il y en a des choses à faire pour booster la société. Être ingénieur, ce pourrait être beau. Émancipation Jérôme Choain
Boulangerie - Denis Lebioda | Auteur Photographe
Le Pain du Lougon Jacques Giraud-Telme - Bénévent-et-Charbillac (19/08/2011) Le GAEC de Baffol Julien Escallier - Saint-Julien en Champsaur (10/07/2014) Le Pain d'Antan Stéphane Philippe - Ancelle (03/03/2013) Le Grain Paysan Guyhem Brizard et Sébastien Laurette-Christiny - Curbans (27/02/2013) Des photos de ces séries vous intéressent ? Elles sont disponibles sous la forme de cession de droits ou de tirages d'art.Elles peuvent également faire l'objet d'expositions, dans des conditions à préciser au cas par cas.N'hésitez pas à me consulter pour en savoir plus : contact@photo-denis-lebioda.net