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Découverte en Israël du plus ancien « Homo sapiens » hors d’Afrique

Découverte en Israël du plus ancien « Homo sapiens » hors d’Afrique
Un fossile vieux de 180 000 ans trouvé sur le mont Carmel est le plus vieux représentant de notre espèce connu hors du berceau africain de l’humanité. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Hervé Morin Quand l’homme moderne, alias Homo sapiens, est-il sorti d’Afrique ? « Cela double presque l’ancienneté de ces premières migrations hors d’Afrique, se réjouit l’anthropologue Israël Hershkovitz (université de Tel-Aviv), responsable des fouilles. Lire aussi : La découverte qui bouleverse l’histoire d’« Homo sapiens » Le fossile de Misliya ne paie pas de mine : un fragment de maxillaire supérieur gauche et les dents associées. « On a dû retravailler l’article, faire plus d’analyses pour convaincre les personnes chargées de la relecture du manuscrit, indique Israël Hershkovitz. La datation a été confiée à trois laboratoires, en France, en Israël et en Australie, qui ont travaillé avec des méthodes différentes. « Sens du confort » Comment vivaient ces hommes, abrités dans ces grottes ? Related:  Homo SapiensLes débuts de l'humanité et la "révolution néolithique"Archéologie / Préhistoire

Homo sapiens est sorti d'Afrique il y a près de 190 000 ans Si cette mâchoire a été conservée, c'est en raison d'un effondrement de la voûte de la grotte de Misliya il y a 160 000 ans environ. Les précieux vestiges retrouvés révèlent que les occupants de cette grotte chassaient le grand gibier, comme les aurochs, les daims persans et les gazelles et qu’ils contrôlaient l’utilisation du feu dans des foyers. Ils utilisaient largement les plantes et des techniques innovantes et sophistiquées pour tailler la pierre, similaires d'ailleurs à celles associées aux premiers humains modernes d'Afrique. Le paléontologue Jean-Jacques Hublin, qui a découvert au Maroc le plus ancien des hommes modernes, âgé de 300 000 ans, salue la découverte, qui ne le surprend pas. Préciser le calendrier et les voies de la migration humaine moderne hors d'Afrique permet de mieux appréhender l'évolution de notre propre espèce.

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Indices d’une présence humaine sur le continent américain il y a 130 000 ans En Californie, des os d’un mammouth semblent avoir été brisés à l’aide d’outils de pierre, plus de 100 000 ans avant la date généralement admise pour l’arrivée des premiers humains dans le Nouveau Monde. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Hervé Morin On savait déjà que Christophe Colomb n’avait pas découvert l’Amérique, que des Vikings l’avaient devancé sur les marges d’un continent déjà peuplé d’« indiens » depuis des millénaires. Une découverte, publiée jeudi 27 avril dans la revue Nature, risque de relancer les diverses tribus d’anthropologues, d’archéologues et de paléontologues sur le sentier de la guerre : des indices d’une présence humaine en Californie, il y a 130 000 ans, y sont révélés. L’étude de Nature porte sur l’analyse d’ossements d’un mastodonte – un mammouth américain – trouvés en bordure du chantier de l’autoroute 54, près de San Diego, au début des années 1990. Un faisceau de preuves « irréfutable » Mais qui ? Arrivés à pied ou par la mer ? Comment sont-ils arrivés là ?

Une sortie d'Afrique il y a 60 000 ans et des multiples depuis 120 000 ans- Hominidés La dispersion des hommes modernes Une étude de l’institut Max Plack compile l’ensemble des données sur la dispersion des Homo sapiens dans le monde. Il y a bien eu plusieurs sorties d’Afrique depuis 120 000 ans. Un nouveau modèle « Out of Africa » enrichi ! Les chercheurs de l'Institut Max Planck et de l'Université de Hawaii (Manoa) ont confirmé que les recherches démontrent que l’origine africaine des humains il y a 60 000 ans n'est qu'une partie d’une histoire plus complexe. Des vagues multiples et successives d’hommes modernes venant d’Afrique, depuis 120 000 ans Les auteurs ont rassemblé les résultats de plusieurs études récentes pour préciser la chronologie des vagues humaines vers l’Asie. Possibilités de métissages multiples en Asie Les dernières avancées en génétique ont permis de confirmer que les hommes modernes se sont métissés avec d'autres hominidés anciens. Sources SciencesDaily Institut Max PlanckChristopher J.

