Persuader, cela s'apprend... ou l'art de la persuasion Savoir persuader est devenu essentiel dans nos sociétés de communication, tant pour savoir y trouver son chemin que pour apprendre à se défendre contre les divers types de manipulation. La rhétorique est souvent considérée de façon péjorative. On voit en elle soit un art de la parole utilisant des figures de style inutiles et conventionnelles, soit une technique qui permettrait comme chez les sophistes de démontrer une chose et son contraire. Or, la rhétorique est d’abord une technique de persuasion et persuader quelqu’un ce n’est pas le manipuler, c’est l’amener à adhérer à une proposition qu’on lui fait. Par ailleurs, nos sociétés plus individualistes prônent les droits de la personne et l’autorité ne s’y exerce pas de la même façon.
Petit recueil de 25 moisissures argumentatives pour concours de mauvaise foi Petit recueil de non plus 18, ni 20 mais 24 moisissures argumentatives à utiliser sans modération lors des concours de mauvaise foi. Nous avons découpé ces moisissures argumentatives en trois grandes catégories : les erreurs logiques, les attaques, et les travestissements. Télécharger en pdf la mise en page magnifique du graphiste Francois-b. Télécharger le document élaboré avec le collectif INDICE en pdf (25 pages avec pages blanches pour noter ou 16 pages, plus dense avec seulement les descriptions) ou en html pour copier plus facilement le texte. 1. Méthode : prendre un échantillon trop petit et en tirer une conclusion générale. Exemples : Mon voisin est un imbécile moustachu, donc tous les moustachus sont des imbéciles.Les Chinois sont vachement sympas. Exemples aggravés (menant au racisme ordinaire) : Le Chinois est vachement sympa. 2. Méthode : raisonner à rebours, vers une cause possible parmi d’autres, vers un scénario préconçu ou vers la position que l’on souhaite prouver. Exemples :
Etudes de textes argumentatifs Il est rare qu'à l'examen une question invite à analyser la valeur de tous les pronoms. Mais prenez l'habitude de vous y intéresser, tant il est vrai que les questions "qui parle ? à qui ?" sont essentielles devant un texte argumentatif. Aucune des questions de compréhension ne doit être traitée comme un pur et simple relevé. Il vous faudra éviter par-dessus tout le balayage linéaire des indices et opérer un classement méthodique qu'il faudra rédiger soigneusement (pas de tableau !). Prenez l'habitude de faire un petit bilan de votre étude de la situation de communication. la fonction référentielle : le langage transporte des informations documentaires (faits, lieux, dates) avec une relative objectivité. Retrouvez ces fonctions à l'œuvre dans le texte de Fontenelle. III : identifier les thèses en présence : Le relevé des indices d'énonciation doit guider votre réponse à ces deux questions classiques au baccalauréat : - quelle est la thèse soutenue ?
Traité de l'argumentation, la nouvelle rhétorique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Traité de l'argumentation, la nouvelle rhétorique est un ouvrage publié en 1958 par le professeur de logique, de morale et de métaphysique Chaïm Perelman, enseignant à l'Université libre de Bruxelles et la linguiste Lucie Olbrechts-Tyteca. Présentation[modifier | modifier le code] Le traité se propose de ressusciter la rhétorique comme pratique fondée, par opposition à la logique du discours. Cette rhétorique étudie les mécanismes du discours social général et de son efficacité pratique ; elle se penche par exemple sur la propagande politique ou commerciale, et la controverse juridique ou philosophique. Marc Angenot étudie quant à lui les effets manipulateurs du discours, dans La parole pamphlétaire (1982). Annexes[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code] L'ouvrage sur le site des éditions de l'université de Bruxelles Bibliographie[modifier | modifier le code]
Les principes de l'argumentation (Ac Grenoble) L'argumentation n'est pas manipulation. Pour Aristote, la rhétorique est un outil d'éducation civique. Il se montre d'autant plus honorable qu'il tire sa vertu des limites mêmes de son pouvoir: " sa fonction propre n'est pas de persuader, mais de voir les moyens de persuader que comporte chaque sujet ". La métaphore : " Que nous fassions du monde une maison, une gare desservant cette maison, un terrain d'essais, un atelier d'instruments potentiels, une carrière exploitable par le travail humain, un pays étranger, un camp ennemi, une prison... et notre mode de vie en sera fondamentalement transformé. " Helmut Kuhn, Encounter with Nothingness, London, Melthuen, 1951. L’analogie permet de transférer l'accord obtenu sur la situation recadrée à un terme ou à une opinion au nom d'une ressemblance. Prendre appui sur les représentations du public, c'est la question de l'ancrage, notion qui est due à Grize. Paralogisme de composition. Paralogisme de généralisation. Bibliographie indicative
Philippe Breton, Convaincre sans manipuler. Apprendre à argumenter 1Philippe Breton, chercheur au laboratoire Cultures et sociétés en Europe (Strasbourg, CNRS), a voulu, dans cet ouvrage, transmettre les principales techniques de l’argumentation utilisant les méthodes de la rhétorique classique. Le manuel a été écrit à la suite de stages de formation animés par l’auteur dans le secteur public comme dans le secteur privé. Il fait référence aux méthodes classiques de la rhétorique mais les illustre constamment par des exemples contemporains qui proviennent soit de la littérature, soit de l’actualité ou de l’histoire, soit encore de son imagination. 2L’argumentation, selon Breton, est une pratique humaniste et citoyenne qui trouve son origine dans la démocratie classique. 3La définition que Philippe Breton donne de la manipulation reste donc floue. 4Après avoir exposé son éthique, l’auteur aborde la question de la préparation de l’argumentation. 5La seconde étape est l’élocution, ou la mise en parole, le choix des arguments.
