Des mouchards cachés dans vos applications pour smartphones
Des dizaines de sociétés s’insèrent dans des applications banales pour collecter des données, amassant des informations sur des millions de Français. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Martin Untersinger Par dizaines, ils se nichent dans des applications mobiles utilisées quotidiennement par des millions de Français. Ils capturent discrètement des données, souvent personnelles, sans que les utilisateurs n’en soient nécessairement conscients, alimentant au passage une industrie opaque et méconnue.
Facebook change de stratégie contre les fake news
Facebook ne marquera plus les articles de désinformation avec un indicateur rouge. Cela fera bientôt un an que la polémique concernant les fake news sur Facebook a commencé. Et aujourd’hui, le numéro un des réseaux sociaux annonce un changement de stratégie concernant les mesures qu’il prend contre la propagation de ces articles de désinformation. L’une des premières choses que Facebook a faites afin de limiter la portée fake news était de travailler avec des médias et des organismes spécialisés dans le fact-checking pour identifier ces articles trompeurs.
Apprendre à coder et programmer : 50 ressources pour les enfants et les ados
Voici plus de 100 ressources, mises à jour, pour apprendre à coder, découvrir la robotique et l’électronique avec des cours en ligne, applications, ateliers, livres, robots, kits, jeux, vidéos Youtube… L’offre de ressources pour découvrir la programmation informatique et approfondir ses connaissances sur le sujet est de plus en plus riche. Les enfants, adolescents mais aussi les parents peuvent s’exercer désormais de multiples manières, grâce à des jeux, à des robots programmables, dans des ateliers ou en ligne, seul ou à plusieurs. C’est pourquoi il nous a paru utile de réunir dans un seul article l’ensemble des ressources que nous avons découvert et testé. Cette liste a été mise à jour le 21 janvier 2021.
Plusieurs centaines de sites enregistrent l’intégralité des actions de visiteurs
Une étude menée par des chercheurs de l’université de Princeton montre que des sites très populaires recourent à des scripts qui enregistrent le moindre mouvement de souris. La pratique s’appelle session replay, littéralement « rejouer une session ». Elle consiste à enregistrer l’intégralité des actions d’un visiteur sur un site Web : les endroits où il clique bien sûr, mais aussi ses mouvements de souris, ce qu’il ou elle tape dans un formulaire de série et à quelle vitesse… Des données qui permettent de « revoir », en vidéo, comment un internaute s’est comporté en reproduisant l’intégralité de sa session sur le site. Prisée des ergonomes et des personnes qui cherchent à améliorer le fonctionnement de leur site, la pratique est le plus souvent réalisée à l’insu des internautes. Failles de sécurité En théorie, les données collectées par ces outils de session replay – édités notamment par des entreprises comme Yandex, FullStory, Hotjar, ou Clicktale – doivent être anonymisées.
Le modèle Snapchat pour lutter contre les fake news
L'appli s'érige en contre-modèle anti-Facebook. Rien ne prédestinait Snapchat — l’appli où règne en maître Jeremstar — à devenir un modèle de lutte contre les fake news. C’est pourtant l’idée que tente de faire passer son fondateur Evan Spiegel. Dans un post de blog, il rejette le modèle Facebook, qui a permis la circulation de nombreuses fausses informations, et dessine une nouvelle écologie des réseaux sociaux à la sauce Snapchat: «Les médias sociaux encouragent les “fake news” : un contenu destiné à être partagé par des amis n’est pas nécessairement un contenu destiné à délivrer de l’information juste. Après tout, combien de fois avez-vous partagé un article sans même prendre la peine de le lire ?
Fake news : et si la solution passait par un vaccin ?
Oui, et si la solution à la désinformation passait par un vaccin provoquant des anticorps dans l’esprit des gens, comme un déclencheur qui leur dirait : « Attention, vous avez déjà vu ce type de mécanisme à l’œuvre, méfiez-vous ! » Comment ? En les incitant à créer eux-mêmes des fake news afin qu’ils soient immunisés. Pour créer ces anticorps, il faudra donc s’inoculer une petite dose du virus, a expliqué vendredi à Lille le Néerlandais Ruurd Oosterwoud, fondateur de DROG, qui produit des fake news à la pelle, ou plutôt apprend aux autres comment en fabriquer, à comprendre les techniques de viralité et leur impact. « La plupart du temps, les initiatives contre la désinformation ne marchent pas.
Fleurs, aliments, œuvres d’art… les autres choses qu’il est possible de « shazamer »
Après la création de Shazam, en 1999, de nombreuses applications ont tenté d’étendre son concept à d’autres objets que la musique. S’il était difficile pour les créateurs de logiciels et d’applis de s’inspirer de Shazam à son lancement, en 1999, les progrès de l’intelligence artificielle dans le domaine de la reconnaissance d’images, grâce au deep learning, une méthode d’apprentissage des machines, ont changé la donne depuis une dizaine d’années. Aujourd’hui, la plate-forme de reconnaissance de chansons, dont le rachat par Apple a été annoncé lundi 11 décembre, affirme que son application a été téléchargée un milliard de fois. Et comme « ubériser » ou « googliser », « shazamer » est désormais un véritable concept.
Les relations incestueuses entre fake news et publicité. The Conversation, Août 2017
C’est le nouveau fléau de la presse en ligne, des réseaux sociaux et même du monde politique. Les fake news, ou fausses nouvelles en bon français, pullulent sur Internet et sont largement relayées par les réseaux sociaux. Les récentes initiatives lancées par Facebook ou Le Monde ont encore du mal à faire face à ce phénomène de masse.
Le scandale Facebook pose avant tout une question politique
D’abord il y a l’évidence. A l’évidence, quiconque peut disposer d’une partie substantielle et suffisamment ciblée des données collectées et agrégées par Facebook dispose d’un outil d’influence absolument redoutable et tout à fait inédit à l’échelle de l’histoire de l’humanité et de la manipulation de l’opinion. Quantitativement et qualitativement, jamais aucun média n’avait été en capacité de disposer d’autant de données privées et intimes sur autant de personnes en temps réel et à flux constant (plus de 2 milliards d’utilisateurs).«Une version postmoderne de la Stasi», pour reprendre la formule de Julian Assange.