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Apprendre et enseigner avec les sciences cognitives

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Neurosciences : quelles stratégies pour les enseignants ? (brochure pédagogique à télécharger) Rémi Samier et Sylvie Jacques sont orthophonistes et ont réalisé une brochure dans laquelle ils ont compilé les dernières données au sujet de la neuropsychologie appliquée à la pédagogie. Ils se sont inspirés des travaux de Serge Tisseron, Pascale Toscani, Alain Pouhet, Philippe Lachaux, Olivier Houdé et Stanislas Dehaene (pour ne citer que les noms déjà présentés sur le blog -> suivre le lien sur chaque nom pour accéder aux articles qui y font référence). Chaque double-page concerne un thème différent associant texte et schéma. Les deux orthophonistes ont articulé leur brochure autour de 3 grandes parties : La mémorisation en classe: un fâcheux oubli La mémorisation est le parent pauvre des activités réalisées en classe. Dommage ! Car la phase de mémorisation initiale massée est déterminante pour toute la suite de la rétention. L’enseignant peut : . Ménager des pauses de mémorisation en classe, brèves mais efficaces

Mon Cerveau à l’école L’équipe de Stanislas Dehaene, chercheur en neurosciences cognitives, a lancé en 2014 un site de vulgarisation scientifique à destination des parents et éducateurs visant à faire le lien entre les neurosciences cognitives et les pratiques pédagogiques. Plusieurs entrées thématiques sont proposées : Cerveau, Bébé, Langage, Lecture, Calcul, Dys, Jeux, Vidéos, Laboratoire, Nouveaux. Concernant par exemple la lecture, les auteurs émettent des recommandations relatives à son enseignement en s'appuyant sur les travaux de recherche en psychologie expérimentale et imagerie cérébrale. Les troubles DYS sont traités dans une catégorie spécifique, notamment la dyscalculie, la dyslexie ou la dyspraxie. Pour chaque trouble, les auteurs élaborent une définition, précisent les causes et avancent des solutions de prise en charge, de traitement et de remédiation.

Niveau 1 - CM2 à 5e - sciences cognitives Niveau 1 – CM2 à 5e Si vous ne disposez pas d’Internet dans votre salle, un petit tutoriel vous permet de télécharger les diaporamas animés sur votre ordinateur, Cliquez ici. Comment fonctionne votre cerveau qui vous permet de vivre et d’apprendre ? Feuille de route de l’enseignant Diaporama animé Les neuromythes Extraits du webinaire de M. Steve Masson, professeur au département de didactique de l’UQAM - www.labneuroeducation.org Tout le monde possède des intuitions sur la façon dont le cerveau fonctionne.

Vérité et neurosciences L’éducation comme toute pratique sociale vise à fonder la vérité de ce qu’elle avance par une administration de la preuve. Ainsi se rapproche-t-elle des sciences empirico-formelles (les sciences de la nature : physique-chimie, biologie…), pour lesquelles la preuve résulte d’une expérience. Simultanément, l’éducation est concernée par la valeur et le sens de ce qu’elle propose, se rapprochant alors des sciences herméneutiques (l’ethnologie, l’histoire, la psychanalyse…).

Neuromythes et enseignement : connaître les mythes sur le fonctionnement du cerveau pour mieux enseigner — LRN Masson, S. (2015). Neuromythes et enseignement : connaître les mythes sur le fonctionnement du cerveau pour mieux enseigner. Éducation Canada, 55(3), 32-35. url: labneuroeducation.org/s/Masson2015h.pdf De récentes études ont montré que les enseignants croient souvent à des neuromythes, c'est-à-dire à de fausses conceptions sur le fonctionnement du cerveau. Ces neuromythes peuvent s'avérer problématiques pour la réussite des eleves, parce qu'ils peuvent orienter les pédagogues vers des pratiques d'enseignement qui ne sont pas entièrement compatibles avec le fonctionnement du cerveau de leurs élèves. Parlons apprentissage Qu’est-ce qu’un neuromythe ? Un neuromythe est une fausse croyance à propos du fonctionnement du cerveau. Par exemple, croire que nous n’utilisons que 10 % de notre cerveau constitue un neuromythe. Récemment, des études effectuées dans plusieurs pays ont révélé la présence de certains neuromythes en éducation, plus précisément chez les enseignants (Dekker et al., 2012). […] premium Jérémie Blanchette Sarrasin Étudiante à la maitrise en éducation à l’Université du Québec à Montréal

Les 4 piliers de l'apprentissage d'après les neurosciences D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Les neurosciences inspirent l'enseignement À l'heure où tant de questions se posent sur l'enseignement, on se prend à rêver : et si les connaissances sur le cerveau dont nous disposons aujour- d'hui servaient à mieux comprendre comment les élèves apprennent et à mieux cibler les méthodes et stratégies utilisées pour transmettre les connaissances ? Mais dans les sphères de l'enseignement, on ignore à peu près tout de la façon dont notre cerveau permet d'avoir prise sur le temps et l'espace, l'attention, la motivation et, d'une façon générale, la régulation des émotions. Aujourd'hui, on peut se demander pourquoi ceux qui conçoivent la formation des enseignants n'ont pas jugé pertinent d'introduire, comme pour les futurs psychologues, des bases de neurosciences.

Le lapbook, un support d'apprentissage et de révision ludique et efficace Je ne suis absolument pas une experte du lapbook mais je tenais à vous faire découvrir ce support d’apprentissage et de révision. J’avais vu plusieurs exemples sur différents blogs et je m’y étais vaguement intéressée en me disant que je le testerai bien mais plus tard. Je crois que j’avais un peu d’appréhension d’essayer quelque chose de nouveau :-). Mais voilà, l’élève de 5° que j’accompagne avait un devoir commun sur tous les chapitres étudiés depuis le début de l’année en histoire et géographie. Elle me disait déjà qu’elle détestait l’histoire-géo, qu’elle n’arriverait jamais à tout réviser et que tout ça ne l’intéressait pas. On a commencé par réaliser une mind map sur les paysans et les chevaliers puis on a rejoué la scène de l’adoubement version théâtre (… mais ça, c’est une autre histoire !).

Réflexion sur les styles d'apprentissage Tout au long de son parcours scolaire, l’élève apprend à connaître ses forces et ses faiblesses, grâce auxquelles il développe des stratégies métacognitives. Ces stratégies optimisent sa manière de traiter l’information, ce qui joue un rôle majeur dans la qualité de ses apprentissages. Shutterstock / Style-photography Carolina Kuepper-Tetzel a publié sur le site Web The Learning Scientists le résumé d’une recherche menée par Donggun An et Martha Carr, qui critiquent l’adaptation de l’enseignement en fonction des styles d’apprentissage (concept que certains lient aux « styles cognitifs »).

12 stratégies de mémorisation pour réactiver les informations efficacement Pour mémoriser de nouvelles informations, certains facteurs comme la répétition, les images mentales, les associations, le jeu et l’imagination sont très importants. Voici 12 stratégies de mémorisation proposées par Sophie Godard (enseignante formatrice en pédagogie positive) dans son livre La réussite scolaire par un apprentissage positif et ludique. 1.L’exagération Plus on exagère la représentation d’une chose dans nos images mentales, mieux on les mémorise.

Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale.

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