Première évaluation internationale des compétences collaboratives des élèves C'est un puissant appui à l'enseignement des compétences sociales à l'école que l'OCDE apporte avec ce nouveau volume de Pisa 215. Cette nouvelle évaluation incluse dans Pisa 2015 montre la capacité des élèves à travailler ensemble en collaboration. Une compétence qui semble à l'OCDE nécessaire pour s'insérer dans une économie moderne. Des compétences sociales devenues indispensables Il y a plus d'un moyen pour résoudre un problème de sciences. Pourquoi lancer ce test dans Pisa 2015 ? Comment les évaluer ? Filles et garçons : deux visions des compétences sociales L'évaluation apporte de nouveaux éclairages sur les systèmes éducatifs et leurs performances. Pourtant les élèves jugent généralement positivement la collaboration entre élèves. Un fort lien avec les compétences fondamentales et l'EPS Globalement il y a un lien entre les compétences collaboratives et le niveau atteint dans Pisa. Pisa montre aussi un lien entre la collaboration et l'activité physique. Et la France ? Site Pisa OCDE
Quand les ONG dessinent un système éducatif parallèle Diverses organisations ont mis en place des méthodes adaptées aux enfants à la scolarité en pointillé. Dans les camps de réfugiés ou ailleurs. Et si on apprenait l’alphabet avec les mains, en modelant des A et des B dans de l’argile ? Et si c’étaient les « grands » qui transmettaient ce qu’ils ont compris aux plus jeunes ? Avec ces techniques, en Ethiopie, les Speed schools ont déjà permis à 100 000 enfants non scolarisés de rattraper, en un an, l’équivalent de trois années scolaires. Comme des centaines de projets d’associations, l’initiative sort des sentiers battus de la pédagogie et réconcilie avec l’école des garçons et filles qui semblaient perdus pour la cause. « Dans le monde, 264 millions d’enfants ne sont pas scolarisés, notamment les filles, les enfants entrés trop tôt dans le monde du travail et ceux qui sont affectés par un conflit », rappelle Morgan Strecker, spécialiste de l’éducation à l’Unicef. Livret d’apprentissage modulable Prosélytisme
"Donnant, donnant", de Robert Axelrod, 1984 Le livre de Robert Axelrod, Donnant, donnant, pose la question suivante : "Comment réussir dans un monde d’égoïstes ?" et Axelrod répond : "Par la coopération !" Réponse étonnante, dans un monde dominé par l’intérêt égoïste, par la concurrence - entre les individus, entre les entreprises, entre les Etats - et par la guerre de tous contre tous. Et il ne s’agit pas seulement d’une opinion : Axelrod prouve l’efficacité de la coopération en s’appuyant sur les résultats d’une compétition de programmes informatiques, dont il va tirer une théorie du comportement coopératif. En 1980, Robert Axelrod enseigne les sciences politiques à l’université du Michigan, où il va organiser une compétition entre des programmes informatiques. Dans mon précédent article, qui annonçait la création du groupe "Créateurs francophones", j’annonçais que le pari de ce groupe était fondé sur la "théorie du comportement coopératif" d’Axelrod. Une compétition entre des programmes informatiques Les conclusions d’Axelrod
These countries come top for education The world is more educated than ever before, with the average number of years spent in school increasing constantly. So how do levels of education in your country compare? A new report from the Organization for Economic Co-operation and Development (OECD), Education at a Glance 2017, looks at the state of education in all 35 member countries and a number of partner countries. It found that 85% of young adults (aged 25 to 34) have attained upper secondary education, which typically starts at around 15 or 16 years old. Almost half (43%) have gone further and have a tertiary degree. Primary and secondary education On average across OECD countries, only 6% of adults have not gone further than primary school. In some countries, however, this percentage is much higher. The share of young adults who have not reached upper secondary education is 16% on average across OECD countries. Image: REUTERS/Beawiharta Parental education really matters This varies across countries, of course. Image: OECD Share
Bibliothèque de l'Ecole Moderne n° 25 - Les invariants pédagogiques. INVARIANT n° 23 : Les punitions sont toujours une erreur. Elles sont humiliantes pour tous et n'aboutissent jamais au but recherché. Elles sont tout au plus un pis-aller. Pourtant, il est des cas, nous dira-t-on, où la punition devient une nécessité, où elle est la seule solution pour maintenir l'ordre. Et cela est exact. Si les enfants sont mal nourris, mal logés, s'ils ne sont pas habitués au travail, nous aurons fort à faire pour parvenir à un ordre fonctionnel. Ce n'est pas en emboîtant le pas à l'erreur qu'on la corrigera, c'est en œuvrant pour rendre les punitions inutiles. Observez très loyalement un enfant qu'on punit ; étudiez vos propres réactions aux punitions que vous avez subies. Si la punition est toujours une erreur, chaque fois que vous y avez recours, vous commettez une fausse manœuvre, même si en apparence tout semble entrer dans l'ordre, même si vous n'en voyez pas tout de suite les conséquences. Nous ne disons pas que ne pas punir soit une chose simple. Test : Mais : 1°.
