background preloader

Les puissances de l’espace

Les puissances de l’espace
Alors que de nouveaux pays, comme la Chine, l’Inde ou la Suède, investissent dans l’espace et ses technologies, où en sommes-nous des rapports entre les puissances mondiales ? La géographe Isabelle Sourbès-Verger fait le point sur la géopolitique spatiale actuelle. Spoutnik 1, le premier satellite de l’histoire, a été lancé en 1957 par l’URSS, ouvrant la voie à une course avec les États-Unis. Soixante ans plus tard, où en sommes-nous de ce rapport de force ? Isabelle Sourbès-Verger1 : En 1957, les deux superpuissances étaient les seules puissances spatiales. Aujourd’hui, plus d’une dizaine de pays ont leurs propres moyens spatiaux, même si ce club demeure peu ouvert. La NASA envisage ce premier vol martien dans une quinzaine d’années. Il y a eu une rupture avec Barack Obama…I. L'astronaute américain Neil Armstrong est le premier humain à avoir marché sur la Lune le 21 juillet 1969. NASA/Johnson Space Center Le programme Orion est tout de même censé amener ensuite l’Homme sur Mars…I.

https://lejournal.cnrs.fr/articles/les-puissances-de-lespace

Related:  Nouveau Bac 2020guyomarch

L’Europe au défi de l’enseignement de l’histoire - Boulevard Extérieur Erasme Sans attendre la béatification de Robert Schuman par l’Église, beaucoup considèrent le principal résultat de la construction européenne comme un miracle. Contrairement à ce qui est souvent dit, la première des réussites de cette construction n’est pas la paix : il serait puéril de prétendre que, sans le traité de Rome, une troisième guerre mondiale aurait vu le jour à partir du Vieux Continent. En revanche, la vraie réussite, que l’on peut qualifier de miracle parce qu’elle n’a aucun précédent historique, nulle part, c’est la réconciliation entre des peuples voisins qui s’étaient considérés pendant des siècles comme des ennemis héréditaires. La paix européenne, une pax europeana profondément originale, n’est pas une simple absence de guerre.

Musée de la Résistance nationale – CNRD : Le thème de l'année Le thème 2022 « La fin de la guerre. Les opérations, les répressions, les déportations et la fin du IIIe Reich (1944-1945). « Le dossier du MRN Arts : les collections juives, pillées après avoir été confiées aux musées français Le 6 septembre 1940, par décret signé du maréchal Pétain, sont déclarés déchus de la nationalité française les principaux membres de la famille Rothschild, détenteurs de très importantes collections et généreux donateurs des musées nationaux, ainsi que David David-Weill, lui aussi collectionneur, donateur et, de surcroît, président du conseil des musées nationaux. Ce n’est que le début d’une très longue suite de déchéances, mais celles-ci ont pour victimes les propriétaires de collections parmi les plus prestigieuses. A cette date, celles-ci ont déjà été « visitées » par la Gestapo et les agents d’ERR (Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg). Cette « équipe d’intervention », émanation du parti nazi dirigée dès 1933 par Alfred Rosenberg (1893-1946), est chargée du pillage des collections juives dans les pays vaincus, dont la France. A Paris, il commence dès juillet 1940, souvent avec la complicité de la police française.

L’incroyable exode des chefs-d’œuvre des musées français pendant la seconde guerre mondiale « Chambord ! Les musées évacuent sur Chambord ! » Il est six heures du matin, ce 28 août 1939, lorsqu’un convoi de huit camions s’ébranle depuis la cour Carrée du Louvre. A l’intérieur, plusieurs centaines de chefs-d’œuvre du musée français, dont le tableau de La Joconde, se serrent entre les ridelles. Projets de paix perpétuelle, XVIe-XVIIIe siècle D’Érasme à Kant, le paradigme de la paix perpétuelle est au centre de la réflexion sur la nature des rapports entre les peuples. La construction des États modernes du xvie au xviiie siècle s’accompagne d’un débat sur les moyens de pacifier leurs relations. Cette pensée iréniste – eirênê, la paix – s’exprime aussi bien dans les traités sur le droit de la guerre et de la paix que dans les utopies et les projets d’organisation de paix perpétuelle. Le terme « paix perpétuelle » ne doit pas induire le lecteur en erreur : dans le langage diplomatique de l’époque, il s’agit d’une paix entre puissances sans limitation dans le temps. Pour les rédacteurs de ces projets, il ne s’agit pas de bannir tout conflit entre les hommes dans une sorte de « fin de l’histoire », mais plutôt de penser la paix comme le résultat d’un ordre fondé sur le droit.

