Grandir connectés, vraiment ? Entretien avec Anne Cordier. L’ouvrage collectif Digital Literacy : Curriculum Development and Implementation in European Countries est disponible en ligne. Anne Cordier, professeure des universités en sciences de l’information et de la communication à l’université de Lorraine et membre du Centre de recherche sur les médiations (CREM), a rédigé la contribution française à ce nouveau Yearbook du Cidree, réseau européen dont l’Institut français de l’éducation fait partie. Elle répond à nos questions. Votre contribution à l’ouvrage du Cidree s’intitule « From home to school, and vice versa?
Digital education in France ». Pourquoi avoir choisi cet angle ? Lorsque j’ai été sollicitée pour apporter ma contribution à l’ouvrage du Cidree sur la culture numérique du point de vue français, le titre m’est venu naturellement. Pour finir, quels sont vos chantiers de recherche actuels ? Pourquoi absorber les pratiques numériques personnelles des élèves dans la prochaine évolution institutionnelle de la formation des enseignants ? 1Dans la réforme des Écoles Supérieures du Professorat et de l’Éducation (ESPE), appelées à se transformer en INSP (Institut National Supérieur du Professorat), on affiche un certain volontarisme pour que les futurs professeurs 1) acquièrent une pédagogie active, 2) développent une pratique réflexive, 3) utilisent le numérique et 4) rapprochent leur réflexion en tant que praticien des travaux de la recherche.
Ces axes sont intéressants, mais il est à noter qu’ils étaient présents dans le référentiel commun de compétences des professeurs stagiaires de 2013 tout comme dans le Plan Numérique pour l’Éducation dont les ambitions étaient de faire adopter aux enseignants des usages pédagogiques du numérique. Grâce à notre cursus doctoral, nous pouvons nous placer en immersion (Le Crosnier, cité par Jenkins et al., 2017) dans notre activité professionnelle, la formation des enseignants, un sujet que nous appréhendons avec l’approche la moins déterministe possible. Followsophy, un podcast sur le numérique qui donne la parole aux ados ! Followsophy est une série de podcasts sur le numérique.
Ce sont des ados et préados qui chaque mercredi prennent la parole et partagent leurs expériences. D’une durée de 25 minutes à une heure, chaque podcast laisse la parole à un ado. On découvre ainsi comment Allyah lance une app contre le harcèlement, comment Gustave quitte les réseaux sociaux le temps de passer le bac ou comment Gustave est en train de vaincre sa phobie scolaire grâce aux jeux vidéo. 5 raisons pour lesquelles les enfants adorent toujours Snapchat. 10 ans que Snapchat a fait son apparition dans les smartphones des adolescent·es et l’appli continue de caracoler en tête du classement des applications préférés des (très) jeunes internautes.
Les moins de 13 ans en raffolent alors que les parents y sont généralement peu présents. Ceci expliquerait-il cela ?! Le succès fulgurant de TikTok n’y a rien changé, Snapchat reste l’application préférée des collégien·nes (voir graphique ci-dessus). Même celles et ceux qui n’ont normalement pas l’âge de s’inscrire sur un réseau social (et oui, c’est 13 ans) y sont présent·es en masse ou rêvent de s’y inscrire. Effets de l’exposition des enfants et des jeunes aux écrans. Les écrans font aujourd’hui partie du quotidien.
La littérature apporte des éléments contradictoires sur l’effet des écrans sur le développement cognitif de l’enfant, ses apprentissages, et sur les troubles de la santé mentale. Les effets sur le sommeil sont établis et sont plus importants si le temps d’utilisation augmente. Les comportements associés aux écrans sont responsables de l’augmentation du surpoids : prises alimentaires augmentées, temps de sommeil réduit et de qualité altérée. INJEP. Ce rapport de recherche vise à décrire, de manière résolument qualitative, les pratiques culturelles de jeunes de milieux populaires résidant dans les quartiers populaires de villes moyennes, aux abords de Paris et de Lyon – de la proche banlieue aux limites de l’agglomération.
Sondage : Instagram, toujours numéro 1 dans le cœur des jeunes. Depuis de nombreuses années, les réseaux sociaux ont une place importante dans la vie des jeunes.
Mais comment s’en servent-ils ? Découvrez les applications que la génération Z utilise le plus, le temps qu’elle y passe et bien plus encore à travers notre enquête menée auprès de 4682 répondants âgés de 16 à 25 ans ! Crédit Diplomeo. Étude sur les jeunes et les réseaux sociaux : 72 % des 16-18 ans n'utilisent pas Facebook. Découvrez comment la génération Z utilise les réseaux sociaux en 2021.
