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Ces ados qui refusent l’hyperconnexion

Ces ados qui refusent l’hyperconnexion
Temps de lecture: 10 min 81% des 13-19 ans possèdent leur propre smartphone, selon l’édition 2017 de l’étude Ipsos «Junior Connect’». Selon cette même enquête, les jeunes de cette tranche d’âge passent en moyenne 15h11 par semaine sur internet… notamment sur les réseaux sociaux: une étude réalisée par l’association Génération numérique en janvier 2017 montre que chez les 11-14 ans, 68,12% des filles et 59,82% des garçons sont inscrits à un ou plusieurs réseaux sociaux. Chez les 15-18 ans, ce chiffre monte à 92,62% pour les filles et 90,03% pour les garçons. On s'en doutait un peu, les ados vivant sans smartphone et/ou sans réseaux sociaux sont donc bien loin d’être majoritaires. Parmi eux, se trouvent des «déconnectés» qui n'ont pas choisi de l'être. Plus étonnant, il y a ceux qui refusent tout à fait délibérément une ou plusieurs formes de connexion. Ne pas perdre son temps Alors, pourquoi certains adolescents préfèrent-ils être un peu moins connectés que leurs amis? Un choix difficile?

http://www.slate.fr/story/152756/ados-refus-hyperconnexion

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Les usages des 10-13 ans, ces clandestins du web social Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Prospective et MediaLab de l'Information Bien que légalement ils ne devraient pas y être, il n'est un secret pour personne que les moins de 13 ans ont investi les réseaux sociaux en mentant sur leur âge pour s'inscrire : les 7-12 ans passent 6h10 connectés chaque semaine, un chiffre en hausse de 30 minutes par rapport à 2016 et 45 minutes par rapport à 2015 selon Ipsos. Très influente bien que clandestine, cette « génération tête baissée » fascine par ses usages des plateformes que l'agence Heaven décrypte dans son deuxième baromètre « Born Social »*. Qui sont les clandestins des réseaux sociaux ? L'inscription sur les réseaux sociaux est déjà majoritaire dès la 5e (62,3%) et incontournable à la fin du collège, à 85,4% d'inscrits.

Numérique éducatif et interdiscursivité : comment la circulation de mots d’ordre contribue à la mobilisation des acteurs 1En mai 2015, le ministère français de l’Éducation nationale inaugure un Plan numérique pour l’éducation qui décline un ensemble de mesures destinées à transformer les pratiques d’enseignement par l’usage d’outils et de ressources numériques. Le site internet1 qui en constitue la vitrine publique affiche le slogan suivant : « L’école change avec le numérique ». Le site agrége des supports de communication, parmi lesquels une infographie titrée « Le choix du numérique. Pourquoi ? » Figurent en-dessous plusieurs cartouches2, dont l’un présente, sous forme de coches, une liste d’éléments présentés comme consubstantiels au numérique : « interactivité », « collaboration », « créativité », « engagement personnel des élèves ».

« Nous et le numérique, expliqué à nos profs ! » : retour sur la journée d’idéation pour la formation au numérique « Nous et le numérique, expliqué aux profs novices », voici en résumé la ligne directrice qu’ont suivie les élèves de deux classes de 5ème jeudi dernier, le 12 octobre, lors de la journée d’idéation pour la formation au numérique, réalisée dans le cadre du projet eRISK soutenu par la Fondation MAIF et accompagnée par la CNIL, les CEMEA, la MGEN et les partenaires de l’éducation populaire. Le choix d’impliquer ces élèves âgés de 12 à 13 ans s’est révélé particulièrement intéressant pour en apprendre davantage sur les représentations, connaissances et usages numériques de ces jeunes à l’esprit vif, déjà très informés, dotés d’un vocabulaire souvent expert et de regards avisés, très critiques vis à vis de la publicité, des arnaques, et du monde des adultes. Des risques dont ils ont pour la plupart déjà bien conscience… Les discours de ces élèves sur les applications se sont révélés très « genrés » : Musical.ly et Candy Crush chez les filles, Minecraft et GTA chez les garçons.

Addiction à la technologie : la faute aux designers ? C’est un sujet essentiel sur lequel vont plancher professionnels et chercheurs lors d’Ethics by Design, la première conférence française dédiée à la conception numérique durable, qui se tient ce vendredi 12 mai à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon. Au coeur de cette journée de réflexion, l’idée que nos comportements compulsifs et addictifs envers le numérique, et nos smartphones en particulier, sont étroitement liés à la responsabilité de ceux qui en conçoivent les interfaces. Autrement dit : si vous ne lâchez pas votre téléphone, c'est aussi de leur faute. Les Français consultent leur smartphone 26,6 fois par jour. Présentation de l'ouvrage "Communs du savoir et bibliothèques" Mardi 14 onovembre aura lieu à la Bibliothèque nationale de France, de 17h à 18h30, une conférence pour présenter l’ouvrage « Communs du savoir et bibliothèques » avec Lionel Dujol et Silvère Mercier. Présentation : Le terme de communs du savoir désigne une activité collective et horizontale visant à créer, maintenir et offrir des savoirs en partage, qu’autorise aujourd’hui le développement du numérique. L’accès au savoir est un droit fondamental et la mission des bibliothèques est de développer un tel partage. Mais, en parallèle, une série de stratégies technique, économique ou juridique, dites enclosure visent à limiter la circulation de ces communs du savoir.

