L'euthanasie et la Religion - L'euthanasie est-elle éthique? Cette page vous présente le rapport euthanasie/religion, montrant ainsi une raison de polémique sur ce sujet. Euthanasie et catholicisme L’église catholique Romaine refuse à la foi l’acharnement thérapeutique, l’euthanasie active et l’euthanasie passive. On peut observer, à la lecture de son catéchisme, que les catholiques rejettent totalement l’euthanasie. « Quel qu’en soient les motifs et les moyens, l’euthanasie directe est moralement irrecevable. Elle constitue un meurtre gravement contraire à la dignité de la personne et au respect du Dieu Vivant, son créateur. » On peut donc comprendre, grâce à cet extrait du catéchisme, que les catholiques pensent que Dieu donne la vie et donc, que Lui seul peut la reprendre. « Même si la mort est considérée comme imminente, les soins extraordinaires donnés à une personne malade ne peuvent être légitimement interrompus. Les catholiques semblent donc se positionner contre l’euthanasie mais, néanmoins, d’autres témoignages sont plus nuancés.
Mes 14 bonnes raisons de dire non à l'euthanasieKoztoujours Et voici notre bonne Toussaint, désormais flanquée d’Halloween et de la prétendue « journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité ». Et voilà le marronnier, particulièrement de saison : l’euthanasie, et son sondage mortifère. Oublions la belle promesse de la Toussaint, nous ne débattrons plus désormais ces jours-ci que du nouvel élargissement de l’euthanasie. En ce 2 novembre, jour des morts, on peut désormais se souvenir qu’ils auraient tout de même pu partir plus tôt. Cette année, l’information se répand : 94% des Français sont favorables à l’euthanasie et l’ADMD – c’est un autre marronnier – « réclame un débat ». Voilà mes quatorze bonnes raisons de m’opposer à l’euthanasie. Une société ne rompt pas avec l’interdit de donner la mort sans conséquences. On ne doit pas se résoudre à l’impuissance. p style= »text-align: center; »>* * * crédit photo : Adrián Afonso
Point de vue religieux sur le suicide Le suicide est un acte traditionnellement condamné par les doctrines religieuses. En effet, si le fait de se suicider est d'abord un acte contre soi-même, dans certaines conceptions religieuses la destinée de l'homme appartient à Dieu et le suicide constitue alors une rupture dans la relation de l'homme avec la souveraineté de son Dieu. Dans d'autres cas, l'acte est plus simplement considéré comme une action négative. Bouddhisme[modifier | modifier le code] Selon les enseignements de Bouddha, ce qu'un individu fait à tout moment aura une conséquence sur son avenir, dans cette vie ou dans la suivante (voir le principe de la réincarnation). Le premier précepte des bouddhistes étant d'empêcher la destruction de la vie, y compris la sienne, le suicide est clairement considéré comme une forme d'action négative entraînant un karma négatif, mais moins grave que le meurtre[réf. nécessaire]. En revanche l’acte d’assistance au suicide est assimilé au meurtre d’un point de vue religieux.
Aide médicale à mourir: comment se dérouleront les derniers instants? Avec l’aide médicale à mourir qui sera prochainement offerte au Nouveau-Brunswick, nombreux sont ceux qui se demandent avec justesse de quelle façon sera administrée cette aide médicale et quel sera le décorum qui entourera cette étape ultime de la vie. Le guide sur l’aide médicale à mourir du Collège des Médecins et Chirurgiens du Nouveau-Brunswick demeure pour l’instant plutôt vague au sujet de la méthode d’assistance pour mourir. Le Collège estime que les méthodes devront s’appuyer sur les normes courantes et sur les volontés du patient et que la décision de la Cour suprême laisse entendre que deux méthodes sont acceptables, soit l’utilisation de la voie orale ou la voie intraveineuse. «Les médecins du Nouveau-Brunswick font équipe avec les patients afin de choisir leurs soins et cela ne changera pas une fois que la législation fédérale sur l’aide médicale à mourir sera en place», a indiqué John Whelan, le président de la Société médicale du Nouveau-Brunswick.
