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Related: Les débuts de l'humanité« Les femmes préhistoriques ont été invisibilisées » : une préhistorienne sort les femmes des cavernes de l'histoire Représentez-vous l’ère préhistorique, ses mammouths, ses grottes. De virils Cro-magnon en peaux de bête tiennent dans une main la pierre avec laquelle a jailli le feu et dans l’autre, la hache qui a repoussé les clans ennemis. Usés par leurs exploits et l’inarrêtable évolution de leurs ingénieux cerveaux, ils rentrent fatigués dans la grotte où les attendent leurs femmes. courrierinternational Courrier International et des tiers selectionnés, notamment des partenaires publicitaires, utilisent des cookies ou des technologies similaires. Les cookies nous permettent d’accéder à, d’analyser et de stocker des informations telles que les caractéristiques de votre terminal ainsi que certaines données personnelles (par exemple : adresses IP, données de navigation, d’utilisation ou de géolocalisation, identifiants uniques). Ces données sont traitées aux fins suivantes : analyse et amélioration de l’expérience utilisateur et/ou de notre offre de contenus, produits et services, mesure et analyse d’audience, interaction avec les réseaux sociaux, affichage de publicités et contenus personnalisés, mesure de performance et d’attractivité des publicités et du contenu. Pour plus d’information, consulter notre politique relative aux cookies.
La grande bifurcation humaine La lignée humaine s’est séparée de celle des autres hominidés il y a cinq à sept millions d’années. Cette évolution peut être résumée en quatre grandes étapes, scandées par des innovations majeures. En 150 ans de recherches en préhistoire, qu’avons-nous appris de nos origines ? Pour prendre la mesure de nos connaissances (et des énigmes qui restent à résoudre) projetons-nous deux siècles en arrière, quand cette science fit ses premiers pas. Àl’époque, vers 1820-1830, ce qu’on savait de nos origines se résume en deux mots : presque rien. Le récit canonique qui prévalait était celui de la Bible : Adam, le premier homme avait été façonné par Dieu le septième jour de la Création à partir d’un morceau d’argile. Pourquoi il est faux de dire que l'homme descend du singe L'homme descend du singe ? C'est absolument faux... pour la bonne raison qu'il est un singe lui-même. Ou plus exactement un primate – le taxon Simia qui désignait les singes n'existe plus depuis 1929. Son espèce actuelle, Homo sapiens, est la seule survivante d'un genre (Homo) qui appartient, avec le genre Pan (chimpanzé, bonobo) et celui des gorilles, à la sous-famille des grands singes africains.
Homo sapiens, homo destructor ? Ils soulignent, d'une part, que certaines espèces ont disparu bien avant le réchauffement du climat, d'autre part, que les sites archéologiques montrent que l'Homme se nourrissait bel et bien de ces animaux. Les preuves les plus convaincantes sont à chercher du côté de l'Australie et de l'Amérique du Nord, là où l'extinction de la mégafaune coïncide parfaitement avec l'arrivée des premiers hommes. Ailleurs, et notamment en Europe, le rôle de Sapiens n'est pas établi. Alors que les estimations précédentes le voyaient débarquer sur l'île-continent il y a 40.000 ans, les plus récentes stipulent que notre grand ancêtre a posé le pied en Australie autour de -50.000.
Les experts remontent le temps : La Préhistoire de Néandertal Un crâne au front fuyant, un racloir, un silex finement taillé... Début de l'enquête, en route pour 270 000 ans de Préhistoire à la rencontre de l'homme de Néandertal ! Réf. iconothèque10600 Voir tous les épisodes de la série RéalisateurPierre-Emmanuel Lyet Production déléguéeARTE France - Inrap - Doncvoilà Productions Durée00:03:47 © ARTE France - Inrap - Doncvoilà Productions - 2016 GénériqueScénario : Anne Jaffrennou, Marie Cuisset - Modélisation : Marie de Lapparent - Animation : Jean-Yves Castillon, Clément Cornu - Layout et compositing : Stéphane Jarreau - Studio d'animation : Doncvoilà Studio - Musique : Joris Clerté - Voix : Hubert Drac - Son : Tabaskko, Bruno Guéraçague - Conseiller scientifique : Pascal Depaepe - Crédits photos : Laurent Petit, Inrap (pointe d'épieu), Farid Sellami, Inrap (traces noires végétales) Année2016 Support originalFichier Apple ProRes Support de diffusionDVD CatégorieSérie animation Période(s)Paléolithique
Quand la génétique a mis fin au concept de races humaines 32 % Européen du Nord, 28 % Européen du Sud, 21 % Subsaharien et 14 % Asiatique du Sud-Ouest... Telles peuvent être les origines génétiques d’un individu. En séquençant pour la première fois le génome humain, en juin 2000, Craig Venter, un chercheur américain, a mis un point final au concept de race, qui a perdu tout fondement scientifique. Quand les chercheurs étudient notre évolution grâce à la plaque dentaire des hommes préhistoriques Grâce à l'ADN des bactéries que l'on a retrouvé dans la plaque dentaire des hommes préhistoriques, on peut savoir comment ils se nourrissaient et émettre des hypothèses quant à leur évolution. Le séquençage de l'ADN ancien ne cesse de progresser. Au point qu'on peut maintenant savoir quelles bactéries étaient présentes dans la bouche des hommes préhistoriques, mais aussi de nos cousins les Néandertaliens. Une équipe internationale de chercheurs, affiliés notamment à l' Institut Max Planck, a réussi à analyser la plaque dentaire de 124 individus (hominidés et primates) dont quatre Néandertaliens. Jamais la technique n'avait permis de remonter aussi loin, 100 000 ans en arrière, et de dénicher les bactéries encore présentes. Le séquençage de milliers de bactéries est une prouesse technique.