Venus préhistoriques Les Vénus : où, combien et pourquoi ? L'aire de répartition est extrêmement vaste, bien plus que celle de l'art paléolithique. Elle comprend : la France (Pyrénées et Dordogne), l'Angleterre (un seul exemplaire actuellement égaré), l'Italie, l'Allemagne, plusieurs ex pays de l'Est, et la Russie (y compris la Sibérie). Une exclusion importante est à noter : l'Espagne, qui jusqu'à présent, malgré des fouilles nombreuses, n'a donné qu'une ou deux statuettes, douteuses de surcroît. Le nombre de Vénus paléolithiques connu est très important : près de 250. Des règles dans ces représentations féminines ? Pour Alain Testard, les vénus ne sont pas réalistes, les traits sexuels sont accentués. Les fonctions ou utilisations de ces vénus ne sont pas connues La présence de trou ou d’encoche de suspension (au niveau de l'extrémité des membres inférieurs, de la tête ou du cou) démontre que quelques-unes pouvaient être utilisées comme élément de parure ou de statut (du moins pour les statuettes).

L'arbre généalogique des Homininés Étude des fossiles Les fossiles ont semblé un temps confirmer la théorie de l'évolutionnisme. La découverte de Lucy, cette jeune Australopithèque âgée de 3,5 millions d'années, présentant une mosaïque remarquable de caractères intermédiaires entre le singe et l'homme, venait parfaitement s'insérer dans l'idée d'un passage étonnant de douceur et de continuité entre les "brutes épaisses" auxquelles on assimilait les singes et les êtres remarquables de finesse et de raffinement que nous étions. Le plus ancien Homininé connu date de —7 millions d'années. Si, pour l'époque concernée, Sahelanthropus est seul chez lui, les choses vont rapidement changer. Exhumé en 1999, dans les collines Tugen au Kenya, à 50 kilomètres au nord de l'équateur, "Millenium ancestor" (—6 Ma), ou Orrorin a sans doute fini sa courte vie à demi dévoré par un carnassier. En bref, Orrorin combine des caractères présents chez les grands singes et ceux présents chez les hominidés. Mais qu'a-t-il de plus au juste?

Homo sapiens en Arabie Saoudite il y a 90 000 ans Les premières migrations humaines hors d'Afrique sont plus anciennes et plus nombreuses C’est la première découverte de fossiles d'Homo sapiens en Arabie saoudite qui remonte à 90 000 ans. C’est une époque où l’on trouvait dans la région des prairies et non des déserts ! Une phalange d’Homo sapiens Les résultats détaillent la découverte réalisée sur le site archéologique d'Al Wusta, un ancien lac d'eau douce situé dans ce qui est aujourd'hui le désert aride de Nefud. De nombreux fossiles d'animaux (hippopotames et minuscules escargots d'eau douce…), y ont été découverts, ainsi qu’un abondant outillage lithique d’origine humaine. Une datation directe sans équivoque Les résultats ont montré de manière concluante que l'os du doigt, le plus ancien fossile humain trouvé en Arabie, appartenait à notre propre espèce. Selon la théorie dominante, les Homo sapiens ont quitté l’Afrique en une vague majeure, en longeant les côtes de la mer Méditerranée vers l’Est.

La grande migration de l'Homo sapiens Le plus vieil homme moderne connu à ce jour a été exhumé en 2017 à Djebel Irhoub, au Maroc. On estime son âge à 300 000 ans, soit 100 000 ans avant la date avancée jusqu’alors par les paléontologues. De cette dernière trouvaille découle une nouvelle carte et de nouvelles théories concernant l’histoire de la grande migration humaine. Tous les non-Africains actuels descendent de quelques milliers d’individus qui ont quitté l’Afrique il y a probablement 60 000 ans. Quelque part au cours de leur périple, peut-être au Moyen-Orient, ces Homo sapiens voyageurs ont eu des rapports sexuels avec une autre espèce, les néandertaliens. Certains chercheurs estiment même qu’une première vague d’exode d’Homo sapiens se serait déroulée il y a 120 000 ans.

La vie complexe est-elle apparue sur Terre un milliard d'années plus tôt que prévu ? DIVERSIFICATION. Quand la vie est-elle apparue sur Terre ? Et à quel moment s'est-elle complexifiée ? Deux questions centrales pour les biologistes qui étudient le développement et l'évolution des formes de vie terrestres. Mais aussi pour les astronomes qui scrutent les exoplanètes à la recherche d'indices de sa présence. La réponse à la première question fait globalement consensus : la vie est apparue très tôt après la formation de la Terre, il y a 4,54 milliards d'années. Quelques exemples de fossiles d'organismes multicellulaires découverts Gaoyuzhuang au nord de la Chine, dans une strate géologique ancienne de 1,56 milliards d'années. Maoyan Zhu, de l'Institut de géologie et paléontologie de Nanjing et co-auteur de l'étude, l'affirme sans ambages : non seulement ces fossiles appartiennent à des organismes multicellulaires, mais en plus il s'agit très vraisemblablement de cellules eucaryotes. "Boring Billion". Des doutes quant à la nature eucaryote des bactéries