Aide médicale à mourir et suicide assisté Aide médicale à mourir L'aide médicale à mourir est un concept introduit au Québec dans le cadre de la réflexion ayant mené au projet de Loi concernant les soins de fin de vie [Lien externe]. Il s'agit d'une forme d'euthanasie, c'est-à-dire un acte qui consiste à poser intentionnellement un geste dans le but de provoquer la mort d'une personne pour mettre fin à ses souffrances. Sa définition légale est la suivante : [...] un soin consistant en l'administration de médicaments ou de substances par un médecin à une personne en fin de vie, à la demande de celle-ci, dans le but de soulager ses souffrances en entraînant son décès. Il faut distinguer l'aide médicale à mourir, parfois appelée euthanasie active, de la cessation de traitement qui entraîne la mort, parfois appelée euthanasie passive. Il n'est question d'aide médicale à mourir que dans les cas où il est nécessaire de poser un acte supplémentaire, ayant spécifiquement pour but de causer la mort de la personne. Suicide assisté
Non à l'euthanasie et au suicide assisté: Aucune condition particulière ne les justifie - Campagne Québec-Vie Ce qui suit s'agit d'une version abrégée d’un mémoire présenté au Collège des médecins du Québec le 30 août 2009 par Joseph Ayoub, m.d. André Bourque, m.d, Catherine Ferrier, m.d., François Lehmann m.d., et José Morais,m.d.. Le mémoire a aussi reçu l’appui d’un nombre significatif de médecins de la province de Québec. Le débat sur la dépénalisation de l’euthanasie et du suicide assisté ne cesse de ressurgir au Canada et au Québec depuis les derniers vingt ans. L’adoption du projet de loi C-384 rendrait légal l’euthanasie et le suicide assisté au Canada. La très grande majorité des malades qui terminent leur vie dans un état de diminution physique et psychologique arrivent à la fin naturelle de leur vie dans un environnement de soutien et de palliation bien supérieurs à tout ce qu’on avait connu auparavant. Pour reprendre les mots de l’éthicienne Margaret Somerville, c’est la douleur qu’il faut tuer, pas le malade.
Aide médicale à mourir: des pour et des contre SHIPPAGAN – Le jugement de la Cour suprême du Canada est une avancée importante sur le plan de l’éthique de fin de vie, estime Valois Robichaud, gérontologue et fondateur de l’Association Jusqu’à la Mort Accompagner la Vie du Nouveau-Brunswick. Un jugement unanime rendu vendredi par la Cour suprême du Canada donne raison aux militants pro-euthanasie. Les adultes canadiens qui sont atteints de problèmes de santé graves et irrémédiables auront le droit de réclamer un soutien médical pour mettre fin à leurs jours. Les cas de deux femmes de la Colombie-Britannique, Kay Carter et Gloria Taylor, ont propulsé de nouveau le débat sur le suicide assisté à l’avant-plan de l’intérêt public. Les deux femmes, qui sont maintenant décédées, souffraient de maladies dégénératives et souhaitaient avoir le droit d’obtenir de l’aide médicale à mourir au Canada. «Je crois que c’est une avancée. «Il y a eu toute une évolution qui fait qu’aujourd’hui ce n’est pas un meurtre.» Opposition
L’euthanasie et l’aide au suicide au Canada 1 Définition du sujet En raison des progrès accomplis dans le domaine médical, il est désormais possible de prolonger la vie et de retarder la mort. Toutefois, la capacité de vivre plus longtemps s’accompagne souvent, chez ceux qui souffrent de maladies dégénératives ou incurables, d’une qualité de vie diminuée. Divers facteurs ont amené les gens à vouloir avoir leur mot à dire sur les décisions relatives à la vie et à la mort; mentionnons le désir de se voir épargner une longue agonie et une meilleure compréhension des moyens par lesquels la technologie médicale parvient à prolonger la vie et à influer sur sa fin. 2 Contexte et analyse 2.1 Historique L’euthanasie a beaucoup attiré l’attention des médias ces derniers temps; toutefois, ni cette pratique ni la controverse qui l’entoure ne sont nouvelles. L’intolérance à l’égard du suicide a commencé à prendre racine aux IIe et IIIe siècles de notre ère et elle est devenue de plus en plus marquée sous l’influence du christianisme. M. 241.
