UNICOG, laboratoire de recherche en neuro-éducation Installée au centre de recherche NeuroSpin du Commissariat à l’énergie atomique à Saclay, l’unité de neuro‐imagerie cognitive UNICOG mène depuis 2002 des recherches innovantes sur les opérations cognitives du cerveau humain. En combinant des techniques d’imagerie cérébrale avec des protocoles de recherche issus de la psychologie cognitive, les chercheurs d’UNICOG s’intéressent tant au cerveau normal que pathologique. Leurs travaux sur l’adulte et sur l’enfant visent à connaître et comprendre les architectures cérébrales des fonctions qui n’ont que peu ou pas d’équivalent chez les autres espèces animales : la lecture, la compréhension du langage, l’arithmétique et la prise de conscience d’informations du monde extérieur. UNICOG est dirigée par Stanislas Dehaene, membre de l’Académie des Sciences, professeur au Collège de France et lauréat du prix Coup d’élan pour la recherche française. UNICOG a publié d’intéressants résultats dans toutes les branches de sa recherche.
Les neurosciences à l'école : 5 recommandations pour mieux apprendre Pascale Toscani, enseignante-chercheuse et maitre de conférence, a travaillé avec des professeurs du secondaire pour proposer un programme “neurosciences au collège”. Ce programme a pour vocation d’introduire les connaissances liées aux neurosciences dans l’acte éducatif. Élèves et enseignants gagneraient à mieux comprendre le fonctionnement du cerveau afin que les apprentissages scolaires soient plus efficaces. Le contenu du programme est basé sur 5 grandes thématiques. 1.La plasticité cérébrale : modifier la représentation de l’intelligence La plasticité cérébrale est un processus continu et dynamique de création, de renforcement et d’élimination de connexions synaptiques. Beaucoup d’élèves pensent que l’intelligence est une donnée fixée à la naissance alors qu’elle s’acquière et se développe tout au long de la vie. Or cette croyance est un non sens scientifique. >>>Pour aller plus loin : Pourquoi est-il important d’expliquer la neuroplasticité aux enfants ? 2.Les intelligences multiples
Dédys - CogniTICE Association en faveur de l’école inclusive et du numérique à l’école On estime qu'environ 7% des enfants ont un trouble du calcul, touchant éventuellement d'autres domaines que celui du nombre. 3% auraient besoin d'une aide spécifique en calcul (mais aussi, parfois, d'aide dans d'autres domaines), et moins de 1% seraient "dyscalculiques" au sens restreint, c'est-à-dire montrant un trouble spécifique de l'apprentissage des nombres et du calcul. Selon Stanislas Dehaene "il y aurait au moins deux systèmes cérébraux" impliqués dans le calculmental. "L’un serait non verbal, fondé sur le sens des nombres et la manipulation des quantités, l’autre verbal et fondé sur la mémorisation des calculs (additions simples et tables de multiplication), indépendamment de la perception des nombres." Or c’est le premier de ces systèmes, qui serait le plus fondamental. Mais alors comment enseigner les mathématiques à des enfants dyscalculiques qui, fin de CE1, ne savent toujours pas résoudre une simple opération du type 1 + 1 ou 2 - 1 ? Le résultat est décliné 3 x 2 = 6
* Dyspraxie : qu'est ce c'est ? On parle de 3 grands groupes. Les dyspraxies constructives Les dyspraxies idéatoires ou idéomotrices. Les dyspraxies visuo-spatiales Les dyspraxies constructives Difficulté à assembler des pièces pour construire un tout. Exemple : construire un objet avec des légos, assembler des cubes, faire un puzzle,… La dyspraxie constructive non visuo-spatiale Dyspraxie constructive associée à des difficultés d’organisation de l’espace La dyspraxie constructive visuo-spatiale (la dyspaxie visuo-spatiale en détail : ici) Elle associe – une dyspraxie constructive – un trouble du regard (problème neuro-visuel) – un trouble de l’organisation de l’espace. Exemple : fixer une ligne pour lire, suivre la trajectoire d’un objet, rechercher une information dans un texte, lire un plan, faire une figure géométrique avec des outils, … La dyspraxie idéatoire Difficulté de réaliser un geste avec un objet ou un outil. Exemple : brosse à dent, aiguille à coudre, fer à repasser, ciseaux, tournevis, fourchette, rasoir, crayon…