Quelles pratiques pédagogiques préfèrent les enseignants ? Que sait-on des pratiques pédagogiques en France et ailleurs ? Finalement pas mal de choses selon l'OCDE qui peut avancer deux enquêtes bien connues : Talis et Pisa. Dans une note récente, l'OCDE montre que les enseignants préfèrent partout les pratiques traditionnelles mais que les pays sont inégaux devant les pratiques davantage tournées vers les élèves. Et qu'élèves et professeurs semblent ne pas partager les mêmes écoles... Une comparaison Talis - Pisa Si Talis et Pisa sont bien connues, cette nouvelle publication de l'OCDE exploite une option de Talis 2013 qui était proposée aux seuls établissements ayant aussi participé à Pisa 2012. L'OCDE donne aux élèves et professeurs le choix entre 3 grands types de pratiques. Des pratiques "structurantes" : • Le professeur énonce explicitement les objectifs d’apprentissage. • Le professeur laisse les élèves refaire des tâches similaires jusqu’à ce que chaque élève ait compris l’objet de la leçon. Les pratiques "axées sur l’élève" : complexes.
lettres - le plan de travail 1. Un peu d’histoire Le plan de travail en France a été mis en place par Célestin Freinet. A l’origine, on découvre une pédagogue américaine, Helen Parkhurst, qui développa ce que l’on a appelé le "Plan Dalton" (du nom de la ville). Influencée par Maria Montessori et John Dewey (théorie du "Learning by doing"), elle créa un modèle pédagogique alliant la pédagogie "classique" d’apports culturels par le biais des livres notamment, et une pédagogie plus active basée sur le fait que tous les enfants n’apprennent pas les mêmes choses aux mêmes moments, et surtout, qu’ils peuvent s’entraider, coopérer. Dans les années 1920, elle avait eu cette intuition que les élèves, faisant partie d’une communauté d’apprenants, apprendraient les uns des autres. 2. Au fur et à mesure de la période (ici deux semaines), l’élève note ses réalisations : les fiches tentées et réussies sont inscrites pour le français dans la partie PIDAPI, pour les mathématiques dans la partie du même nom. 3.
La formation des enseignants en Suisse : un modèle à suivre ? Depuis la Suisse, les questionnements actuels autour des rôles des ESPE et de la sélection, de la formation initiale et continue des professeurs ne laisse pas d’étonner. Ici, la formation des enseignants est pensée comme l’acquisition d’un métier véritable, comme une formation professionnelle complète d’une durée de un à trois ans, qui ne débute qu’une fois les connaissances disciplinaires acquises et validées par le baccalauréat et/ou un diplôme universitaire. Enseigner : un métier Devenir enseignante ou enseignant, c’est non seulement acquérir les connaissances disciplinaires que l’on transmettra plus tard, mais c’est également comprendre ce qu’éduquer, instruire, apprendre et comprendre signifient : comment accompagner une classe dans sa diversité socioculturelle, comment y intégrer des élèves différents, comment conduire des évaluations pertinentes et non stigmatisantes, comment gérer les conflits entre élèves… Voici pour les sciences de l’éducation. Leur temps de travail ? Moralité…
Les jeux coopératifs Vendredi, 18 Mai 2012 00:00 OCCE 72 Les jeux coopératifs : Tous ensemble pour atteindre un but commun modifier les représentations sur le jeu souvent associées à la compétition. favoriser le vivre ensemble développer des valeurs: respect, solidarité, coopération développer des comportements favorisant l'entraide, l'écoute, l'anticipation et l'esprit d'équipe construire la cohésion du groupe organiser des situations réelles de communication En effet , le groupe de joueurs va devoir faire alliance, utiliser les ressources de chacun de ses membres, sans exclusion, pour franchir les obstacles et gagner ( ou perdre), mais tous ensemble. C'est une occasion d'apprentissage à la citoyenneté, d'acquisition de valeurs de "faire ensemble" et de coopération. Déroulement des animations "jeux coopératifs" physiques en classe Les jeux coopératifs : Eléments pour la mise en oeuvre Notre classeur jeux coopératifs physiques ( quelques jeux coopératifs sélectionnés pour vous , en version classeur A3 ) Jeux physiques
Comment passe-t-on le bac ailleurs ? Quelle épreuve attend les élèves à la fin de l’enseignement secondaire général en Europe ? Dans tous les pays de l’Union européenne un certificat est délivré aux étudiants qui terminent l’enseignement secondaire supérieur général et qui ont satisfait aux exigences requises. Dans de nombreux pays, l’obtention du certificat est liée à la fois aux résultats de l’épreuve finale et au travail de la (des) dernière(s) année(s).En Espagne et en Suède, le certificat est délivré uniquement sur la base de l’évaluation continue de la (ou des) dernière(s) année(s) du secondaire. Dans la majorité des pays, l’épreuve finale est composée de deux parties, l’une écrite, l’autre orale. Mais en Grèce, à Chypre, en Lituanie, au Portugal, en Finlande, en Bulgarie, elle est exclusivement écrite. A ce niveau d’enseignement, l’épreuve écrite est très fréquemment mise au point par un organe externe à l’établissement. François Jarraud