Instagram et Snapchat seraient les pires réseaux sociaux pour le bien-être des jeunes
D'après les retours des utilisateurs de réseaux sociaux entre 14 et 24 ans, Instagram et Snapchat sont les pires applis en matière de bien-être et de santé mentale. En cause : le culte de l'image (souvent retouchée) et l'impression de ne pas bénéficier d'une vie aussi animée que celle d'autrui. De tous les réseaux sociaux à la mode, lequel exerce le pire impact sur le bien-être des adolescents ? Instagram est marqué de ce triste attribut — suivi de près par Snapchat — à en croire l’étude menée par la Royal Society for Public Health (RSPH), une association caritative britannique dédiée à la santé publique. Les sondés, 1 479 adolescents (ou jeunes adultes) entre 14 et 24 ans, devaient répondre à 14 questions concernant la santé et le bien-être (niveau d’anxiété, dépression, solitude…) sur ces plateformes pour attribuer une note à chacune. Le phénomène de « désespoir par comparaison » Vers une signalétique pour les photos retouchées ?
6 clés pour comprendre comment vivent les ados sur les réseaux sociaux
Dans son livre, la chercheuse danah boyd explore la vie des jeunes sur Internet. Nous lui avons demandé des pistes pour comprendre leur comportement. Après dix années de travail auprès de jeunes Américains, danah boyd, blogueuse sans majuscule, chercheuse chez Microsoft Research et professeure associée à l’université de New York, publie un livre pour éclairer l’usage que les adolescents ont des réseaux sociaux. It’s complicated : the social lives of networked teens (disponible gratuitement en anglais, en attendant une traduction en français) veut expliquer aux parents ce que font concrètement leurs enfants sur Internet, s’attachant à démonter plusieurs fantasmes et à nuancer les risques les plus couramment évoqués (cyberaddiction, perte d’identité, disparition de leur vie privée, harcèlement, mauvaises rencontres). It’s complicated, du nom d'un statut Facebook, illustre toutes les facettes de cette vie en ligne qu’ont ces adolescents aux yeux rivés sur leur smartphone. 1. 3. 4. 5. 6.
Les adolescents sur Internet : expériences relationnelles et espace d’initiation
1 D’après Houssonloge, « près de 80 % des 6/17 et près de 100 %, 96 % des 15-17 ans naviguent sur le (...) 1Les usages spécifiques d’internet et du Web 2.0 par les adolescents interrogent sur l’évolution des pratiques d’accès à l’information des futurs citoyens dans le contexte d’un espace public diffracté, mosaïque (Bastien et Neveu : 1999 ; Dahlberg : 2001), et dont le déficit d’unité est indéniablement corrélé à la montée en puissance des technologie relationnelles. Ces dernières contribuent en effet, dans leur usage courant, à fragmenter des audiences et à générer davantage des communautés circonstancielles que de véritables publics délibératifs. 2Dans un microcosme juvénile marqué par une quête d’affirmation identitaire, la violence symbolique et les jeux de positionnement hiérarchique (la recherche de popularité) demeurent omniprésents, notamment entre 12 et 15 ans (Escofet : 2012). 7L’examen de la configuration d’usage des médias par les adolescents est riche d’enseignement.
"On utilise beaucoup plus Instagram que Facebook", de jeunes ados expliquent leur rapport aux médias dans Question Médias
Dans le nouveau numéro de Question Médias, Murielle Berck se posait la question des jeunes et des médias. Comment informer les enfants et les ados ? Quels sont leurs attentes ? Comment les perçoivent-ils ? La question des réseaux sociaux a aussi été posée et visiblement, Facebook ne séduit plus les jeunes ados. Pour cette émission, Murielle Berck a invité autour d’elle des spécialistes des médias destinés aux enfants. Les invités sont évidemment revenus sur les informations via les réseaux sociaux, de plus en plus utilisés par les médias pour toucher les jeunes et les moins jeunes. Avec cette émission, BX1 démarrera la Quinzaine de l’Éducation aux médias avec trois semaines d’avance.