De Gaulle et l’Europe Homme de culture, de Gaulle conçoit l’Europe comme un produit de la géographie et de l’histoire qui fait fi des divisions artificielles et éphémères, héritées des guerres. Ainsi, l’Europe va, selon lui, de Gibraltar à l’Oural, comme il le répète maintes fois tout au long de sa vie. Après 1945, il refuse ainsi de prendre pour définitif le rideau de fer et d’assimiler l’Europe à l’Ouest, allié dans la guerre froide aux États-Unis et ennemi du bloc de l’Est. Il ne cherche pas pour autant à complaire à l’URSS, amputée dans ses propos de ses trois quarts orientaux. Du reste, il préfère toujours parler de Russie que d’URSS, car, dans son esprit, les régimes n’ont qu’un temps alors que les nations demeurent.

Pape arbitre de l’Europe depuis l’époque moderne (Le) Depuis Alphonse Dupront, il est d’usage d’écrire que l’on est passé au cours de l’époque moderne de l’idée médiévale de chrétienté à l’idée d’Europe, en passant par le concept de catholicité. Au xie siècle, la réforme grégorienne a voulu renforcer le pape comme chef de la chrétienté, lui donnant sur les princes une supériorité spirituelle et universelle qui lui permet aussi d’arbitrer et de sanctionner les agissements des souverains séculiers. Après un repli de la papauté sur ses possessions temporelles à la Renaissance, le concile de Trente (1545-1563) cherche à redonner au pape sa force spirituelle. La romanité ecclésiale renforcée fait de l’évêque de Rome le centre du catholicisme : à la recherche d’une infaillibilité doctrinale, le pontife entend aussi faire respecter sa souveraineté temporelle.

Napoléon III et l’Europe La jeunesse du futur empereur des Français, Napoléon III, le prédispose à s’intéresser de près à l’Europe. Né en 1808 dans la capitale d’un grand Empire européen fondé par son oncle, Napoléon, il est le fils de Louis Bonaparte et d’Hortense de Beauharnais qui règnent alors sur la Hollande. À la chute de l’Empire, en 1815, il commence une vie d’exil qui le conduit en Suisse, en Bavière, dans le pays de Bade, à Florence, à Rome et en Angleterre. Doué pour les langues, il s’exprime rapidement en italien, en allemand et en anglais avec la même aisance qu’en français et, après son mariage, en espagnol.

Europe des congrès (L’) Le « congrès » diplomatique n’a certes pas été inventé au xixe siècle – la paix de Westphalie reste une référence historique pendant toute la période –, mais la diplomatie de ce siècle a cela de moderne qu’elle a développé diverses formes de diplomatie multilatérale. De prime abord, la chronologie des congrès (réunions diplomatiques où les grandes puissances sont représentées au moins par leur ministre des Affaires étrangères) paraît déséquilibrée : l’époque de la Sainte-Alliance voit se succéder les congrès de Vienne, Aix-la-Chapelle (1818), Troppau (1820), Laybach (1821) et Vérone (1822) ; il faut attendre 1856 pour un sommet de grande ampleur, à Paris, puis à Berlin en 1878. Mais ce déséquilibre chronologique est trompeur, car il ne rend pas compte des réalités, fluctuantes mais non négligeables, du « Concert européen », système international qui caractérise le siècle écoulé entre la chute de Napoléon et le déclenchement de la Grande Guerre.

Bismarck et l’Europe Bismarck est connu pour ses provocations sur l’Europe, de son « Who is Europe ? » (« qui donc est l’Europe ? ») lancé en janvier 1863 à l’ambassadeur britannique Buchanan à « celui qui parle d’Europe a tort », porté en marge d’une lettre du chancelier russe Gortchakov en 1876. De cette Europe, l’historiographie nous a longtemps dit qu’il en a été successivement le trublion puis le pacificateur, identifiant dans les années 1875-1876 un tournant diplomatique majeur.

Related: