Quand la donnée perturbe le rapport des professionnels à la connaissance : les évolutions de la culture de l’information
Partagée ou experte, la culture de l’information s’est cristallisée autour des discours sur la société de l’information et la lutte contre la fracture ou la fragmentation numérique. Cependant, depuis quelques années, on voit surgir un pôle qui semble absorber toutes les pratiques et tous les discours, celui du numérique. Qu’il s’agisse d’information pour comprendre le monde, pour apprendre ou pour travailler, elle passe nécessairement désormais par l’usage de technologies numériques, tant au niveau des techniques, que des contenus ou des dispositifs dédiés. Un glissement s’est ainsi opéré, jusqu’à ce que l’on puisse aujourd’hui s’interroger sur le statut de l’information, qui paraît avoir disparu dans le tout “numérique”. Ce glissement n’est pas anodin et il imprègne profondément les sciences de l’information et de la communication.
Quand je serai grand, je serai youtubeur
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Agathe Charnet « L’univers des grandes écoles étant très particulier, j’ai décidé de faire une vidéo pour tout vous expliquer. » Kevin Tran, 24 ans, est étudiant ingénieur à Telecom SudParis, mais son quotidien est loin d’être uniquement consacré aux études et révisions. Depuis 2012, aux côtés de son jeune frère Henry, élève en classe préparatoire de commerce, il anime sur YouTube la chaîne humoristique Le Rire jaune, suivie par 2,9 millions d’abonnés et qui totalise 322 millions de vues. Dans de courtes vidéos, le tandem fait vibrer la Toile de ses sketchs consacrés au bac ou aux « pires techniques de drague ». « Je passe mes journées à écrire, monter et filmer mes vidéos, explique le jeune homme qui est une semaine par mois à l’école et achève sa formation en alternance au sein de sa propre société. Je développe également des projets parallèles à YouTube, donc on peut dire que ça me prend tout mon temps. »
Facebook, voyage au cœur de la machine à fausses informations
« Le Monde » a repéré près de 3 000 messages diffusant de fausses informations sur le réseau social, qui permettent de mieux comprendre ce phénomène. Le Monde | 19.12.2017 à 06h38 • Mis à jour le 19.12.2017 à 09h37 | Par Adrien Sénécat « Protéger notre communauté est plus important que le fait de maximiser nos profits. » Souvent accusé de traiter avec dédain plusieurs problèmes affectant l’intégrité de sa plate-forme, le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, s’efforce depuis plusieurs semaines de convaincre l’opinion publique du contraire. Par exemple en publiant, le 1er novembre, un long message où il défend les efforts de son entreprise contre « les fausses informations », « les messages haineux » ou encore « le harcèlement ».
Faux témoignages, caméras cachées : comment le « Washington Post » a géré une campagne de déstabilisation
Dans un rare exercice de « métajournalisme », le quotidien a raconté comment une femme travaillant pour une organisation conservatrice a tenté de manipuler des journalistes. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Luc Vinogradoff Depuis le début de la semaine, le Washington Post révèle, à la manière d’un feuilleton, comment ses journalistes ont évité de se faire piéger par une femme tentant de se faire passer pour la victime d’un viol perpétré par un homme politique républicain. Au fur et à mesure des articles, on découvre qu’il ne s’agissait pas d’un incident isolé ou d’une mauvaise blague. La supercherie, méticuleusement préparée, faisait partie d’une campagne de déstabilisation bien plus large organisée par Project Veritas, une organisation conservatrice dont le but avoué est de tendre des pièges à des médias mainstream pour ensuite les discréditer publiquement. « L’essence de ce complot a été de nous tromper et de nous ridiculiser », écrit le directeur de la rédaction du Post, Marty Baron.
Journée d’étude GRCDI-ESPE Caen et Rouen : “L’EMI en questions : enjeux, prescriptions, contenus, apprentissages”
Le vendredi 18 mars 2016, à l’ESPE de Caen, aura lieu la deuxième journée d’étude, co-organisée par le GRCDI (Groupe de Recherche sur les Cultures et la Didactique de l’Information), l’ESPE de Caen et l’ESPE de Rouen : “L’EMI en questions : enjeux, prescriptions, contenus, apprentissages”. Depuis son inscription dans la Loi de Refondation de l’École de 2013, son arrivée comme domaine d’enseignement et sa possible inscription dans les EPI (Enseignements Pratiques Interdisciplinaires) à la rentrée 2016, l’EMI (Éducation aux Médias et à l’Information) fait l’objet de nombreux débats dans le champ éducatif. Ce qui semble d’abord une volonté institutionnelle relayée par des acteurs, enseignants et associations, s’inscrit aussi dans un mouvement plus large de réflexion sur les compétences nécessaires aux jeunes, dans un monde en « régime numérique ». Une première conférence explorera ainsi cette fabrication des savoirs scolaires en s’appuyant sur des cas précis. Programme de la journée
Enquête sur les pratiques numériques des étudiants de 18 – 25 ans – PLATEFORM
Enquête sur le niveau de culture numérique des étudiants à l’Université A chaque rentrée universitaire à ‘lUCO de Nantes, je propose aux étudiants de 1ere année en Information-Communication un questionnaire sur leurs pratiques numériques et leurs connaissances en culture numérique, que je compare aux récentes enquêtes et statistiques sur les usages du numérique par les jeunes de 18 à 25 ans. Il existe encore malheureusement assez peu d’études sur les pratiques et les usages du numérique par les étudiants, alors que paradoxalement, ils sont censés l’utiliser au quotidien dans leurs études, pour la recherche d’information, suivre l’actualité, rédiger des dossiers, collaborer entre eux, communiquer avec l’université et avec les enseignants, rechercher des ressources, un stage, une formation, etc. Dans cette enquête, nous avons ciblé des étudiants, entre 17 et 25 ans de l’UCO de Nantes, pour qui j’enseigne la culture numérique et la préparation à la certification PIX. La mobilité en priorité
Les Français sont les Européens qui utilisent le moins les réseaux sociaux
Eurostat publie une étude intéressante sur les femmes et les hommes en Europe. Un focus est consacré à l’usage d’Internet et permet de comparer les habitudes des Français à celle des autres pays de l’Union Européenne. Réseaux sociaux : la France à la dernière place
Neymar au PSG : un cas d’école sur l’e-réputation
C’est le casse footballistique du siècle ! Le 3 août 2017, à 21h30, marque le transfert de Neymar da Silva Santos Junior, dit Neymar Jr, la star brésilienne du football vers le PSG pour cinq ans, contre 220 millions d’euros aisément déboursés par le club. Neymar – la perle des réseaux sociaux Au-delà d’un transfert record (Statista, 2017), d’un salaire annuel faramineux (30 millions d’euros), et de généreuses retombées fiscales pour le gouvernement français (300 millions d’euros sur cinq ans), le cas Neymar Jr est intéressant, qualifié de pépite marketing !
Notions informationnelles et programmes scolaires du collège
Le GRCDI publie un travail de recherche, mené par quatre de ses membres (Gildas Dimier, Elisabeth Schneider, Alexandre Serres et Angèle Stalder) avec le soutien de tout le groupe, sur la présence des notions informationnelles dans les programmes du collège. Ce rapport, intitulé « Notions informationnelles et programmes scolaires : une présence renforcée au collège, mais pour quelle visée didactique ? », est divisé en deux parties, que l’on trouvera sur HAL, dans la nouvelle collection « Séminaire GRCDI » : – « Partie 1 : Présence des notions informationnelles dans les nouveaux programmes du collège », disponible sur : – « Partie 2 : Comparaison des programmes du collège 2008 et 2015 », disponible sur :
Le selfie chez les adolescents et les jeunes adultes
Sommaire Qu'est-ce que le selfie ?Existe-t-il une typologie ?A qui s'adresse le selfie ?Comment expliquer ce phénomène ? Quels changements dans la manière de communiquer ?
Ces ados qui refusent l’hyperconnexion
Temps de lecture: 10 min 81% des 13-19 ans possèdent leur propre smartphone, selon l’édition 2017 de l’étude Ipsos «Junior Connect’». Selon cette même enquête, les jeunes de cette tranche d’âge passent en moyenne 15h11 par semaine sur internet… notamment sur les réseaux sociaux: une étude réalisée par l’association Génération numérique en janvier 2017 montre que chez les 11-14 ans, 68,12% des filles et 59,82% des garçons sont inscrits à un ou plusieurs réseaux sociaux. Chez les 15-18 ans, ce chiffre monte à 92,62% pour les filles et 90,03% pour les garçons. On s'en doutait un peu, les ados vivant sans smartphone et/ou sans réseaux sociaux sont donc bien loin d’être majoritaires. Parmi eux, se trouvent des «déconnectés» qui n'ont pas choisi de l'être.