Publicité et Rhétorique La rhétorique existe depuis près de 2500 ans. Elle se propose d’expliquer et d’enseigner l’art du discours ou plutôt l’art de convaincre. Jusqu’à la fin du XIXème siècle, on a porté un intérêt considérable à cette discipline puis elle est tombée un peu en désuétude. La rhétorique est en quelque sorte l’art de parler sur quelque sujet que ce soit avec éloquence et force. Bacon la définissait ainsi « C’est l’art d’appliquer et d’adresser les préceptes de la raison à l’imagination et de les rendre si frappants pour elle que la volonté et les désirs en soient affectés ».On peut dire qu’il existe un réel parallélisme avec la publicité, puisque l’on entend la rhétorique comme une technique de persuasion pouvant avoir un impact sur la personnalité. Voyons maintenant les figures les plus courantes en publicité, celles-ci seront illustrées systématiquement : L’anacoluthe : Il s’agit d’une rupture de construction, d’une discontinuité.
esprit critique La théorie argumentative : le rôle social de l’argumentation En juillet dernier, lors de l’ouverture du séminaire sur « la nouvelle science de la moralité » de la revue The Edge, Jonathan Haidt, professeur de psychologie sociale au département de psychologie de l’université de Virginie a évoqué un article publié récemment dans la revue Behavioral and Brain Sciences, qu’il a qualifié de « tellement important » que les « résumés devraient en être affichés dans les départements de psychologie de tout le pays ». Cet article signé Hugo Mercier, doctorant en philosophie, politique et économie à l’université de Pennsylvanie, et Dan Sperber, directeur de le l’Institut international de la cognition et de la culture et membre de l’Institut Jean Nicod à Paris, s’intitule « Pourquoi les humains raisonnent ? Arguments pour une théorie argumentative ». Image : Hugo Mercier. Selon les deux chercheurs, notre capacité à raisonner n’a pas été conçue pour nous aider à rechercher la vérité, mais pour nous aider à argumenter. L’intelligence : un fait social
Une conférence sur l'argumentation (Ac Versailles) Démontrer convaincre et persuader L’éloge et le blâme Introduction Préliminaires Rappel des quatre nouvelles perspectives des programmes de seconde de lycée Histoire littéraire : Un mouvement et phénomène littéraire du 19ème et du 20ème siècle. Argumentation : Démontrer convaincre et persuader. Processus d’écriture : Lire, écrire et publier aujourd’hui Le travail de l’écriture (brouillons, notes, esquisses) Genre et registre : Romans et/ou nouvelles du 19ème, 20ème siècle Théâtre : le tragique et le comique. Deux éclairages sur l’argumentation Denis BERTRAND : éclairage par les contenus L’argumentation trouve sa pleine reconnaissance dans les programmes de collège et de lycée. Enjeux de cet apprentissage : inscrire le dispositif argumentatif dans un schéma discursif actualisé dans les œuvres littéraires. Voir comment cet éclairage peut permettre une lecture plus forte et plus approfondie des œuvres littéraires. Déboucher sur des travaux d’écriture. Denis BERTRAND : éclairage par les contenus 1. 2. 3.
Rédiger un texte argumentatif avec exemples Qu'est-ce qu'argumenter ?L'objectif du discours argumentatif consiste à propos d'un thème (un sujet) de soutenir une thèse (un point de vue, une opinion) qui réponde à une problématique1. Il faut convaincre un adversaire, soit pour modifier son opinion ou son jugement, soit pour l'inciter à agir.Quelques exemples pour mieux faire comprendre ces notions :Un thème est un sujet de discussion plus ou moins précis, délimité : le tabac, les usages du tabac, les usages sociaux du tabac, les méfaits du tabac, tabac et drogue, tabac et addiction...Une problématique est formulée sous forme d'une question à propos du thème : le tabac est-il dangereux ? Pourquoi les jeunes gens fument-ils ? Argumenter, c'est donc définir la stratégie la plus efficace, la plus habile pour Il faut d'abord lire l'énoncé et souligner les mots clès. Repérez. 2. Faire un brouillon: selon votreposition, choisissez vos arguments que vous devez illustrer par des exemples 3. Elaborez un plan. 4. 5. Rédigez l'introduction. 6.