Journal de tranchées Un journal de tranchées est un type de publication conçue et éditée par les soldats et les officiers sur le front pendant la Première Guerre mondiale dès l’automne 1914 quand le front se stabilise et que la guerre de positions commence. La diversité de ces journaux est grande : journaux de blessés et de prisonniers, journaux d’unités sur le front d’Orient ou d’Italie, journaux de marins, d’aviateurs, d’artilleurs, de soldats du génie, journaux de fantassins. Ils sont le propre des armées alliées (France, Royaume-Uni, Belgique et Italie) : du côté des armées des Empires centraux, il se développe plutôt une « presse du front » à l’initiative des états-majors allemands et autrichiens. Chaque armée allemande bénéficie ainsi d’une publication de qualité, souvent illustrée et rédigée par des officiers affectés à cette tâche. Dès la création de ces journaux de combattants, la question de leur dénomination est débattue.
EPI mémoire de la Première Guerre mondiale. 3F. - Actualités pédagogiques - Collège du Val d'Oudon - Le-Lion-d'Angers Qu'est-ce qu'un cookie ?Un « cookie » est un fichier texte susceptible d'être déposé sur votre terminal à l'occasion de votre visite de notre site. Il a pour but de collecter des informations anonymes relatives à votre navigation et de vous adresser des contenus adaptés. Plus d'informations sur les cookies sur le site de la CNIL. Conformément aux dispositions de la loi du 6 janvier 1978 relative aux fichiers, à l'informatique et aux libertés, vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et d'opposition aux données personnelles vous concernant.
Toutes les actions éducatives liées à l'histoire et à la mémoire - Commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale Une grande commémoration nationale Les enjeux La commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale est porteuse de plusieurs enjeux mémoriaux importants : la compréhension d'une épreuve qui engagea l'ensemble de la société française ;la transmission de cette mémoire aux Français d'aujourd'hui ;l'hommage rendu à ceux qui vécurent la guerre et firent le sacrifice de leur vie ;l'appréhension du conflit dans la perspective d'une histoire nationale et européenne partagée. Cent ans après ce terrible conflit, il s'agit pour les Etats européens d'être porteurs d'un message de paix, afin de contribuer à la construction d'un avenir commun. L'implication de la communauté éducative Le ministère de l'éducation nationale est membre fondateur du Groupement d'intérêt public (GIP) "Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale" chargé de mettre en œuvre les commémorations en lien avec les différents ministères concernés (affaires étrangères, défense, culture, éducation nationale, etc.).
La Première Guerre mondiale en 10 chiffres PAIX ET NOUVEL ORDRE MONDIAL (6/6)- Belligérants, gueules cassées, obus, traités de paix… Les chiffres clés de la Grande Guerre. 16 traités de paix en 5 ans pour 4 années de guerre! Entre le traité de paix de Brest-Litovsk de mars 1918, signé par la République bolchévique et les empires centraux, jusqu'au traité de Lausanne en juillet 1923 qui règle le sort de l'Empire ottoman, 14 autres traités ont été signés dont le plus célèbre pour les Français: le traité de Versailles en juin 1919. La moitié des jeunes Français nés en 1894 et donc âgés de 20 ans en 1914 ont disparu à l'issue du conflit. Le traité de Versailles signé le 28 juin 1919 comporte 440 articles imprimés pour la première fois en deux langues, le français et l'anglais, ce qui en fait l'un des plus longs traités multilatéraux de l'histoire (2). On compte dans l'armée italienne 750 fusillés pour l'exemple, entre 600 et 650 dans l'armée française, 330 dans l'armée britannique, 48 dans l'armée allemande. 3 millions 9,5 millions
Antoine Prost "Censure et propagande pendant la 1ère Guerre mondiale" Antoine Prost, professeur émérite à l’Université de Paris I (Centre d’histoire sociale du XXe siècle), a travaillé sur l’histoire ouvrière, celle de l’éducation et celle de la guerre de 1914. Il a notamment publié Les Anciens combattants 1914-1940, (2014), Penser la Grande Guerre (avec Jay Winter, 2004), Verdun 1916, une histoire franco-allemande, (avec Gerd Krumeich, 2015). Il préside le Conseil scientifique de la Mission du Centenaire 1914-1918 et celui du Mémorial de Verdun. RetroNews : Comment la censure s’exprime-t-elle en France pendant la Grande Guerre ? Antoine Prost : Dès le début de la guerre, la censure s’exerce sur les morasses, les planches des journaux prêtes à être imprimées : elle supprime des passages entiers de texte, ce qui fait qu’on a souvent des blocs blancs dans les journaux ou les livres. Deux principes organisent la censure :- Ne pas donner des informations à l'ennemi dont il pourrait se servir contre nous ;- Entretenir le moral de la population.
