Qu'est-ce que la Démocratie ?
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La démocratie participative en actes
Maire depuis 1989 de Kingersheim (Haut-Rhin), petite ville (13 000 habitants) de l’agglomération de Mulhouse, l’élu local Jo Spiegel est devenu une référence en Alsace et, plus largement en France, en matière de démocratie participative. Anciennement conseiller régional, conseiller général et président de la Communauté d’agglomération de Mulhouse, il s’est concentré ces dernières années sur son mandat municipal et a récemment démissionné du Parti socialiste (qu’il considère comme une "officine de conquête du pouvoir") pour se consacrer uniquement à son "laboratoire" démocratique local, de plus en plus connu et qui a fait l’objet de nombreux articles et reportages. Tournant le dos aux décorations (il refuse la Légion d’honneur en 2014) et ne réclamant aucun poste national, le maire se présente aujourd’hui avant tout comme un simple acteur engagé de la démocratie locale. A vrai dire, il n’y a rien de proprement révolutionnaire dans la démarche modeste et pragmatique de l’édile alsacien.
La démocratie participative
La démocratie participative dans le bloc local La démocratie participative est plus largement développée dans le bloc local qu’au niveau national. Elle arrive parfois en compensation d’une lacune démocratique, perceptible notamment dans la montée des taux d’abstention aux élections locales. La démocratie participative a des objectifs multiples.
Quels pays européens rémunèrent le mieux leurs élus ?
Les salaires des parlementaires italiens, autrichiens et allemands sont les plus élevés dans l’absolu. Mais quand on rapporte ces chiffres au niveau de vie, la donne change. Des élus bien payés en Europe ?
L’autogouvernance : un modèle de société
Le livre du consultant en organisations Frédéric Laloux, Reinventing Organizations, vers des communautés de travail inspirées est devenu l’une des Bibles des livres de management sur les entreprises libérées. Et effectivement c’est un longseller très inspirant, riche en exemples et en détails qui rendent l’ensemble vivant. Pour autant, pas plus que le livre de Getz ou de Robertson, on n’y trouvera pas une méthode à appliquer pas à pas pour transformer son organisation, d’abord et avant tout parce que ces transformations sont expérientielles : leur réussite dépend de leur appropriation et de leur adaptation. L’essentiel du livre est consacré à la description d’exemples d’entreprises auto-gouvernées rencontrées aux quatre coins du monde (par exemple, celle des infirmières néerlandaises de Buurtzorg qu’évoquait le Ouishare Mag), dont il souligne des principes d’organisation, des méthodes, des pratiques, des processus, des traits culturels communs qui les caractérisent.
Gouvernance collegiale et participative – Mairie de Saillans – Drôme
Nous sommes des habitant(e)s et citoyen(ne)s de la commune de Saillans, concerné(e)s par l’avenir de leur village et par la construction d’un bien-vivre-ensemble respectueux de l’autre et de l’environnement : lire la charte citoyenne de nos valeurs, lire le parcours effectué durant la campagne sur le site citoyen paysdesaillansvivant.fr Depuis les élections du 23 mars 2014, nous sommes élu(e)s de la commune. Avec les habitants, nous co-construisons un nouveau mode de gouvernance de la commune, à la fois collégial et participatif. Télécharger une version simplifiée du texte ci-dessous
Débat : Le référendum d’initiative populaire, la solution ?
Nous ne sommes pas d’accord avec le gouvernement ? À nous de faire une proposition, trouver des signataires, faire voter les Français et si, majorité il y a, transformer la proposition en loi et la faire appliquer par le gouvernement. C’est en substance ce que peut permettre un référendum d’initiative populaire, un processus séduisant, plébiscité par de nombreux membres du mouvement gilets jaunes par exemple un groupe appelé RIC (Référendum d’initiative citoyenne) qui rassemble 2 000 personnes via Facebook ou ailleurs sollicitant les internautes-citoyens à se mobiliser par des pétitions en ligne.
La démocratie participative : entretien avec Loïc Blondiaux
Loïc Blondiaux est Professeur de science politique à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chercheur au Centre Européen d'Études Sociologiques et de Science Politique (CESSP) et au Centre de Recherches Politiques (CRPS). Il est un spécialiste reconnu des théories de la démocratie et de la démocratie participative. Loïc Blondiaux est l'un des fondateurs de Politix, la Revue des sciences sociales du politique, et plus récemment de Participations, la Revue de sciences sociales sur la démocratie et la citoyenneté. Il est l'auteur de nombreux articles et ouvrages dont La Fabrique de l'opinion (Seuil, 1998), Le Débat public : une expérience française de démocratie participative (La Découverte, 2007, en co-direction) et Le nouvel esprit de la démocratie (Seuil, La République des idées, 2008). La Chose Publique est un festival conçu et organisé par la Villa Gillet en partenariat avec l'Europe des Citoyens et financé par l'Association Res Publica. Les deux d'un certain point de vue.
Les Australiens plébiscitent les « saucisses de la démocratie »
Obligatoire en Australie, le vote est un moment festif qui va de pair avec la dégustation de saucisses. Un rituel tellement ancré dans les traditions que l’expression « democracy sausage » est entrée dans le dictionnaire. M le magazine du Monde | • Mis à jour le | Par Caroline Taïx (Sydney, correspondance) Alors que 2016 tirera bientôt sa révérence, le Centre du dictionnaire national australien vient de choisir son mot de l’année. C’est en fait une expression : democracy sausage ou « saucisse de la démocratie ».
Démocratie participative : le sommet de Paris s’ouvre sur fond de polémiques
A la veille de l’ouverture à Paris du sommet mondial du Partenariat pour un gouvernement ouvert, des associations dénoncent les contradictions de la France en matière de démocratie numérique. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Sandrine Cassini et Claire Legros Y aller ou pas ? La France s’apprête à accueillir, du 7 au 9 décembre, le quatrième sommet mondial du Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO ou OGP, en anglais, pour Open Government Partnership). Mais, depuis plusieurs semaines, les associations, qui, en France, militent pour la défense des libertés publiques, la participation citoyenne ou la diffusion des biens communs numériques débattent de l’opportunité de participer à ce rendez-vous.
Les fondements de la démocratie participative
Simon WUHL, 2009 Dialogues, propositions, histoires pour une citoyenneté mondiale (DPH) L’intervention des habitants et des citoyens dans le champ de la décision politique est l’une des questions qui pose le plus de problèmes pour la gouvernance urbaine, et, plus généralement, pour l’action politique dans les sociétés démocratiques.
Les assemblées citoyennes en Irlande
Le sort de la démocratie Le XXIe siècle voit la montée en puissance de « l’impératif délibératif » [1], et cela n’est jamais aussi clair que dans le cas de la République d’Irlande. Trois assemblées citoyennes tirées au sort ont récemment fait de l’Irlande un laboratoire exceptionnel pour l’expérimentation démocratique qui s’institutionnalise progressivement et s’articule à l’outil référendaire pour provoquer des révisions constitutionnelles majeures : la légalisation du mariage homosexuel et de l’avortement. Comment expliquer ce processus d’une portée inédite au niveau mondial ? Il faut tout d’abord comprendre le contexte global et la généalogie de ces transformations. Alors que les institutions du gouvernement représentatif héritées des révolutions du XVIIIe siècle se trouvent confrontées à une crise de légitimité particulièrement violente [2], la soif d’une « démocratie réelle » semble augmenter chez les citoyens [3].