Aux Etats-Unis, les jeunes préfèrent les SMS à une rencontre physique
Cette conclusion d’une étude concernant les adolescents est, il faut l’avouer, un peu effrayante… Et pourtant, les chiffres parlent d’eux-mêmes, un tiers des ados préfèrent les SMS à une rencontre physique. D’une courte tête pour le numérique C’est une étude qui se révèle particulièrement surprenante et qui devrait générer un grand lot de réactions. Elle a été réalisée aux Etats-Unis par l’organisation Common Sense Media sur des jeunes adolescents. Le premier chiffre qui surprend concerne donc la méthode préférée de communication entre les jeunes.
Les adolescents ont remplacé la lecture par les réseaux sociaux
L'association américaine de psychologie a examiné le comportement d'un million d'enfants et adolescents sur 40 ans. Une durée et un panel assez exceptionnels. Conclusion de cette étude : la multiplication des écrans nuit bien à la lecture sur papier et même à la lecture tout court.
Série « La famille Tout-Écran » - CLEMI
En partenariat avec le CLEMI et Réseau Canopé, la Caisse nationale des Allocations familiales (Cnaf) a donné vie à la « Famille Tout-Ecran » dans une série télévisée, diffusée sur les antennes de France télévisions depuis le 12 novembre. 15 épisodes, disponibles sur les sites du CLEMI et www.caf.fr ont été réalisés dans lesquels Myriam, Erwan et leurs trois enfants sont confrontés à une situation liée au numérique : fake news, rumeur, harcèlement, jeux vidéo…. Les écrans jouent un rôle central : ce sont eux qui délivrent les conseils sur les pratiques responsables. Cette famille n’est pas parfaite ni idéale, mais elle ressemble à celles que l’on connaît : recomposée mais soudée, connectée mais parfois dépassée, et surtout joyeuse, pleine de vie et désireuse de trouver des réponses aux questions que pose le monde numérique.
Pourquoi les collégiens préfèrent-ils Snapchat et ses messages fantômes ?
Les adolescents que j’ai rencontrés déclarent dans le questionnaire qu’ils utilisent principalement les réseaux sociaux pour communiquer avec leurs amis (77,1 %) ou leur famille (40,7 %). Quand ils ne communiquent pas ils suivent les publications d’autres collégiens (31,4 %) et l’actualité des célébrités (31,4 %). Ils y recherchent aussi de l’information (30,5 %) ou de l’entraide pour les devoirs (28,8 %). Snapchat est la plateforme préférée des adolescents français. Les adolescents y consultent très peu les contenus de Discover.
Espaces de discussion en entreprise : un vecteur de performance
Développer le dialogue au sein des entreprises, c’est une des tendances fortes du moment en matière de qualité de vie au travail. C’est aussi le sujet que l’Anact (Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail) a choisi de mettre au cœur de sa douzième semaine pour la qualité de vie au travail, qui s’est déroulée en juin dernier. Pour l'occasion, son directeur général, Hervé Lanouzière, a tenu à préciser : "Aujourd’hui, les salariés et les employeurs sont d’accord pour dire que les espaces de discussion manquent dans les entreprises. Le sujet intéresse à la fois les organisations syndicales et le Ministère du Travail, dans le cadre de la Loi sur le dialogue social." Alors qu’il existe déjà dans les entreprises des moments de discussion formalisés (entretiens individuels annuels, réunions du Comité d’Entreprise), que pourraient apporter ces "espaces de discussion" ? Renforcer le dialogue, une demande forte des salariés
Sur les réseaux sociaux, les jeunes trouvent des informations « que l’on ne voit pas ailleurs »
« Cela fait plusieurs années que je n’ai plus la télévision. » Depuis qu’il a quitté le domicile familial, en 2009, Quentin Duval, un ingénieur trentenaire, ne s’informe plus que par l’entremise de Facebook et des médias auxquels il est abonné. La démocratisation des smartphones – près de 95 % des 15-34 ans en sont équipés, contre 65 % dans le reste de la population – a sonné le glas du petit écran chez les jeunes. Si Adrien, lycéen de 15 ans, sacrifie encore au rite du « 20 heures », cela tient à une raison simple : « C’est le journal que mes parents regardent. Ils suivent très peu les chaînes d’information en continu.
La « génération iPhone » est-elle si différente des précédentes ?
