UR, le navigateur web pour reprendre le contrôle sur ta vie privée en ligne UR est un navigateur web qui protège ta vie privée en ligne. Disponible sur PC (Mac et Windows), c’est une alternative intéressante à Google Chrome et Firefox. Et en plus c’est une solution française ! Auto défense populaire numérique Publié le 5 juin, La salle de l’UPC est remplie de tables rondes, une vingtaine d’élèves rivés sur leur écran d’ordinateur ou de téléphone. Shinra, pseudo en référence doublée à un Aïkidoka du 9ème siècle et au jeu Final Fantasy, annonce la couleur : « Je ne suis pas du tout un spécialiste de la chose, juste un utilisateur averti. » Plus tard, il nous expliquera que sa démarche vers les outils de protection des données, vient d’un rejet de toute forme de propriété qu’il applique aussi à l’informatique. Il décide donc de ne plus utiliser Windows puis, s’intéresse aux questions de protection de la vie privée : « On n’imagine pas envoyer une carte postale avec dessus des infos très personnelles… C’est pourtant ce qui se passe avec nos mails. Je me suis dit qu’il y avait sûrement des moyens de cacher nos données et j’ai commencé à me renseigner. » Christophe, la soixantaine passée, l’accompagne dans l’atelier.
Commémoration, héritage, suppression : comment fonctionne la « mort numérique » ? Par quels moyens s'assurer, en cas de décès, que nos différents comptes en ligne -- Facebook, Twitter, Google... -- seront gérés de manière conforme à notre volonté ? Retour sur la mort en ligne, un principe consacré depuis peu en France par la loi mais qui pose encore de nombreuses questions pratiques et morales. Qu’adviendra-t-il de vos comptes Facebook, Twitter ou Google après votre décès ?
Bibliothécaires debout pour le droit à la vie privée et la liberté d’expression – Biblio Numericus Ce billet est une transcription synthétique de l’article publié initialement sur le site Public libraries online « La vie privée est source de tous les droits. » Ces mots ont été prononcés, il y a quelques temps, par Edward Snowden via Skype au cours d’une table ronde à l’Université d’Arizona . « La vie privée est la garantie d’un esprit libre. Sans vie privée, vous ne pouvez rien avoir d’intime. On n’a rien à cacher sauf… – Biblio Numericus A l’occasion de la récente mise à disposition du documentaire Nothing to Hide de Marc Meillassoux, j’ai eu envie de remettre une couche sur la question de la vie privée en ligne et de la protection des données personnelles. J’en profite pour vous rappeler que Nothing to hide a été placé sous licence Creative Commons par son réalisateur. Autrement dit, cela offre la possibilité de le diffuser et de le partager librement. C’est une occasion rêvée pour organiser des projections-débats dans nos médiathèques.
Médiateurs numériques : Informons sur le #PJLRenseignement – Loïc Gervais Il ne vous aura pas échappé qu’en ce moment se discute un projet de loi très controversé à l’Assemblée Nationale. Ce projet de loi renseignement fait l’objet d’un compte rendu sur le site de NextImpact (à lire et à suivre ici ). Il y a un point sur lequel je souhaite particulièrement insister c’est ce sondage CSA/Atlantico qui indiquerait que les français seraient favorables à ce texte. De quoi parle t’on ? C’est un peu le problème seuls 28% des sondés savent de quoi parle le projet de loi et encore faudrait il entrer dans les détails pour s’en assurer.
« Snowden ne fait pas l'histoire, il la permet » Le lanceur d’alerte Edward Snowden, le juriste anti-corruption Larry Lessig et la députée pirate Birgitta Jonsdottir. Trois personnages qui luttent contre les « ennemis intérieurs » de la démocratie, et qui ne s’étaient jamais rencontrés. C’est chose faite avec le documentaire Meeting Snowden de Flore Vasseur, qui a filmé leurs échanges à Moscou, en décembre 2016. Rencontre avec une réalisatrice (très) engagée, à l'occasion de la diffusion du film sur Arte, ce 10 juin à 23h55.
« Nothing to hide » : n'avoir « rien à cacher » n'est pas un argument « Je n’ai rien à cacher », « je n’ai rien de fait de mal ni d’illégal donc peu importe si on m’espionne ». C’est l’argument auquel se heurtent systématiquement les défenseurs de nos libertés numériques. Mais n’avoir « rien à cacher », et accepter de livrer toutes ses données à Facebook, Google et à une multitude de services « gratuits » tout en sachant, de façon plus précise depuis les révélations d’Edward Snowden, que ces données alimentent directement la surveillance de masse : est-ce vraiment un raisonnement tenable sur le long terme ? Est-ce la société que nous voulons ?
Données personnelles : les Français de plus en plus inquiets Un sondage réalisé par l’institut CSA montre que, contrairement aux idées reçues, les plus jeunes sont au moins aussi inquiets sur ce point que leurs aînés. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Martin Untersinger Les Français s’inquiètent du sort réservé à leurs données personnelles sur Internet, selon un sondage réalité par l’institut CSA, publié mercredi 20 septembre. 28/1 journée de la protection des données personnelles : Conseils aux bibliothécaires – Biblio Numericus Si vous avez l’habitude de lire mon blog, vous savez que j’accorde une grande importance à la question de la vie privée et de la protection des données personnelles en ligne. Je pense que les bibliothèques ont un rôle important à jouer dans ce domaine et plus particulièrement dans un contexte de renforcement de lois liberticides votées ces dernières années. Je vous invite d’ailleurs à lire le récent communiqué de l’Association des bibliothécaires de France sur la capacité des bibliothèques à être des lieux où on peut s’informer librement. On entend parfois des phrases aussi profondes que la réflexion d’un légumineux qui défendent l’idée que si on n’a rien à cacher, il n’y a pas de problème à ce que les GAFAM et les agences de renseignements gouvernementales observent nos moindres faits et gestes. A ce raisonnement fallacieux, Edward Snowden avait répondu : Des bibliothécaires s’organisent déjà pour promouvoir le respect de la vie privée des utilisateurs des bibliothèques.