Chute libre de Facebook, montée en flèche de TikTok. © Diplomeo Cette étude a été menée par Diplomeo (groupe HelloWork, éditeur du BDM) auprès de 4682 répondants âgés de 16 à 25 ans entre décembre 2020 et janvier 2021. Ce que les adolescents font de leurs smartphones : le cas des colonies de vacances - Laboratoire d'Analyse et de Décryptage du Numérique. 40parents. Dopamine. Une mini-série pour décortiquer l'addiction aux applis mobiles. Article mis à jour le 21 août 2020 par Fidel Navamuel Comment nos applications mobiles préférées nous rendent-elles complètement accros ?
Comment se développe l’addiction aux applis mobiles chez nos élèves ? La réponse est simple. Parce qu’elles ont été conçues pour cela. C’est ce que démontre la web-série Dopamine diffusée l’an dernier par Arte. Je suis inexcusable d’avoir raté cette série de huit épisodes proposée par Arte avec le réseau Canopé l’an dernier. Hey mec, tu vis dans le monde ou pas ?! Adolescents et objets connectés - Université de Rouen Normandie. Hey mec, tu vis dans le monde ou pas ?!
Adolescents et objets connectés « Hey Mec, tu vis dans le monde ou pas ?! » : Cette réponse, c’est celle que Morgan, 17 ans, apporte lorsque je lui demande lors d’un entretien ce qu’il pense des discours alertant les internautes sur le contrôle opéré par les objets connectés. Lesjeunesetlenumerique.fr/ Explique à ton prof. La « génération iPhone » est-elle si différente des précédentes ? Elle les appelle « génération iGen » : nés à partir de 1995, « ils ont grandi avec les téléphones portables, avaient un compte Instagram avant d’entrer au lycée et ne se souviennent pas de l’époque avant Internet.»
Jean M. L'usage du smartphone et des réseaux sociaux chez les adolescents en 2018. L’usage des appareils mobiles et des plateformes sociales chez les adolescents provoque chez certains parents doutes et préoccupation. C’est pour cette première raison que l’institut Common Sense a mené une étude auprès de milliers d’adolescents entre 13 et 17 ans pour connaître leurs habitudes, leurs usages et leurs comportements sur leur mobile et les réseaux sociaux. Le centre de recherche a corroboré les données qu’il avait obtenu en 2012 à celles de 2018 pour déterminer l’évolution de l’expérience des adolescents. 81 % des adolescents utilisent les réseaux sociaux Sur la question de la consultation des réseaux sociaux, Common Sense note que les usages ont radicalement changé depuis 2012.
Si le nombre d’adolescents qui les utilisent est resté stable avec environ 81 % des interrogés, le nombre de jeunes consultant les réseaux sociaux plusieurs fois dans la journée a plus que doublé en 6 ans. Les adolescents sont aussi de plus en plus nombreux à posséder un smartphone. Les 11-18 et les réseaux sociaux. Les adolescents ont remplacé la lecture par les réseaux sociaux.
L'association américaine de psychologie a examiné le comportement d'un million d'enfants et adolescents sur 40 ans. Une durée et un panel assez exceptionnels. Conclusion de cette étude : la multiplication des écrans nuit bien à la lecture sur papier et même à la lecture tout court. Les jeunes concernés par ce suivi au long cours ont entre 14 et 18 ans et sont scolarisés de la huitième à la douzième dans le système américain, ce qui fait en gros de la troisième à la terminale en France.
Devenir un utilisateur averti du web se joue au début du collège. Ado-Numericus geek ou simple consommateur du web ? L’adolescent d’aujourd’hui est au centre de nombreux débats sur ses pratiques numériques. On fait le point. Ces ados qui refusent l’hyperconnexion. Temps de lecture: 10 min.
Les usages des 10-13 ans, ces clandestins du web social. Addiction à la technologie : la faute aux designers ? C’est un sujet essentiel sur lequel vont plancher professionnels et chercheurs lors d’Ethics by Design, la première conférence française dédiée à la conception numérique durable, qui se tient ce vendredi 12 mai à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon. Au coeur de cette journée de réflexion, l’idée que nos comportements compulsifs et addictifs envers le numérique, et nos smartphones en particulier, sont étroitement liés à la responsabilité de ceux qui en conçoivent les interfaces.
Autrement dit : si vous ne lâchez pas votre téléphone, c'est aussi de leur faute. Internet fait perdre 11 jours d'école par an. Veille et Analyses de l'ifé. Anne Cordier : Culture numérique : L'enseignant reste un passeur. Étude Ipsos : les jeunes, Internet et les réseaux sociaux. L’institut Ipsos a réalisé une étude pour mieux cerner l’usage des nouvelles technologies par les jeunes de moins de 19 ans.
Le constat est sans appel : l’hyper-connexion des jeunes s’intensifie. Quelles sont les pratiques numériques des jeunes (dossier) CEMEA - Enfants Ecrans Jeunes et Médias. Suite à la publication des résultats de la première enquête quantitative en 2014, des entretiens qualitatifs ont été conduits en mars 2015 auprès de 50 jeunes de 16-17 ans, fréquentant des filières professionnalisantes et ayant bénéficié du dispositif « Éducation aux écrans ».