MENE1815668N Lors de l'année scolaire 2018-2019, la communauté éducative s'engagera dans le dernier temps fort du cycle commémoratif du Centenaire auquel elle participe activement depuis 2014, en lien étroit avec la Mission du Centenaire de la Première Guerre mondiale, dont le ministère de l'Éducation nationale est membre fondateur. L'année 2018 offre l'occasion de commémorer les événements qui marquèrent les derniers mois de la guerre et le retour à la paix. La commémoration de l'Armistice du 11 novembre 1918 en sera le point d'orgue, mobilisant, comme en 2014, l'ensemble de la société française et des anciens pays belligérants impliqués dans le travail de mémoire. Les grands axes thématiques et les enjeux de cette commémoration sont rappelés sur Éduscol à l'adresse : eduscol.education.fr/centenaire-premiere-guerre-mondiale et sur le site de la Mission du Centenaire : www.centenaire.org/fr/espace-pedagogique. 1. 2018 « Année Clemenceau » 2. 3.
L’appel aux travailleurs étrangers, coloniaux et chinois pendant la Grande Guerre | Musée national de l'histoire de l'immigration Guerre 1914-1918. Groupe de travailleurs chinois, octobre 1916 © Piston / Excelsior – L'Equipe / Roger-Viollet Chiffres et répartition Dans le premier cas, il s’agissait d’Algériens (près de 80 000), de Marocains (35 000), de Tunisiens (18 500), mais aussi d’Indochinois (49 000), de Chinois (37 000), auxquels s’ajoutent des groupes moins nombreux, comme les Malgaches (5 500). Ouvriers Tonkinois encadrés par des soldats français le 26 mai 1917 © Bibliothèque de documentation internationale contemporaine-MHC Ces chiffres sont probablement sous-estimés : en effet, une bonne partie des contingents sénégalais et indochinois fut considérée comme impropres au combat et classé "bataillons d’étapes", constituant ainsi une sorte d’armée de manœuvres, d’infirmiers et de brancardiers. Ces chiffres ne tiennent compte ni des travailleurs qui se déplacent librement et/ou qui ne sont pas déclarés, ni des dizaines de milliers de réfugiés belges (nombre estimé à 325 000 au moment de l’armistice).
Centenaire de la bataille d'Amiens : "Le début de la fin" pour les Allemands L'avion hypersonique, le grand bond en avant de la Chine En savoir plus Les sanctions américaines, un danger pour le pouvoir iranien ? En savoir plus RD Congo : Joseph Kabila ne briguera pas un nouveau mandat présidentiel En savoir plus Ramazani Shadary, "l'oiseau rare" adoubé par Kabila pour la présidentielle En savoir plus Mali : la Cour constitutionnelle confirme un second tour Keïta-Cissé En savoir plus Séisme en Indonésie : au moins 130 morts, le bilan "va continuer d'augmenter" En savoir plus Droit à l'IVG : les Argentines dans l'attente du feu vert des sénateurs En savoir plus Zimbabwe : brève interpellation d'un leader de l'opposition En savoir plus Amnistiée, l'ex-Première dame Simone Gbagbo a été libérée En savoir plus L'UE défie Trump après le retour des sanctions contre l'Iran En savoir plus Chez Ford, place à l'ouvrier augmenté En savoir plus
Au BO du 21 juin 2018 : commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale en 2018 et formation continue des enseignants Retrouvez chaque jeudi les principaux textes parus au Bulletin officiel. Commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale en 2018 Lors de l'année scolaire 2018-2019, la communauté éducative s'engagera dans le dernier temps fort du cycle commémoratif du Centenaire. Elle y participe activement depuis 2014, en lien étroit avec la mission du centenaire de la Première Guerre mondiale, dont le ministère est membre fondateur. L'année 2018 est l'occasion de commémorer les événements qui ont marqué les derniers mois de la guerre et le retour à la paix. Les actions proposées : Commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale en 2018 Formation continue des enseignants Des modules de formation aux pratiques de l'éducation inclusive et à la formation professionnelle spécialisée sont organisés pour les enseignants. Une circulaire précise le dispositif réglementaire et le recueil et la remontée des candidatures.
