La fin du plan de formation | Blog de la formation professionnelle Le plan de formation est mort, vive le plan de développement des compétences ! Simple échange de mots, pensez-vous ? Pas seulement. Tout comme la nouvelle définition de l’action de formation, le terme « plan de développement des compétences » nous engage à partir de la finalité – les compétences – pour remonter vers les moyens – parmi lesquels la « formation » au sens classique du mot. Ce billet reprend pour l’essentiel mon intervention du 10 avril dernier « Nouvelle définition de l’action de formation – Impacts et opportunités ». 1- De quoi le « plan de développement des compétences » sera-t’il fait ? Le plan de formation était constitué d’actions de formation. Le projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel renverse la perspective sur ce qu’est une action de formation. Nous ne sommes pas dans « l’informel » : un ou plusieurs objectifs professionnels doivent bien avoir été fixés en amont, un processus pédagogique conçu pour permettre l’atteinte de ces objectifs.
Réforme de la formation 2018 : Replay des webinars Replay du webinar « Nouvelle définition de l’action de formation : quels impacts, quelles opportunités pour votre politique formation ?» du 10 avril 2018 Mathilde Bourdat a fait le point sur les impacts de la nouvelle définition de l’action de formation prévue par le projet de loi sur la formation professionnelle : Quels contours pour cette « action de formation, nouvelle formule » ? Retrouvez l’infographie « Nouvelle définition de l’action de formation » dans notre rubrique : Réforme 2018 : outils et solutions » Voir le replay : Replay du webinar « Réforme : ce qui se dessine » du 12 décembre 2017 A l’occasion d’un webinar spécial, mardi 12 décembre, Mathilde Bourdat et Sophie Pages ont décrypté pour vous : Les évolutions possibles pour le CPF, le CIF, les OPCA…Les perspectives pour le système de certification et qualificationLes pistes de régulation pour plus de transparence et d’efficacitées futures obligations ou incitations probables pour les entreprises...
France Compétences Ce que l’on sait aujourd’hui de France Compétences Dans le but de simplifier le système de formation Muriel Pénicaud a annoncée le lundi 5 avril 2018 la création d’une agence nationale, France Compétences, pour réguler la qualité des formations et leur coût. Le CNEFOP, le COPANEF et le FPSPP vont être fusionnés dans cette entité unique : FRANCE COMPÉTENCES. Une nouvelle Gouvernance France Compétences aura pour mission : France Compétences va élaborer le cahier des charges du système d’accréditation et de certification. Selon l’analyse de François GALINOU – ICPF & PSI : Il est fort probable que le décret qualité soit mis à jour, notamment les indicateurs et type de certifications retenues pour répondre aux exigences actuelles du décret qualité (certification de personne, de système ou de service, qualification). Il faut donc noter que toutes les certifications accréditées ou non de la liste du CNEFOP devront être mises à jour et accréditées en tant que telles. Missions de France Compétences
La formation professionnelle en 2017 - Enquête Cegos Pour cette édition 2017, 1129 salariés et 180 Directeurs des Ressources Humaines/Responsables Formation (DRH/RF) au sein d’entreprises du secteur privé de plus de 50 salariés ont été interrogés en juillet 2017. 4 constats majeurs en 2017 Bilan Réforme 2014 : une perception globalement positive La formation : une nécessité entrée dans les mentalités Le mix gagnant : digital et interactions humaines Digitalisation : un impératif au service des apprenants Les résultats complets Téléchargez les chiffres clés commentés par nos experts ou les résultats détaillés du baromètre 2017 « la formation professionnelle en France » (.pdf) L’essentiel en un coup d’oeil Cliquez sur l’image pour visualiser
Réforme de la formation 2018 Une cotisation unique à la formation professionnelle et à l’alternance, collectée, à partir de 2021, par les URSSAF ou la MSA (et non plus les OPCA devenus OPCO qui resteraient collecteurs en 2019 et 2020). Ces cotisations seront collectées par l'URSSAF ou la MSA, puis reversées à France compétences qui les répartira (Opérateurs de compétences, Etat, Régions, Caisse des dépots, etc..).A noter que les fonds des opérateurs de compétences destinés au financement des contrats d'apprentissage et de professionnalisation, et des Reconversions et promotions par alternance seront gérés au sein d'une même section financière. Les branches pourront continuer à fixer une contribution conventionnelle ou volontaire pour financer le développement de la formation continue. Elle sera collectée par l'URSSAF ou la MSA.