Troubles des apprentissages : dyslexie, dysorthographie, dyscalculie | École des Neurosciences Paris Île de France Lire, écrire, compter, ces apprentissages sont la base du cursus scolaire. Un enfant connaissant des difficultés en ces domaines court un risque accru de marginalisation, voire de stigmatisation, et une difficulté ultérieure d’insertion sociale. Les principaux troubles des apprentissages scolaires sont la dyslexie (trouble spécifique de la lecture), la dyscalculie (trouble spécifique du calcul) et la dysorthographie (trouble spécifique de l’expression écrite). Les hypothèses avancées par les chercheurs Pourquoi certains enfants éprouvent-ils des difficultés pour apprendre à lire, écrire ou calculer ? Les travaux de recherche sur les troubles des apprentissages concernent essentiellement la dyslexie. Source: Lire la suite
L’ADOLESCENT : CERVEAU, CORPS, ESPRIT Date : 4 octobre 2016 Lieu : Atelier Canopé d’Orléans (45) Intervenant : - Bérengère GUILLERY-GIRARD, Neuropsychologue, Maitre de Conférences à l’École Pratique des Hautes Études. - ÉRIC DELASSUS, Professeur agrégé et docteur en philosophie au lycée Marguerite de Navarre de Bourges. Une journée d’information et de rencontre dédiée à la promotion de la santé, entre tous les acteurs de la communauté éducative des établissements de formation du secondaire Neurodéveloppement et adolescence, quelles conséquences sur la cognition et le comportement ? La maturation cérébrale est un phénomène long et progressif qui se poursuit jusqu’à 25-30 ans, il est également hétérogène c’est-à-dire que toutes les régions du cerveau ne suivent pas la même trajectoire développementale. Vivre et penser son corps à l’adolescence Que peut apporter à la philosophie la connaissance de l’adolescent et en quoi la philosophie peut-elle, en échange, contribuer à une meilleure connaissance de l’adolescent ?
Neurosciences, psychologie cognitive et apprentissages - Circonscription de Meyzieu - Décines Comment apprend-on ? De Piaget à l’inhibition cognitive Conférence d’Olivier Houdé enregistrée à l’ESPE Batignolles. Olivier Houdé est Instituteur de formation initiale, Professeur de psychologie à l’Université Paris Descartes, Sorbonne Paris Cité, Directeur du LaPsyDÉ (CNRS), Membre Senior de l’Institut Universitaire de France (IUF), spécialiste du développement de l’intelligence chez l’enfant et des apprentissages (psychopédagogie expérimentale), auteur de plus de 300 publications et communications scientifiques dont 17 livres. Au croisement de la psychologie de l’enfant, des sciences de l’éducation (psychopédagogie expérimentale) et des neurosciences mènent des travaux consacrés à l’étude du développement et du fonctionnement cognitifs, en particulier le rôle positif de l’inhibition cognitive, du jeune enfant à l’adulte, dans les domaines de la catégorisation, du nombre, du raisonnement et de la prise de décision (incluant les relations émotion-cognition).
Les six saisons de Brûme : un jeu vidéo pour les dys Les six saisons de Brûme est un jeu vidéo qui s'adresse aux dyspraxiques et dyslexiques. Son but est d'aider à repérer au plus tôt ces troubles cognitifs et d'accompagner leur rééducation. 6 à 8% des Français souffriraient de dyspraxie, dyslexie, et autre dysphasie. Des troubles cognitifs souvent repérés beaucoup trop tard. Brûme a donc un double objectif : aider à déceler les "dys" et les accompagner ensuite dans leur rééducation. Un jeu sérieux mais développé de façon à ne pas donner l'impression aux enfants qu'ils travaillent Les graphismes sont vraiment très jolis, très épuré. Preuve s'il en est besoin que le jeu vidéo n'est pas que synonyme d'addiction Il ne faudrait pas que cet ajout par l'OMS à la liste des maladies ne cache les bienfaits que les jeux vidéo peuvent aussi apporter précise Catherine Rolland : Les six saisons de Brûme est en cours de développement et devrait sortir dans le courant de l'année 2019.
* Présentation sur la Dyspraxie – Dr Michèle Mazeau Dans cet excellent exposé, Dr Michèle Mazeau, explique pourquoi l’ignorance en matière de Dyspraxie peut amener à l’échec un enfant intelligent et verbalement excellent ! Dr Michèle Mazeau, revient sur la définition de la Dyspraxie : un trouble de l’apprentissage gestuel qui se manifeste chez l’enfant par des signes, qu’elle classe en signes positifs et signes négatifs. Cette distinction permet en particulier de se rendre compte des point forts sur lesquels il faut que parents et enseignants bâtissent l’avenir de l’enfant. Selon Dr Michèle Mazeau, la Dyspraxie est un trouble de l’apprentissage gestuel qui se manifeste chez l’enfant par des signes positifs ou négatifs. Après avoir expliqué les principales étapes du diagnostic, Dr Michèle Mazeau revient sur les conséquence de la Dyspraxie dans la vie scolaire (dysgraphie, écriture, lecture, numérisation, géométrie,..) et la vie quotidienne. Commentaires commentaires
Dys et neurosciences: site de l'INSERM Inserm Qu'est-ce que l'Inserm ? Dossiers d'information Informez-vous sur les grandes questions de santé et sur la recherche biomédicale : de A à Z, découvrez tous nos dossiers d’information. Dyspraxie La dyspraxie fondamentale est un trouble des apprentissages spécifiques, comme l’écriture par exemple. Pour en savoir plusVoir le dossier d'information Troubles des apprentissages : dyslexie, dysorthographie, dyscalculie... Haut de page Voir Modifier Créer ici Facebook Twitter Google+ Linkedin Viadeo Delicious StumbleUpon Evernote Scoop it Netvibes Frontiers | Neuromyths in Education: Prevalence and Predictors of Misconceptions among Teachers | Psychology Introduction There is widespread interest among teachers in the application of neuroscientific research findings in educational practice. Neuroscientific research has received a lot of attention since 1990–2000, which was declared the “Decade of the Brain” in the United States. Yet, the field of neuroscience is complex and the accurate transfer of research findings to the classroom is often difficult (Jolles et al., 2005; Devonshire and Dommett, 2010; Ansari et al., 2011). This gap between neuroscience and education has enabled many misconceptions about scientific findings to occur (Goswami, 2006). Although neuromyths are incorrect assertions about how the brain is involved in learning, their origin often lies in genuine scientific findings. Yet, only a few studies have examined the prevalence of misunderstandings about the mind and brain. Next to examining the prevalence of neuromyths, it is important to identify the factors that predict a high susceptibility to believing in myths. 1.
Votre style d’apprentissage est-il plutôt orienté cerveau droit ou cerveau gauche ? - FormaVox Depuis sa parution en 2005, l’ouvrage de Daniel Pink «L’homme aux deux cerveaux» a plutôt fait parler de lui. Capitalisant sur les recherches menées en neurosciences, l’auteur propose une vision vulgarisée sur les différences entre les 2 hémisphères cérébraux, et pourquoi, selon lui, il devient indispensable que nous élargissions notre manière de penser vers davantage de créativité (et donc à mieux faire fonctionner notre «cerveau droit»). C’est au hasard de mes promenades sur le web que j’ai découvert une infographie assez sympa, qui résume très bien les différences entre «cerveau gauche» et «cerveau droit». Je vous propose de découvrir l’infographie ci-dessous, et les éléments-clés qu’elle avance en termes de styles d’apprentissage. Et pour ceux qui l’auraient loupé, je vous invite à (re)découvrir cet excellent article publié par Olivier Richard sur son blog SimpleSlide.
DysApp : un jeu vidéo poitevin pour détecter dyslexie, dyspraxie et autres "dys" dès l'école primaire Dyslexie, dysgraphie, dyspraxie : des chercheurs de l'Université Poitiers planchent sur un jeu vidéo sur tablette pour détecter les élèves atteints de troubles de l'apprentissage dès le CM1. Le projet intitulé DysApp sera testé dans les écoles poitevines dès 2018, en lien avec les profs et médecins. Des chercheurs de l'Université de Poitiers viennent de décrocher plus de 800 000 euros de subventions de la caisse des dépôts et consignations pour un projet de jeu vidéo visant à détecter les troubles en dys dès l'école primaire. Le projet intitulé DysApp vient d'être présenté aux différents partenaires : représentants académiques, enseignants, médecins, spécialistes, et autres associatifs (Association DFD Dyspraxie France Dys dans les Deux-Sèvres par exemple). Il s'agit de regrouper les synergies pour proposer un produit optimal : ce jeu doit répondre à toute une série d'exigences et doit être utilisable dans différents milieux, scolaire, familial et médical. Nom de code : "DysApp"