L’illettrisme, un tabou qui perdure
Des journées nationales d’actions contre l’illettrisme s’organisent partout en France à du 8 au 13 septembre. Environ 7 % de la population active est concernée par ce fléau insuffisamment pris en compte, selon de nombreux spécialistes. Il y a ceux qui prétendent avoir oublié leurs lunettes pour éviter d’avoir à lire un panneau. Ceux qui n’ont jamais de stylo pour remplir immédiatement les formulaires administratifs. Ceux qui ont mis un collègue dans la confidence pour déléguer la rédaction des rapports et des courriels. Selon les dernières statistiques de l’Insee publiées en 2012, 7 % de la population est concernée. > Relire : L’illettrisme en recul chez les jeunes Tous, et c’est là la différence avec l’analphabétisme, ont bien été scolarisés en France. D’autres sont bien sortis de l’école avec des connaissances, mais faute de les mobiliser régulièrement, ont peu à peu « désappris ». « Illettrisme rime avec perte d’autonomie, résume Hugues Lenoir. Une majorité d’hommes
L'intelligence, comment ça marche ? - Martine Fournier , article Psychologie
Les plus grands spécialistes étaient réunis dans un colloque international à Paris pour exposer les avancées récentes de la recherche en matière d'intelligence. « Il faudrait être complètement idiot pour accepter de faire une telle synthèse ! », s'est exclamé Jacques Lautrey, chercheur reconnu en psychologie de la cognition et du développement. La scène se passe au palais de la Mutualité, qui a réuni au début du mois d'octobre quelques centaines de chercheurs de haute volée de toutes nationalités. C'est de « L'intelligence de l'enfant » que l'on a exposé, débattu voire combattu pendant quelque trois journées denses, foisonnantes, et passionnantes... À l'occasion du centenaire d'Alfred Binet, qui, en 1905, proposait avec Théodore Simon la première échelle métrique de mesure de l'intelligence (devenu le célèbre QI), les représentants de tous les courants actuels de la psychologie ? En un siècle, l'aventure de l'intelligence n'a pas manqué de rebondissements... l'un des mérites de A.
Qu'est-ce que la Connaissance ?
Avant toute considération, il faut insister : toute connaissance de quoique ce soit est une représentation de la chose étudiée. Elle porte sur les manifestations de cette chose (elle est phénoménologique) et non sur la chose en soi (elle n'est pas nouménale). L'appréhension de l'en-soi de la chose ne relève pas de la connaissance rationnelle, mais d'une démarche intuitive d'une autre nature. Construire une connaissance d'une chose revient, ainsi, à construire une représentation adéquate de cette chose. Connaître une chose, c'est disposer d'une représentation de cette chose apte à rendre compte de toutes ses manifestations ultérieures. La connaissance est donc évolutive selon un balancement dialectique entre la représentation ancienne et les faits nouveaux. Dans ce qui précède, il est parlé de "la chose". Symétriquement, la connaissance que l'on a d'une chose, peut être holistique ou analytique. Pour connaître une chose, trois dimensions complémentaires sont indispensables. Mémoire.
Intelligence, de la mesure aux modèles - JACQUES LAUTREY , article Sciences cognitives
Les tests utilisés depuis maintenant un siècle véhiculent une conception très classique de l'intelligence. Or, pendant ce temps, les théories de l'intelligence - de Piaget aux modèles cognitifs contemporains - ont beaucoup évolué. Comment expliquer ce paradoxe ? Les premiers tests d'intelligence auront bientôt un siècle : la première échelle de développement intellectuel, celle de Binet et Simon, date de 1905 (la notion de QI, quotient de l'âge mental sur l'âge chronologique, a été proposée par Stern en 1911), et la première analyse factorielle de Spearman, mettant en évidence un facteur général d'intelligence, remonte à 1904. Depuis un siècle, les idées sur l'intelligence ont beaucoup évolué. Profil : JACQUES LAUTREY Laboratoire Cognition et Développement, université René-Descartes - Paris-V.
« INTELLIGENCE » - Les Utopiales 2014
Après avoir exploré ses propres « Origines » en 2012 et laissé libre cours à sa passion pour les « Autres Mondes » en 2013, le Festival International de Science-Fiction de Nantes s’est lancé un nouveau défi pour l’année 2014 et vous a proposé la plus lointaine, la plus exaltante, la plus centrale de toutes les aventures : celle de l’intelligence. » Écrivains, scientifiques, artistes, réalisateurs et dessinateurs ont étudié ce thème en se concentrant sur quatre axes : Intelligences terriennes / Intelligences artificielles / Intelligences extraterrestres / Le cerveau humain.
Histoire de la psychologie cognitive
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La psychologie fut jusqu'à la fin du XIXe siècle une branche de la philosophie consacrée l'étude de l'âme (en grec: psukhé). Elle est actuellement une science ayant pour objet l'étude des conduites des organismes. La psychologie moderne s'est peu à peu détachée de différents courants de la pensée philosophique. Elle recourt actuellement à la méthode expérimentale, à la statistique et aux modèles mathématiques de la théorie de la cognition/information. En effet, chaque époque de l'histoire de l'humanité produit une structure explicative de la nature de l'esprit de l'homme. La psychologie et la psychiatrie ont pris la relève dans ce type d'études. Les grands courants de la psychologie moderne[modifier | modifier le code] L'un des courants de la psychologie moderne prend naissance dans l'œuvre de R. Les progrès de la psychologie ont été liés de plusieurs façons à ceux de la physiologie du système nerveux.