Décret Qualité et AFEST : vers une nouvelle modalité de formation "Externe-Interne" Le projet de décret relatif au référentiel national de la qualité en formation est destiné aux organismes de formation, c’est-à-dire la formation externe. Il fixe de nouvelles exigences dans ce domaine et vient renforcer la logique initiée dès 2009, et déployée en 2014/2017, à travers le Datadock. La formation interne n’est a priori pas touchée par ce nouveau décret. Ce que nous dit le cadre légal et réglementaire concernant la qualité en formation La loi du 5 septembre 2018 prévoit qu’à compter du 1er janvier 2021, les co-financeurs « s’assurent, lorsqu’ils financent une action de formation professionnelle de la capacité du prestataire de formation mentionné à l’article L. 6351-1 à dispenser une formation de qualité ». Deux cas de figure pour la formation interne A priori la formation interne n’est donc pas touchée par ce décret. Cas n°1 : la formation interne est réalisée via une école interne de formation (université, académie, institut, campus interne…). Deux éléments rassurants
La réforme 2018 pas à pas La réforme 2018 sur l’apprentissage, l’assurance chômage et la formation professionnelle vise à sécuriser les parcours professionnels pour prévenir et lutter contre le chômage. Elle s’inscrit dans le programme de travail du Gouvernement visant à rénover notre modèle social et complète la réforme du droit du travail de septembre 2017. Échéancier de mise en application de la loi "Avenir professionnel" Vient d’être mis en ligne sur le site de Legifrance l’échéancier de publication des décrets d’application de la loi du 5 septembre 2018. Sont précisés : l’objet du décret, la date de publication envisagée.Une majorité de ces textes, nécessaires à la mise en œuvre de la loi, sera publiée d’ici la fin de l’année. Publication au Journal officiel de la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel Ce 6 septembre 2018, la loi "Avenir professionnel" est publiée au Journal officiel de la République française (voir notre actualité juridique). La décision du Conseil constitutionnel Sénat
Marc Dennery (CCampus) : « On passe d’une formation "en stock" à une formation "en flux" » Co-fondateur et directeur associé de C-CAMPUS, Marc Dennery totalise plus de 25 ans d’expérience dans la formation professionnelle et le développement RH. Conférencier et auteur de nombreux ouvrages et articles sur la formation professionnelle, il anime le blog de la formation en entreprise. Il répond à nos questions sur l’accompagnement nécessaire des responsables formation vers la multimodalité. Management de la Formation : Comment définiriez-vous la multimodalité ? Comme son nom l’indique, la multimodalité est le fait d’utiliser plusieurs formats pédagogiques différents pour un même parcours de formation. Pour résumer, disons qu’il existe aujourd’hui trois grandes modalités pédagogiques : le présentiel (stage, convention, séminaire… où formateurs et stagiaires sont réunis ensemble), le distanciel (MOOC, SPOC, M-Learning, serious games…) et l’expérienciel (mentorat, tutorat, groupe de progrès…). Il est à noter que les frontières entre ces trois grandes modalités sont très poreuses.
projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel Document "pastillé" au format PDF (878 Koctets) pour la liberté de choisir son avenirprofessionnel, (Envoyé à la commission des affaires sociales, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le Règlement.) L'Assemblée nationale a adopté le projet de loi dont la teneur suit : Voir les numéros : Renforcer et accompagner la liberté des individus dans le choix de leur formation Article 1er I. - Le chapitre III du titre II du livre III de la sixième partie du code du travail est ainsi modifié : 1° À la première phrase de l'article L. 6323-2, les mots : « en heures » sont remplacés par les mots : « en euros » ; 2° L'article L. 6323-3 est ainsi rédigé : « Art. « Le compte personnel de formation cesse d'être alimenté et les droits qui y sont inscrits ne peuvent plus être mobilisés lorsque son titulaire remplit l'une des conditions mentionnées aux 1° à 3° de l'article L. 5421-4. 3° L'article L. 6323-4 est ainsi rédigé : « Art. « 6° L'État ; « Art.
Commission des affaires sociales : compte rendu de la semaine du 11 juin 2018 - Présidence de M. Alain Milon, président -La réunion est ouverte à 9 heures. Projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel - table ronde des organisations représentatives des employeurs M. Alain Milon, président. - Chers collègues, nous poursuivons nos travaux sur le projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel dont l'Assemblée nationale a commencé l'examen en séance publique ce lundi et que nous examinerons, pour notre part, en commission le mercredi 27 juin et en séance publique la semaine du 9 juillet prochain. Nous accueillons ce matin les organisations représentatives des employeurs : d'une part, pour la CPME, M.
Liberté de choisir son avenir professionnel - Sénat Audition de Muriel PÉNICAUD (20 juin 2018) Mercredi 20 juin 2018, la commission des affaires sociales a entendu Muriel PÉNICAUD, ministre du travail. Table ronde des organisations représentatives des salariés (20 juin 2018) Mercredi 20 juin 2018, la commission des affaires sociales a organisé une table ronde des organisations représentatives des salariés, autour de : - Philippe DEBRUYNE, secrétaire confédéral chargé des questions de formation professionnelle, et Chantal RICHARD, secrétaire confédérale chargée des questions d’assurance chômage de la CFDT ;- Maxime DUMONT, Aline MOUGENOT et Michel CHARBONNIER, de la CFTC ;- Jean-François FOUCARD, secrétaire national en charge de l’emploi et de la formation, et Laurence MATTHYS, responsable du service juridique, de la CFE-CGC ;- Denis GRAVOUIL et Lionel LEROGERON, membres de la direction confédérale de la CGT ;- Karen GOURNAY, secrétaire confédérale, et Angéline LEDOUX de FO. Table ronde sur la formation professionnelle (23 mai 2018)
Loi Avenir professionnel : Obligation de certification pour les prestataires de formation - Prium Portage Publié le 14 août 2019 A compter du 1er janvier 2021, les organismes de formation bénéficiant de financements de la formation professionnelle (dont fonds mutualisés) ont l’obligation d’être certifiés selon un référentiel national unique. Les organismes de formation devront prouver leur capacité à dispenser une formation de qualité, selon les critères définis par décret. Qu’est-ce que la loi « Pour la liberté de choisir son avenir professionnelle » ? La loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » a été promulgué le 5 septembre 2018. L’article 6 de la loi apporte des nouveautés sur le volet de la qualité des actions de formation professionnelle. C’est dans ce cadre qu’en janvier 2019, une nouvelle autorité nationale a été créée, France Compétences. La nouvelle loi confie à France Compétences le soin de définir une certification unique applicable aux acteurs de la formation, et aux OPCO celui d’exiger de ces acteurs la détention d’une de ces certifications.