1)Les arguments favorables L'homme doit être le seul décideur des droits associé à son corps, seul maître de sa vie c'est la définition de la liberté individuelle. L'argument premier des partisans est le respect de la vie d'autrui, le patient doit être libre de son corps et de son esprit. C'est donc lui qui doit pouvoir décider de sa vie ou de sa mort. D'après certaine personne il doit pouvoir avoir le choix d'une mort digne qui serait désiré et décidé par lui même. Il pourrait, donc choisir d'arrêter les soins visant à le maintenir en vie, ou retarder sa mort. L'euthanasie ne représenterait pas seulement la fin d'une vie, mais pour certains une véritable libération, la fin de grandes souffrances.
L’aide médicale à mourir plus populaire Plus de six Canadiens par jour ont obtenu l’aide médicale à mourir au cours de la première moitié de l’année, révèle un bilan gouvernemental rendu public vendredi. Pas moins de 1179 décès médicalement assistés ont eu lieu au pays entre le 1er janvier et le 30 juin dernier, selon le deuxième rapport intérimaire publié par Santé Canada depuis l’adoption de la législation en juin 2016. « Ça illustre que l’aide médicale à mourir répond vraiment à un besoin, et que c’est une réforme qui était absolument nécessaire pour respecter la dignité des gens », estime la députée de Joliette, Véronique Hivon, qui a piloté le projet de loi sur les soins de fin de vie à Québec. Photo d'archives, Simon Clark Véronique Hivon, députée de Joliette Il s’agit d’un bond de 46,8 % comparativement aux six derniers mois de 2016, durant lesquels 803 patients s’étaient prévalus de l’aide médicale à mourir. « C’est tout à fait normal, puisque la loi fait tranquillement son chemin dans la tête des gens », explique-t-il.
-Aide au suicide définition- Dispositif d'aide au suicide utilisé à quatre reprises en Australie entre 1995 et 1997 L'aide au suicide, ou suicide assisté, désigne l'acte de fournir un environnement et des moyens nécessaires à une personne pour qu'elle se suicide. L'aide au suicide est différente de l'euthanasie[1]. Il convient de distinguer, suivant les motivations et le cadre dans lequel ils se déroulent, « l'aide au suicide simple » du « suicide médicalement assisté ». Le terme de suicide possédant une connotation fortement péjorative, il est fréquent que d'autres termes soient employés tels que : « aide à mourir », « aide à la fin de vie », « mourir dans la dignité », etc. Un petit nombre de pays ont légalisé certaines formes d'aide au suicide, dans un cadre médicalisé et réglementé. L'aide au suicide ou le suicide assisté se produit lorsqu'un individu qui souhaite se donner la mort demande et obtient l'assistance d'un autre individu pour mettre fin à ses jours. Terminologie[modifier | modifier le code]
2)Les arguments contres D'autres contre-attaquent en disant que l'euthanasie peut-être assimilée à un suicide ou un meurtre. Or le suicide est considéré comme rabaissant pour le patient lui même. L'euthanasie active doit donc rester interdite. Ces personnes n'accepteraient aucune exception, car il pourrait y avoir des débordements et il serait donc très difficile de les contrôler. Les détracteurs affirment que les personnes malades, en proie à des souffrances terribles et répétées dans un état de dépression, ne pourraient pas être en état de prendre une décision définitive sur leur mort. Le serment d'Hippocrate dit même qu'un médecin « ne provoquera jamais la mort délibérément » Or l'euthanasie c'est provoquer la mort.
Aide médicale à mourir: choisir de partir en douceur Samedi seront célébrées les funérailles d’Alain Michaud. Âgé de 56 ans et atteint d’une maladie dégénérative et incurable, l’homme de Rivière-du-Loup a choisi de mettre fin à ses souffrances par l’aide médicale à mourir. Depuis juin 2016, plus de 45 personnes du Bas-Saint-Laurent ont terminé leurs jours de cette façon. «Je vais toujours admirer le courage qu’il a eu de dire, c’est là que ça se fait», soutient Judith Pelletier, l’épouse de M. Michaud. Le diagnostic est tombé en avril dernier. Dès les premiers jours, le sujet de l’aide médicale à mourir a fait surface: «Il disait : "moi je ne serai jamais capable de demander ça. Mais plus les mois avançaient, plus son état se détériorait. C’est le 25 janvier que la route d’Alain Michaud s’est terminée, chez lui, entouré de ses proches. Aujourd’hui, elle veut rassurer les patients et les familles qui traverseront eux aussi ce processus: «C’est tellement en douceur, il est parti dans son sommeil.