Les usages des 10-13 ans, ces clandestins du web social
Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Prospective et MediaLab de l'Information Bien que légalement ils ne devraient pas y être, il n'est un secret pour personne que les moins de 13 ans ont investi les réseaux sociaux en mentant sur leur âge pour s'inscrire : les 7-12 ans passent 6h10 connectés chaque semaine, un chiffre en hausse de 30 minutes par rapport à 2016 et 45 minutes par rapport à 2015 selon Ipsos. Très influente bien que clandestine, cette « génération tête baissée » fascine par ses usages des plateformes que l'agence Heaven décrypte dans son deuxième baromètre « Born Social »*. Qui sont les clandestins des réseaux sociaux ? L'inscription sur les réseaux sociaux est déjà majoritaire dès la 5e (62,3%) et incontournable à la fin du collège, à 85,4% d'inscrits. Heaven note une stagnation du taux d'inscription entre 2016/2017, peut-être le signe que l'âge d'une certaine autonomie numérique ne peut baisser indéfiniment. Quelques verbatim sur les usages : YouTube, la télé des jeunes
Quelle est l'appli préférée des ados ? Snapchat, Youtube, Instagram
Adieu Facebook, les applications préférées des ados sont Snapchat, Youtube et Instagram. Une étude de l’association Génération Numérique sur les 11-18 ans nous en dit plus sur les usages numériques des adolescents. Cette étude se base sur un questionnaire en ligne que plus de 11 000 adolescents de 11 ans à 18 ans ont rempli. Dans l’ordre, c’est Snapchat qui arrive en tête chez les ados (83% des 11-14 ans et 92% des 15-18 ans). En deuxième position, on retrouve YouTube (73% des 11-14 ans et 81% des 15-18 ans). Enfin, on découvre sur la troisième marche Instagram (66% des 11-14 ans et 70% des 15-18 ans). Et que font-il sur les réseaux sociaux ? Les ados évoquent trois usages principaux sur les réseaux sociaux : discuter avec les amis et la famille, puis regarder des vidéos et enfin publier et partager des contenus. Une autre donnée qui fait réfléchir : 60% des 11-12 ans ont déjà un compte sur un réseau social. Et ce que les parents devraient savoir ? Télécharger l’étude (au format PDF)
Les 16-30 ans passent en moyenne une journée par semaine sur leur smartphone
Les jeunes Français passent en moyenne plus de deux heures par jour sur leur appareil. C'est toutefois moins que la moyenne mondiale pour cette génération. Les Français de 16-30 ans, dits «millenials», (ceux nés autour de l'an 2000), passent en moyenne plus de deux heures par jour sur leur smartphone, soit l'équivalent d'une journée par semaine révèle une étude TNS Sofres* publiée ce lundi. Au niveau mondial, cette génération est encore dépendante des portables: ces «millenials» passent en moyenne 3,2 heures par jour devant l'écran de leur téléphone, surtout pour regarder des vidéos (2 heures par jour), qu'il s'agisse de contenus à la demande ou de programmes de télévision sur internet. Les médias traditionnels - radio, télévision - ne sont pas pour autant boudés par les 16-30 ans, même s'ils les utilisent moins que les générations précédentes, note l'étude.
Snapchat, Instagram: que font les 11-12 ans sur leurs réseaux sociaux préférés?
Eux, ce sont les "social natives". La génération qui suit les "digital natives", nés avec le web. Ils sont nés avec les réseaux sociaux. Et ils les utilisent en masse, même s'ils n'en ont théoriquement pas encore le droit. Elle zoome sur les pratiques des élèves de sixième et de cinquième, une population "très aguerrie dans ses usages, qui pourtant n'existe pas statistiquement alors qu'elle influence énormément les modes", explique Arthur Kannas, le directeur de l'agence. Le smartphone, cordon ombilical Quand le premier iPhone est sorti, ils avaient 2 ou 3 ans. Les parents acceptent généralement que leurs enfants s'inscrivent sur un réseau social avant 13 ans. LIRE AUSSI >> Réseaux sociaux: à quoi les ados passent leur temps sur leur smartphone? Facebook, le réseau social de leurs parents Ces pré-ados sont nés en 2004 ou en 2005, donc en même temps que Facebook. LIRE AUSSI >> Facebook lance Lifestage, son anti-Snapchat pour les ados Snapchat, numéro un pour rester en contact avec ses amis