Elle les appelle « génération iGen » : nés à partir de 1995, « ils ont grandi avec les téléphones portables, avaient un compte Instagram avant d’entrer au lycée et ne se souviennent pas de l’époque avant Internet.» Jean M. Twenge leur a consacré une vaste recherche et un essai paru l’été dernier aux Etats-Unis. Nous en avions déjà parlé sur Usbek & Rica, en nous faisant l’écho de sa thèse : les smartphones ont rendu les ados immatures et déprimés. Rien de moins ! La parution de la traduction française* de l'essai en version augmentée (d’une post-face de Serge Tisseron, notamment) nous a fait replonger dans ces questions encore largement insolubles.
Comment dynamiser les équipes autour de l'EMI ? : deux exemples en collège
Basée sur le document publié par l’UNESCO en 2011 et intitulé : Éducation aux médias et à l’information : programme de formation pour les enseignants, l’EMI a pour caractéristiques de concerner les professeurs de toutes les disciplines et de viser « une intégration dans le système éducatif » pour « atteindre des millions de jeunes ». En France, le référentiel des compétences des métiers du professorat et de l’éducation, paru au Journal Officiel du 8 juillet 2013, en reconnaît 4 essentielles aux professeurs documentalistes. Parmi celles – ci, celle qui arrive en premier est : « Maîtriser les connaissances et les compétences propres à l’éducation aux médias et à l’information« . Ainsi, le professeur documentaliste, doit être une personne ressource dans l’établissement scolaire pour la mise en place de l’EMI. Comment peut - il alors dynamiser les équipes autour de cette nouvelle discipline scolaire en construction ?
YouTubeurs et institutions : de nouveaux formats pour la médiation scientifique
Cet article a été co-écrit avec Julie Polge, chargée d’exposition scientifique à la Communauté Université Grenoble Alpes. En France, les vidéastes sur YouTube – les youtubeurs – spécialisés dans la vulgarisation sont actifs depuis une dizaine d’années déjà. A mesure qu’il a pris de l’ampleur, ce phénomène n’est pas passé inaperçu auprès des acteurs de la Culture scientifique, technique et industrielle (CSTI). Les musées, les établissements d’enseignement supérieur et de recherche, les Centres de CSTI (CCSTI) et les associations ont peu à peu investi ce nouvel espace de médiation, en produisant eux-mêmes des contenus et/ou en collaborant avec des youtubeurs. L’analyse des jeux, enjeux et stratégies d’acteurs engendrés par ces relations nouvelles a donné lieu à un premier travail de recherche exploratoire réalisé au printemps dernier.
Soutien social et espace de discussion du travail – Semaine de la Qualité de vie au Travail #QVT 2019
D’abord, intéressons-nous à la notion de soutien.Les recherches en psycho-sociologie estiment que le manque de soutien serait un des facteurs de stress au travail donc bel et bien un véritable levier pour favoriser le bien-être professionnel. Il est nommé soutien social car il sous entend que le soutien est ce que nous ressentons au contact de ceux qui nous entourent, c’est la relation d’aide donnée par les autres : collègues, managers, direction, clients, fournisseurs, familles, amis…etc.. Qu’entend-on par soutien ? Et bien je crois que c’est l’association de plusieurs choses. Mais je pense que ça passe d’abord par une écoute attentive, respectueuse et bienveillante, lorsque nous nous sentons comprimé-e-s par notre travail ou par notre vie personnelle.
Les moins de 13 ans plébiscitent toujours Snapchat, Instagram… et TikTok
Par Mickaël Mavoungou-Nombo et Barbara Chazelle, France Télévisions, Media Lab Des hors-la-loi sévissent sur les réseaux sociaux. Pas de panique, ils sont inoffensifs.
Devenir un utilisateur averti du web se joue au début du collège
Ado-Numericus geek ou simple consommateur du web ? L’adolescent d’aujourd’hui est au centre de nombreux débats sur ses pratiques numériques. On fait le point. Deux mesures concernant les jeunes et leur usage du portable et des réseaux sociaux ont suscité des débats sur leur pertinence : l’interdiction du portable au collège, et dans le projet de loi consacré à la protection des données la volonté de renforcer le contrôle sur l’inscription aux réseaux sociaux : âge minimum de 16 ans et autorisation nécessaire des parents.