Y a-t-il un cerveau dans la machine ?
Après que les futurologues inspirés et les industries de l’imaginaire nous eurent promis merveilles et cauchemars d’un avenir dominé par l’intelligence artificielle, l’heure est au retour à la réalité. La réalité technologique, d’une part qui montre les limites concrètes du développement de réseaux d’apprentissages complexes et non supervisés. Et la réalité ontologique d’autre part, qui renvoie aux sources de la pensée d’une intelligence artificielle : qu’entend-on par intelligence ? Qu’est-ce qui constitue le “sens commun” et comment réussir à l’inculquer à une machine ?
En 3 jours, l'intelligence artificielle de Google a appris le jeu de Go et écrasé la machine qui a détrôné l'Homme
INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - Il y a un peu plus d'un an, la société DeepMind, appartenant à Google, réussissait l'impensable quelques mois plus tôt. Une simple machine, AlphaGo, l'emportait sur le champion du monde de jeu de Go. Un événement à marquer d'une pierre blanche, comme la victoire de DeepBlue sur Garry Kasparov aux échecs en 1997.
L’intelligence artificielle : la bataille commence
L’intelligence artificielle L’intelligence artificielle est fondée sur différentes théories de calculabilité. C’est dans les années 1930 à l’université de Princeton aux États-Unis qu’émerge la thèse de Church (0) qui servira de pierre angulaire pour ce qui est aujourd’hui désigné comme l’IA. La thèse de Church s’appuie sur des fonctions générales récursives et cherche à démontrer que tout ce que peut réaliser un système physique ou mécanique peut être exprimé par un ensemble de règles de calcul. De ses travaux, il en sortira le personnage clé et précurseur de l’intelligence artificielle : Alan Turing. En octobre 1950, il publie son article intitulé « L’ordinateur et l’intelligence » dans la revue philosophique Mind (1).
Des caméras intelligentes contre les criminels
Le programme de reconnaissance faciale du Delawrae s'inscrit dans une utilisation croissante de l'alliance entre l'intelligence artificielle et la vidéo pour lutter contre la criminalité, une tendance qui inquiète les défenseurs de la vie privée et des libertés civiles. Les vidéos seront analysées par des logiciels d'intelligence artificielle capables d'identifier les véhicules grâce à leur plaque d'immatriculation ou d'autres caractéristiques, et donner ainsi "des yeux supplémentaires" aux agents en patrouille, explique David Hinojosa de Coban Technologies, la société qui fournit ce matériel. "Nous aidons les officiers de police à rester concentrés sur leur travail", ajoute-t-il, qualifiant cette nouvelle technologie de "caméra embarquée sous stéroïdes".
Gafa : la voix est libre ?
Elles seront au centre du Consumer Electronic Show, la grand messe de la "tech" à Las Vegas en ce début d'année 2018. Les enceintes intelligentes à commande vocale développées par les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) arrivent sur nos marchés. Comment appréhender ces nouveaux usages ? Le sens de la phrase est aujourd'hui reconnu plus de neuf fois sur dix à proximité du micro Emmanuel Vincent, spécialiste des systèmes d'interaction vocale au centre Grand Est de l'Inria, l'Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique situé à Nancy
L’émotion : talon d’Achille de l’intelligence artificielle
Les progrès technologiques métamorphoseront-ils l’intelligence artificielle (IA) faible en forte ? Profitons de l’occasion pour revenir sur les principes de l’intelligence artificielle et imaginer le futur. La définition de l’IA qui a ma préférence est celle d’un algorithme permettant à une machine de prendre une décision. L’IA faible, disponible aujourd’hui est celle d’un automate qui ne sait prendre de décision qu’en piochant dans ce qu’il lui a auparavant été inculqué ; l’intelligence artificielle forte que l’on espère pour demain est celle d’un humain qui décide avec sa conscience et son émotion. L’intelligence artificielle faible L’intelligence artificielle faible a officialisé son renouveau en 2012 avec les spectaculaires performances du « deep learning ».
humains améliorés : certains prévoient une fusion homme-IA
Humains améliorés : l’IA donnera naissance à des «travailleurs surhumains» Lors du Sommet mondial des Gouvernements à Dubaï, Sebastian Thurn a déclaré que l’IA ferait des humains des «travailleurs surhumains». Selon le co-fondateur de Google X, l’intelligence artificielle éliminera les tâches répétitives, mais elle conduira vers des emplois plus créatifs. Thurn n’est pas le premier à avancer cette idée. Ray Kurzweil, ingénieur chez Google, a déclaré au CFR que l’IA ne va pas remplacer les humains mais les améliorer. En ce qui concerne la rapidité avec laquelle cela pourrait se produire, la plupart sont d’avis que nous verrons des machines intelligentes prendre la relève dans la prochaine décennie.
Que signifiera l’IA pour le futur de l’humanité ?
Michael Hrenka est un philosophe allemand ayant étudié les mathématiques et la physique. Durant ses explorations du futurisme en général, et du transhumanisme en particulier, il est devenu de plus en plus intéressé par les problèmes économiques s’y rattachant et a écrit sur le sujet du Revenu de Base Universel, qu’il soutient avidement. Pour rendre possible un état complet d’abondance digitale, il a développé un système économique de réputation appelé Quantified Prestige. Il anime le Fractal Future Network, qui est dédié à envisager et à créer un meilleur avenir. Il est devenu en 2015 un membre fondateur du Transhuman Party Germany (TPD). Occasionnellement, il présente ses pensées et idées les plus intéressantes sur son blog personnel Radivis.com.
Les nouveaux métiers de l'intelligence artificielle : un univers fascinant
Coach de robots. C'est l'un des métiers qui devraient émerger dans les années qui viennent selon le célèbre MIT (Massachusetts Institute of Technology). Tous les robots qui vont accomplir de plus en plus de tâches dans les usines, les bureaux, les maisons ou les hôpitaux auront en effet besoin d'être suivis et améliorés. Timothée, lui, est chatbot master dans une startup spécialisée dans la création de chatbots pour des sociétés qui souhaitent automatiser la relation en ligne avec leurs clients. Les chatbots, ce sont ces personnages virtuels qui vous accueillent lorsque vous visitez certains sites marchands. "Bonjour, c'est Léa, comment puis-je vous aider ?".
L'histoire du développeur qui aurait dû lire Kant
A l’origine, la confession d’un développeur américain du nom de Paul Sourour publiée sur le site Medium. Dans cet article intitulé “Le code dont j’ai encore honte”, Paul Sourour raconte que dans les années 2000, alors qu’il était jeune programmateur, il a été engagé par une entreprise de marketing canadienne, dont les principaux clients étaient des laboratoires pharmaceutiques. La loi canadienne étant assez stricte sur la publicité pour les médicaments, et interdisant la promotion directe d’un traitement, le site se présentait comme une plateforme d’information et fabriquait des quizz qui, quand les internautes y répondaient, les orientaient vers tel ou tel traitement en fonction des réponses. Paul Sourour se voit confié la fabrication d’un quizz à destination des jeunes filles.