Eric Sadin, philosophe et écrivain : "Nous défaire de la fascination pour le numérique" Eric Sadin, dans son dernier livre, La Silicolonisation du monde, s'alarme de l'impact du technolibéralisme sur nos vies. (Bernard Bisson pour le JDD) Bientôt tous esclaves des nouvelles technologies? Devenir un utilisateur averti du web se joue au début du collège Ado-Numericus geek ou simple consommateur du web ? L’adolescent d’aujourd’hui est au centre de nombreux débats sur ses pratiques numériques. On fait le point. Deux mesures concernant les jeunes et leur usage du portable et des réseaux sociaux ont suscité des débats sur leur pertinence : l’interdiction du portable au collège, et dans le projet de loi consacré à la protection des données la volonté de renforcer le contrôle sur l’inscription aux réseaux sociaux : âge minimum de 16 ans et autorisation nécessaire des parents. Ces débats m’ont amené à m’interroger sur les usages numériques des adolescents. Plus précisément, je me suis dit que pour juger de la pertinence de ces mesures, j’avais besoin d’avoir des réponses à trois questions :

Document de collecte Voilà presque un an avaient lieu les journées professionnelles de l'ANDEP. J'y ai alors animé un atelier atour du document de collecte dans lequel je suis revenue notamment sur l'appropriation collective de questionnements liés à la recherche d’informations et la didactisation de la notion de document de collecte. Durant l'atelier nous avons réfléchi à la constitution d'une grille d’évaluation. Le texte ci-dessous a été publié sous la licence CC BY-NC-SA dans les actes du colloque, qu'il est encore possible de commander via le site de l'ANDEP. L’objectif de cet atelier est de replacer le document de collecte dans un cadre plus large que la pratique du copier-coller à laquelle il est associé. Dans sa mise en œuvre, il renouvelle des pratiques liées à la recherche documentaire, fondement de notre enseignement.

Biens communs : un outil politique pour repenser notre rapport à la technologie « On a tous tendance à dire que le numérique change nos manières de produire, de nous déplacer, d’imaginer… Mais nous devons rester prudent quand nous convoquons cet imaginaire de la révolution », estime Valérie Peugeot (@valeriepeugeot), chercheur à Orange Labs, présidente de l’association Vecam, membre du Conseil national du numérique et rapporteuse du remarqué rapport sur l’inclusion numérique, sur la scène des Entretiens du Nouveau Monde industriel où elle était invitée à intervenir (voir sa présentation). Or, on ne peut pas en rester à ce constat. « Nous avons besoin de repenser la technique comme un objet politique à part entière, et ce d’autant que nous sommes dans une période où les mêmes outils peuvent nous amener vers des modèles de société très différents, à l’image des Big Data ». Il faut rappeler à la suite d’Alain Desrosières dans La politique des grands nombres, que les statistiques elles-mêmes ont été créées dans une perspective darwinienne voire eugéniste.

Veille et Analyses de l'ifé EMI : partir des pratiques des élèves N°115, janvier 2017 portrait Auteur(s) : Joubaire Claire Télécharger la version intégrale du dossier (version PDF) Résumé : Apprenez à lire une URL Vous voulez sauver des chatons ? Nous aussi. Tout le monde aime les chatons. Cet article ne vous dira pas comment faire. Mais il vous apprendra (ou vous permettra d’apprendre à votre neveu) comment lire une adresse web. Ce qui est, n’en doutons pas, indispensable lorsque l’on veut sauver des chatons.

Les loisirs devant écran des jeunes. Usages et mésusages d'internet, des consoles vidéo et de la télévision Ces dernières années ont été marquées par le développement significatif de nouveaux médias, à l’image d’internet ou de la téléphonie par exemple. La diffusion de ces nouvelles technologies a permis à des millions de personnes de découvrir et de se familiariser avec l’outil informatique, internet ou à la téléphonie. Cependant, au-delà des enjeux économiques et sociaux que soulève cette révolution des médias, notamment l’augmentation du taux d’équipement des foyers et par là même la démocratisation de l’accès à ces outils, d’autres changements plus profonds se sont opérés, révélant ainsi un nouveau rapport aux médias. C’est d’autant plus le cas pour les adolescents d’aujourd’hui, nés dans un contexte marqué par « un paysage médiatique extrêmement diversifié » (Hersent, 2003).

Anne Cordier : Culture numérique : L'enseignant reste un passeur Quelles modifications le numérique apporte-il au développement intellectuel et personnel de l'enfant ? Quel doit être le rôle de l'enseignant? Et quelle place pour le professeur documentaliste ? Anne Cordier, auteure de "Grandir connectés", répond... Peut-on dire qu'aujourd'hui l'usage du numérique fait partie des rites de passage des jeunes ?

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