L'art de la Préhistoire, les premiers chefs d’œuvres de l’humanité L'art de la Préhistoire est présent sur tous les continents de l’Europe à l’Australie, en passant par l’Asie l’Afrique et les Amériques, et à toutes les époques, du Paléolithique supérieur jusqu’aux temps actuels Premiers chefs d'oeuvre de l'Humanité Rediffusion de l'émission du 4 janvier 2018, émission consacrée aux premiers chefs d'oeuvre de l'humanité : des objets, des grottes et roches ornées, des styles et techniques différents, des peintures et des gravures, des frises sculptées monumentales. L'art de la préhistoire, sous la direction de Carole Fritz et édité aux éditions Citadelles et Mazenod, nous emmène dans les centres mondiaux de l'art rupestre.
Dans la grotte Chauvet, un voyage dans les rêves de nos ancêtres. Avec Carole Fritz et Marie Bardisa Dans la grotte Chauvet, les peintures rupestres sont les indices de l’univers de nos ancêtres. Pendant quelques vingt mille ans, la grotte a été coupée du monde après un éboulement. En 1994, des spéléologues la découvrent, dans les plateaux calcaires ardéchois. Depuis, on l’appelle la grotte Chauvet. Ici, des spécialistes d’anthropologie, de paléontologie, de climatologie, de biologie ou de géologie datent, identifient et étudient les centaines de dessins rouges, blancs et noirs, laissés au fusain, à la main, aux pigments, par nos ancêtres il y a plusieurs dizaines de milliers d’années. Des mains, des scènes de chasse, des animaux de toutes espèces, certaines disparues de nos jours, et autant d’indices sur un mode de vie et tout un univers symbolique.
L'Europe, " berceau de l'Humanité " ? L'accroche au prix de l'honnêteté pour le Telegraph J'avoue ne pas être un spécialiste de la question, même si je donne un cours sur l'évolution à mes rhétos depuis des années, que je lis, que j'essaie de rester à la page, mais quand-même... L'Afrique, selon les scientifiques, ne serait pas le berceau de l'Humanité ? Il me semblait que la théorie " out of Africa " était admise et était bien solide ! Hommes et femmes : égales devant l’évolution ? La principale différence, disons d’ordre physiologique entre la femme et l’homme c’est un petit bout de truc en plus ou en moins, en fonction de l’endroit où on regarde. Ce petit bout de truc c’est bien sûr un petit bout de chromosome je ne sais pas à quoi vous pensiez d’autre. Deux X ou un X et un Y pour les variantes les plus courantes et tout change.
Un petit doigt fossile montre qu'Homo sapiens a atteint l’Arabie saoudite il y a 88 000 ans PALÉOANTHROPOLOGIE. La découverte d'une phalange sur le site d'Al Wusta, un ancien lac d'eau douce situé dans l'actuel désert aride du Nefoud, en Arabie saoudite, montre que l'homme moderne était déjà dans la péninsule Arabique il y a 90 000 à 85 000 ans. Ce petit doigt est le plus vieux fossile trouvé hors d'Afrique et hors du Levant (une région qui comprend aujourd'hui Israël, la Syrie, le Liban et la Jordanie) expliquent Huw Groucutt de l'université d'Oxford (Royaume-Uni) et Michael Petraglia de l'Institut Max Planck pour la science de l'histoire humaine (Allemagne) dans la revue Nature Ecology & Evolution. Il a été directement daté au moyen de la radiométrie. Cette minuscule trouvaille permet aujourd'hui de mieux reconstituer le parcours d'Homo sapiens hors de son berceau, comme le montre notre infographie ci-dessus.