Géopolitique entre guerre et paix Jean-Baptiste Jeangène Vilmer : quand on parle de guerre et de paix, on ne peut jamais ignorer le lien qui existe entre géographie et politique. 1500 pages, 300 entrées réalisées par 200 experts issus d’horizons différents, le Dictionnaire de la guerre et de la paix (PUF, 2017), se veut le socle du développement des études sur la guerre – war studies – dans le monde francophone. Il a été dirigé par le général Benoît Durieux, ancien directeur du Centre des hautes études militaires (Chem), Frédéric Ramel professeur à Sciences Po Paris et Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, directeur de l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire (Irsem). Pour ce dernier, guerre et paix ne sont plus des espaces et moments différenciés mais une zone grise, où les règles héritées du passé se trouvent chamboulées. Avec, à la clé, des césures et mutations majeures qui vont marquer l’évolution géopolitique du monde. Pourquoi avoir réalisé ce Dictionnaire de la guerre et de la paix ?
Monde multipolaire : quand la théorie devient réalité et que l’Occident se la prend en pleine face Atlantico : Alors qu'une logique bipolaire prévalait du temps de la Guerre froide (Occident contre Est), on s'est ensuite mis à rêver d'un équilibre des puissances, avec des pôles d'influence mieux répartis dans le monde. Quels signes montrent aujourd'hui que nous nous trouvons bien dans un monde multipolaire ? Béatrice Giblin : C'était en effet un rêve que cet équilibre des puissances qui n'a jamais existé. Le monde en 2040 vu par la CIA : un monde plus contesté À l'occasion de l'investiture de chaque nouveau président, la CIA publie son rapport de prévision sur l'état du monde d'ici les vingt prochaines années. Jeudi 6 mai, elle a dévoilé ses conjectures pour 2040, un état des lieux qui tient en deux mots-clés : adaptation et innovation. Pour la septième année investiture consécutive, la CIA a publié jeudi dernier son rapport de prévision sur l'avenir du monde. Un document qui doit permettre au nouveau président Joe Biden de prendre des décisions de long terme.
La construction du métropolitain, l'œuvre de Bienvenüe, ingénieur des Ponts La collecte et la conservation de photographies à l’École nationale des ponts et chaussées commencent en 1859 en même temps que les premières conférences. Cette collection s’enrichit de dons émanant d’ingénieurs des ponts en poste en France ou à l’étranger et de commandes faites par le ministère des Travaux publics auprès de grands photographes tel que Édouard Baldus, qui illustre les principaux ouvrages d’art visibles le long de la ligne PLM (Paris, Lyon, Méditerranée). Elle est complétée par la production des élèves-ingénieurs et quelques commandes marginales. L’École conserve aujourd’hui plus de 7 000 photographies dont l’intérêt patrimonial repose tant sur la qualité des œuvres qui la composent que sur la diversité de ses thématiques. Cette collection sera prochainement intégrée à la Bibliothèque numérique patrimoniale. Débuter l'exposition
Éduscol Arts Communisme et art en URSS (1917-1953)Au Grand Palais à Paris, l'exposition « Rouge. Art et utopie au pays des soviets » retrace les liens entre création artistique et projet de société (Lire la suite >>)MN/Lab : la nouvelle plateforme numérique du Mobilier nationalLe Mobilier national a lancé, le 2 avril dernier, MN/Lab, une nouvelle plateforme numérique de ses collections mobilières et textiles.Les manufactures (Lire la suite >>)Qu'est-ce que la muséologie ?La revue Culture et Musées a consacré en 2013, pour ses 20 ans, un numéro hors-série à la muséologie.
Paul Bocuse : « Monsieur Paul » et la haute cuisine Quand on évoque la globalisation de l’économie sous son angle géopolitique, ce sont plutôt les grands groupes comme Airbus, LVMH, Bouygues ou Total, par exemple, qui viennent d’abord à l’esprit pour illustrer les stratégies et les succès de la France à l’étranger. Et pourtant, le décès très médiatisé du flamboyant Paul Bocuse le 20 janvier dernier vient nous rappeler de façon gourmande la place et le rôle irremplaçables de la haute cuisine française dans les réussites économiques et le prestige international de notre pays. La trajectoire éblouissante de la première star mondiale de la cuisine l’a fait entrer vivant dans la légende, pour son plus grand plaisir et notre plus grande fierté. Sa vie durant, le jeune apprenti de Collonges-au-Mont-d’Or a mis autant d’énergie et de talent à conquérir le monde qu’à conserver ses « trois étoiles » Michelin. La construction d’une légende
LA NATION ARC-EN-CIEL S’AFFIRME - EDITORIAL L’Afrique du Sud a-t-elle enfin réussi ce qu’aucun pays africain n’avait fait jusque-là : émerger durablement sur la scène internationale ? L’Afrique du Sud est clairement loin au-dessus de tous les autres pays d’Afrique : son seul potentiel économique représente la moitié de celui de tous les autres pays du continent réunis. J’ajouterais que sur les 500 premières entreprises africaines, deux tiers sont sud-africaines (et même 18 des 20 premières.) Le pays reste cependant vulnérable : très intégré dans les circuits économiques mondiaux, il a été durement touché par la crise, et a du mal à résoudre les grandes inégalités qui le frappent, et notamment le chômage.
Contributions - En Belgique, il déplace une borne… et repousse la frontière avec la France L’agriculteur pensait qu’il pouvait, incognito, agrandir son terrain de quelques mètres. C’était sans compter sur des passionnés français, véritables sentinelles de l’histoire locale, qui recensent les marquages historiques de la relation franco-belge, et des limites posées entre voisins. Une affaire qui, il y a deux siècles, aurait pu virer à l’incident diplomatique. En Belgique, un agriculteur, propriétaire de terres qui bordent la France, a récemment déplacé la vieille borne en pierre qui marque l’emplacement précis de la frontière, grignotant un peu de la superficie du village français de Bousignies-sur-Roc (Nord). Et repoussant de fait les limites du pays, au mépris d’un traité international de 1820.
Première guerre mondiale Application en ligne évolutive à visée pédagogique destiné aux enseignants, étudiants et élèves, réalisée avec le soutien du Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et de celui de la Défense Aborder l’histoire de la guerre de 14/18 à travers la correspondance et les photographies échangées quotidiennement par les membres d’une famille, les Résal, leurs parents et leurs amis, pendant toute la durée de la guerre de 1914-1918. Le fonds de la famille est constitué de 3500 lettres et 300 photographies ; « Des archives publiques photo et vidéo ainsi que des textes scientifiques mettent en perspective les liens entre l’histoire d’une famille et l’histoire de la Grande Guerre ».Plusieurs entrées : Agenda hebdomadaire : résumé de la semaine telle qu’elle a été vécue par la famille à travers leur correspondance. Personnages concernés, thèmes abordés. Les huit membres de la famille : fiches biographiques et ressources associées au personnage
Blog Langlois Les États-Unis et le monde depuis les « Quatorze Points » du président Wilson Étude critique de documents « Les chemins de la puissance : les États-Unis et le monde à la fin des années 1960 » L'exercice constitue la seconde partie de l'épreuve d'histoire-géographie du baccalauréat des séries L et ES (France métropolitaine, 18 juin 2015). La définition officielle de l’épreuve est publiée au Bulletin officiel spécial n° 7 du 6 octobre 2011, pp. 52-54.
Culture stratégique: mieux connaître l'oeuvre de Carl von Clausewitz, général prussien du 19e s LES HUIT LIVRES de Vom Kriege (De la Guerre), écrits entre 1820 et 1831 par le général prussien Carl von Clausewitz, inspirent depuis longtemps stratèges et stratégistes, en dépit de l’inachèvement de l’ouvrage et du criticisme philosophique souvent ardu qui en structure la trame [1]. Centre de gravité, point culminant, supériorité de la défensive ou notion de friction, pour ne citer que quelques-uns des concepts généraux clausewitziens, ont été en grande partie absorbés par la pensée et les doctrines des forces militaires du monde entier, de Moltke à Foch, de Lénine à Mao, du Corps des Marines américain aux combattants irréguliers contemporains de toutes obédiences. Rançon de ce succès, Clausewitz a bien entendu été critiqué et parfois mal lu, se voyant accusé d’être responsable de l’obsession napoléonienne pour la bataille décisive (B. Liddell Hart [2]), de ne plus être vraiment pertinent pour l’analyse des « nouvelles guerres » (M. Le général prussien Carl von Clausewitz (1780-1831)