Bobards et « bourrage de crâne », pour vaincre… ou au moins tenir Dès le début de guerre, la propagande est pour le moins grossière. Quand la vérité est bâillonnée par la censure, la porte est en revanche grande ouverte aux outrances cocardières. Les colonnes des journaux fourmillent alors de ces récits qui proclament la supériorité du valeureux « pioupiou » sur le « boche » sanguinaire. Même si, au fil des mois, la réalité des combats finit par être connue de l’opinion à l’arrière, « bobards » et fausses nouvelles continuent à essaimer dans la presse jusqu’à la fin du conflit. Méthode Analyser la rhétorique de la propagande dans la presse Définir préalablement le terme de propagande de guerre en distinguant les quatre types : À partir de la lecture d’une une d’un quotidien de la Grande Guerre, relever les extraits d’articles, brèves, dessins, voire photos légendées, qui paraissent relever d’une volonté de propagande. Analyser des « bobards ». Gros plan Droit à l’ennemi ! Et ils firent demi-tour. Parmi les plus intrépides, Paul brilla au premier rang.
Les causes de la Première Guerre Mondiale Par Georges Brun Publié le 20 mai 2015 « … Elle était merveilleuse, cette vague tonique qui, de tous les rivages de l'Europe, battait contre nos cœurs. Mais ce qui nous rendait si heureux recelait en même temps un danger que nous ne soupçonnions pas. La tempête de fierté et de confiance qui soufflait alors sur l'Europe charriait aussi des nuages. La volonté fertile de consolidation intérieure commençait partout, en même temps, comme s'il s'agissait d'une infection bacillaire, à se transformer en désir d'expansion. Si aujourd'hui on se demande à tête reposée pourquoi l'Europe est entrée en guerre en 1914, on ne trouve pas un seul motif raisonnable, pas même un prétexte. Stefan Zweig (1881-1942), Les rayons et les ombres sur l'Europe, 1944, éd. posthume. Introduction • certains y voient la volonté de puissance et de domination de l’Empire allemand de Guillaume II, jugée principale responsable du conflit ; • d’autres, la responsabilité collective d’états impérialistes et colonialistes ; 1. 2.
"Clemenceau journaliste", une conférence de 1957 à réécouter sur France Culture - Clemenceau, 1918-2018 « Pour beaucoup d'entre-nous, pour la plupart d'entre-nous, Georges Clemenceau est entré dans la légende avec son chapeau cabossé, son ample manteau, ses guêtres, sa canne, son cache-nez lancé autour du cou d'un revers de main. Nous pouvons le contempler chaque jour, coulé dans le bronze, revêtu de sa tenue de tranchée émergeant des feuillages des Champs-Elysées, vigoureux octagénaire qui va tenir la patrie à bout de bras et, dont la réplique célèbre "Je fais la guerre" retentit encore à nos oreilles. Le Clemenceau dont je voudrais vous entretenir aujourd'hui, est un autre homme. C'est avec ces mots que Louis Gabriel-Robinet entama sa conférence, en mars 1957, dans le cadre de l'Université des Annales. Rediffusée le 4 février 2018 sur France Culture dans le cadre de l'émission "Les Nuits de France Culture", présentée par Philippe Garbit, la conférence est désormais librement disponible à la réécoute sur franceculture.fr ou ci-dessous :
Histoires 14-18 : “Le crapouillot”, journal des tranchées Le "crapouillot" est aussi le surnom d'un mortier, mais surtout un journal. C'est LE journal des tranchées où pendant toute la guerre les soldats vont pouvoir exprimer leurs états d'âme. Son premier numéro, sorti en 1915, doit tout à son fondateur, Jean Galtier-Boissière. Jean Galtier-Boissière est journaliste, homme de gauche et proche des courants anarchistes, qui va d'abord donner à son titre une inspiration pacifiste et satirique. Fabriqué dans des conditions de fortune, Le Crapouillot devient vite immensément populaire et l'état-major finit par autoriser sa parution tout en continuant à le censurer. Après guerre, Le Crapouillot devient une revue littéraire et artistique à la critique féroce.