un-petit-doigt-fossile-montre-qu-homo-sapiens-a-atteint-l-arabie-saoudite-il-y-a-88-000-ans_123191 PALÉOANTHROPOLOGIE. La découverte d'une phalange sur le site d'Al Wusta, un ancien lac d'eau douce situé dans l'actuel désert aride du Nefoud, en Arabie saoudite, montre que l'homme moderne était déjà dans la péninsule Arabique il y a 90 000 à 85 000 ans. Ce petit doigt est le plus vieux fossile trouvé hors d'Afrique et hors du Levant (une région qui comprend aujourd'hui Israël, la Syrie, le Liban et la Jordanie) expliquent Huw Groucutt de l'université d'Oxford (Royaume-Uni) et Michael Petraglia de l'Institut Max Planck pour la science de l'histoire humaine (Allemagne) dans la revue Nature Ecology & Evolution. Il a été directement daté au moyen de la radiométrie. Cette minuscule trouvaille permet aujourd'hui de mieux reconstituer le parcours d'Homo sapiens hors de son berceau, comme le montre notre infographie ci-dessus. Cliquez ici pour ouvrir l'infographie interactive dans une nouvelle page © Nature Ecology & Evolution

Coup de vieux pour Homo sapiens Des fossiles d'Homo sapiens, notre espèce, mis au jour au Maroc, viennent d'être datés. Surprise : ils ont 100 000 ans de plus que les « sapiens » que l'on connaissait ! C'est un sacré changement de maternité ! C'est un Français, Jean-Jacques Hublin, qui vient de publier cette découverte. Incroyable datation «Obsédé» par les trésors de ce djebel, il revient dès 2004, sur ce site «saccagé par l'exploitation minière» et trouve d'autres fossiles : cinq adultes, un adolescent, un enfant. Mais surtout, associés aux ossements, on trouve des silex brûlés : bingo ! Homo sapiens est la dernière espèce d'Homo qui a survécu sur Terre. Avant de s'installer en Europe et de piquer la place à Néandertal, Sapiens a longtemps vécu en Afrique. Au fait, à quoi ressemblait notre « sapiens » marocain d'il y a 300 000 ans ? Mais sinon, affirme Jean-Jacques Hublin, «leur visage n'était pas différent de celui de n'importe qui dans le métro !» À l'époque, le métro, lui, était peut-être différent… Zoom

La tectonique des plaques à l'origine de la vie Des chercheur du Laboratoire Magmas et Volcans de Clermont-Ferrand, appuyés par l'Université de Montpellier et le Synchrotron de Grenoble, ont estimé la quantité d'oxygène libérée par le manteau terrestre lors du passage de la Terre primitive à la Terre moderne, de l'Archéen (de -4 milliards à -2,5 milliards d'année) au Protérozoïque (de -2,5 milliards à -544 millions d'années). "Pendant toute la période archéenne, l'atmosphère est restée anoxique, c'est-à-dire dépourvue d'oxygène. A l'époque, le manteau a pu rester relativement isolé de la surface de la Terre : la croûte terrestre, formée de petites plaques instables, 'flottait' sur le manteau", sans subduction profonde, explique Denis Andrault, chercheur à l'Université Clermont Auvergne, à l'origine de l'étude publiée dans la revue Geochemical Perspectives. La vie s'est adaptée "C'est à peu près à cette période que la Terre a connu l'événement de la 'Grande Oxydation', une étape majeure de l'évolution de la vie.

Origines africaines multiples pour Homo sapiens Les origines africaines d'Homo sapiens sont multiples ! L'origine des Homo sapiens à partir d'une seule population unique est mise à mal par de nombreuses études, selon un consortium scientifique international. Un consortium scientifique dirigé par le Dr Eleanor Scerri (Université d'Oxford - Institut Max Planck pour la science de l'histoire humaine) a publié une étude indiquant que les ancêtres de notre espèce étaient "éparpillés" sur le continent africain. Ces populations étaient séparées de plusieurs milliers de kilomètres et habitaient une combinaison de divers habitats avec des environnements changeant, tels que les forêts et les déserts. Des millénaires de séparation ont donné naissance à une diversité stupéfiante de formes humaines, dont le mélange a finalement façonné notre espèce. Jusqu'à présent, il est largement admis que notre espèce était originaire d'Afrique, les scientifiques portaient moins d'attention à la façon dont nous avons évolué au sein du continent africain.

Un campement de chasseurs solutréens en Dordogne Un vaste campement de chasseurs préhistoriques attribué à la fin de l’époque solutréenne, il y a plus de 20 000 ans, vient d'être fouillé à Boulazac en Dordogne. Les archéologues ont notamment identifié des aménagements domestiques et des zones d’activités spécialisées dans la production d’outils variés. Intervenants Michel Brenet, archéologue responsable d'opération (Inrap Jacques Jaubert, paléolithicien (Université de Bordeaux I)

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