lettres - le plan de travail
1. Un peu d’histoire Le plan de travail en France a été mis en place par Célestin Freinet. A l’origine, on découvre une pédagogue américaine, Helen Parkhurst, qui développa ce que l’on a appelé le "Plan Dalton" (du nom de la ville). Influencée par Maria Montessori et John Dewey (théorie du "Learning by doing"), elle créa un modèle pédagogique alliant la pédagogie "classique" d’apports culturels par le biais des livres notamment, et une pédagogie plus active basée sur le fait que tous les enfants n’apprennent pas les mêmes choses aux mêmes moments, et surtout, qu’ils peuvent s’entraider, coopérer. Dans les années 1920, elle avait eu cette intuition que les élèves, faisant partie d’une communauté d’apprenants, apprendraient les uns des autres.
Le cerveau et la neuro-pédagogie digitale - Partie I
Le cerveau une anomalie dans l’univers Une incroyable nature humaine L’étude du cerveau est ancienne et beaucoup de connaissances anatomiques ont été accumulées grâce à la dissection (aire de Broca, ou cerveau triunique de Mc Lean avec un cerveau organisé en cortex limbique et reptilien) : Cortex : fonctions nerveuses élaborées : sensorielles, langage action motricité mémoire;Système limbique (hippocampe, amygdale, circonvolution, hypotalamus) (limbé = frontière) : interface entre vie cognitive et vie végétative, siège des émotions;Cervelet : contrôle moteur, peur – plaisir – attention et langage;Tronc cérébral : participe du système nerveux central en continuité de la moelle épinière. Le cerveau connaît un regain d’intérêt avec les scanners et l’imagerie médicale.
Apprentissage : des sciences cognitives à l’éducation
Plusieurs techniques existent pour mémoriser le plus profondément possible. Elles peuvent être utilisées dans l’éducation, et notamment à l’école. Un neuroscientifique et un professeur s’accordent sur les meilleures façons de faire fonctionner notre cerveau.
Dyscalculie: Trouble du calcul ou Trouble d'apprentissage en mathématiques - troubles d'apprentissage au CENOP
La dyscalculie est un trouble spécifique des apprentissages. Elle persiste tout au long de la vie. Ses manifestations et ses répercussions fonctionnelles au quotidien seront toutefois amenées à varier. Les personnes dyscalculiques ont malgré tout de grandes forces cognitives sur lesquelles elles peuvent s’appuyer afin de développer des stratégies de travail pour compenser leurs lacunes, souvent dans la sphère langagière. Les enfants dyscalculiques voient souvent leurs difficultés amplifier au fil des ans, et les adolescents peuvent avoir du mal à compléter leur cursus scolaire régulier en mathématiques. Bien entendu, cela dépendra du profil cognitif de la personne, mais aussi des interventions et de la rééducation reçue.
Partie II - Le cerveau et la neuro-pédagogie digitale
Suite le partie 1 ... La mémorisation Il existe plusieurs fonctionnements repérables de la mémoire. La mémoire procédurale est une mémoire perceptive. La rétention d’information est très courte s’il n’y a pas d’utilité. Par exemple « Quelle couleur était le sol en entrant dans le hall d’entrée ?»
Le cerveau bousculé par le numérique
En 2012 dans Petite Poucette (Le Pommier), le philosophe des sciences Michel Serres ne masquait pas son enthousiasme pour les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) et n’hésitait pas à vanter leurs mérites. « Les sciences cognitives montrent que l’usage de la Toile, la lecture ou l’écriture au pouce des messages (d’où le titre Petite Poucette, NDLR), la consultation de Wikipédia ou de Facebook n’excitent pas les mêmes neurones ni les mêmes zones corticales que l’usage du livre, de l’ardoise ou du cahier. Ils peuvent manipuler plusieurs informations à la fois. Ils ne connaissent, ni n’intègrent, ni ne synthétisent comme nous. Ils n’ont plus la même tête. » En clair, Michel Serres estimait qu’avec la neuroplasticité, cette aptitude de notre cerveau à voir ses neurones modifier en permanence les connexions entre eux en fonction des expériences vécues, les choses allaient bien se passer. Des loisirs toujours plus virtuels
Dyscalculie - Institut IRLES - Problèmes scolaires : Cibler pour aider et accompagner
Par Fabrice PASTOR, Neuropsychologue, IRLES. www.irles-aquitaine.fr Article sous licence Creative Commons. La dyscalculie est un terme qui fait référence à un large éventail de problèmes liés à l’apprentissage des compétences en mathématiques. Il y a autant de garçons que de filles atteints de dyscalculie. La dyscalculie touche entre 3% et 6,5% des enfants en âge scolaire, selon les études. D'autres troubles apparaîssent fréquemment avec une dyscalculie, comme des troubles de l’attention/concentration avec ou sans hyperactivité (TDA/H) dans environ 30% des cas ou une dyslexie dans environ 20% des cas.
Présentations Prezi : quelques principes de communication
Avant de vous lancer dans une présentation Prezi : posez-vous ces quelques questions selon des principes simples de communication. Vous gagnerez en efficacité et vous emporterez l’adhésion de votre public ! Comment structurer une communication Prezi ? Comment être sûr(e) de trouver la bonne formule pour persuader votre public d’adhérer à votre cause ? Comment délivrer le bon message pour être entendu(e) ? Dans un article précédent, je vous décrivais les principes du storytelling visuel de Dan Roam, très proches de ma propre conception de la façon de raconter des histoires avec un support de présentation.
"Neuropédagogie Le cerveau au centre de l’école" Un livre de M Blay et C Laval
"Neuropédagogie. Le cerveau au centre de l’école" de Michel Blay et Christian Laval est publié par les Éditions Tschann & Cie. Michel Henry, administrateur de l'Union Rationaliste, auteur de nombreux ouvrages scientifiques dont "Rationalité en philosophie des sciences", est l'auteur de la recension suivante: Cet ouvrage petit par sa dimension, mais grand par son projet, est écrit par Christian Laval, professeur de sociologie à Paris-Ouest, et Michel Blay, directeur de recherches au CNRS en philosophie et histoire des sciences. Il entend démystifier et dénoncer une campagne idéologique qui nous ramène des dizaines d’années en arrière, à l’époque où l’on prétendait que les enfants sont doués ou non doués de naissance. Depuis janvier 2018, autour du Ministre Jean-Michel Blanquer, s’est constitué un groupe de scientifiques orientés vers les neurosciences et dirigé par Stanislas Dehaene, professeur au Collège de France.