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Six points clés du rapport de la Commission européenne sur la désinformation

Six points clés du rapport de la Commission européenne sur la désinformation
Vous pouvez également lire cet article en anglais et en espagnol. La Commission européenne a publié aujourd’hui le rapport final du groupe d’experts de haut niveau sur les « fake news », intitulé « Une approche multidimensionnelle de la désinformation ». Plus important encore, il présente un processus de recherche continue à mesure que les menaces évoluent et propose des mécanismes d’examen et d’évaluation de la mise en œuvre des recommandations décrites dans le rapport. La composition du groupe avait été annoncée le 12 janvier. Nous sommes quatre membres de ce groupe, qui se consacrent au « fact checking », à la vérification et à l’étude de la désinformation, originaires du Danemark, d’Italie, d’Espagne et du Royaume-Uni (1). Mais il constitue néanmoins une avancée significative. Bien que la désinformation soit clairement un problème, son échelle et son influence, ainsi que ceux qui la propagent et l’amplifient n’ont pas été suffisamment étudiés ou examinés. Related:  Fake, rumeur, complot et vérification de l'info, propagandeLutter contre la désinformation

Tim Berners-Lee, le père du Web, appelle à réguler les grandes plates-formes Le principal inventeur du Web appelle à un « cadre légal ou réglementaire » pour mieux encadrer les grandes plates-formes. « Le Web est menacé. » C’est avec ces mots graves que Tim Berners-Lee, considéré comme le principal inventeur du Web, intitule une lettre ouverte publiée lundi 12 mars, à l’occasion des 29 ans de son invention. Le Britannique avait déjà, notamment dans sa précédente lettre publiée un an plus tôt, pointé de grands problèmes du Web, « de la désinformation et de la publicité politique douteuse à une perte de contrôle sur nos données personnelles ». Cette fois, ce sont les grandes plates-formes que sont Facebook, Google ou Amazon parmi d’autres qu’il montre du doigt, sans pour autant les nommer. « Le Web auquel beaucoup se connectaient il y a des années n’est plus celui que les nouveaux utilisateurs trouveront aujourd’hui. Ce qui était autrefois une riche sélection de blogs et de sites Internet a été comprimé sous le lourd poids de quelques plates-formes dominantes. »

Une loi contre les fake news ? – Chatdocs Qu’est-ce qu’une fake news ? “Fausses informations” en français, elles sont publiées pour tromper le lecteur et le manipuler afin d’influencer son jugement. Grâce à Internet, la diffusion de ces fake news peut se faire massivement et très rapidement, et peut avoir d’importantes conséquences. Le projet d’une loi ? Le 4 janvier 2018, le président de la République, Emmanuel Macron, à prononcer ses vœux devant la presse. “C’est pourquoi j’ai décidé que nous allions faire évoluer notre dispositif juridique pour protéger la vie démocratique de ces fausses nouvelles. Les plateformes devront alors coopérer avec l’État et devront faire preuve de transparence concernant les contenus sponsorisés. La ministre de la Culture Françoise Nyssen se veut rassurante concernant la liberté de la presse avec un texte qui “protégera contre le risque de censure privée si les plateformes agissent selon leurs propres règles “. Sources : WordPress:

La ministre de la Culture veut doubler le budget consacré à l'éducation aux médias La ministre de la Culture Françoise Nyssen a annoncé dimanche le doublement de l'enveloppe financière consacrée à l'éducation aux médias et sa volonté que les sociétés de l'audiovisuel public créent une plateforme commune de décryptage de l'information. Soutenir financièrement les associations et les intervenants en service civique. Ce budget passera de trois à six millions d'euros et servira à soutenir les associations qui interviennent dans les médiathèques et les écoles pour faire de l'éducation aux médias et pour financer l'intervention de jeunes dans le cadre du service civique, a souligné la ministre sur le site du Figaro (édition abonnés). Trois volets pour le plan d'éducation. Une future plateforme commune à l'audiovisuel public. Les premières pistes présentées au printemps. Canal + et TF1 appelés "au sens de la responsabilité".

Les fake news ? "Beaucoup de portée, peu d’impact" disent des chercheurs "Beaucoup de portée, peu d’impact." Voilà les conclusions d’une étude publiée par trois chercheurs américains en sciences politiques, qui se sont intéressés à l’influence des "fake news" sur le résultat de la dernière élection présidentielle américaine. Selon le "New York Times", cette étude (que l’on peut consulter ici dans son intégralité) est la première à compiler des données brutes sur la consommation de fausses informations. La suite après la publicité Leur recherche s'est faite avec cette méthodologie : les données de navigation internet de 2.525 Américains ont été collectées, avec leur consentement, entre le 7 octobre et le 14 novembre 2016 (pendant le mois qui a précédé le jour de l’élection). 80% des fake news publiées sont pro-Trump Pour étudier la portée des fausses informations, les trois chercheurs ont ensuite dû définir ce qu’était un site diffuseur de "fake news". Parmi les fausses histoires qui ont circulé et qui sont répertoriées dans l’étude, il y a des titres comme :

Former à l’esprit critique : une arme efficace contre les fake news Sur le site de "The Conversation France", Sylvie Pierre, maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université de Lorraine, revient sur l'enjeu de la formation à l'esprit critique, essentielle à l'heure des réseaux sociaux et de la propagation d'informations erronées. Devant la recrudescence des fake news sur les réseaux sociaux, la Commission européenne a lancé une consultation publique sur les fausses nouvelles et la désinformation visant à mobiliser citoyens, acteurs privés et publics sur la question. Former aux médias et à l’information en développant l’esprit critique constitue un enjeu éducatif essentiel pour les jeunes générations. La pensée critique : une idée ancienne Si le contexte et la nature des risques ont changé, l’école conserve la même ambition : former les élèves à penser librement et permettre la construction progressive d’esprits éclairés, autonomes et critiques capables à résister à toutes formes d’emprises.

Journalisme : l'info demain (et les Fake News aujourd'hui) Je suis embarqué avec plaisir pour la journée et la soirée dans le cadre d'un événement organisé par le Club de la presse de vendée : "Journalisme : l'info demain." (programme détaillé ici en pdf) Les étudiants de la licence professionnelle Community Manager de l'IUT de La Roche sur Yon (dont je vais bientôt vous reparler) vous font vivre l'événement en direct sous le hashtag #JournalismeLinfoDemain. Et avant de débattre ce soir avec plein de gens sympathiques, j'animais en journée un atelier à destination de collégiens autour de la notion de "Fake News". Et voici le support qui m'a permis de démarrer l'échange avec eux.

Sur Twitter, le faux plus fort que le vrai Sur Twitter, le faux va plus vite, plus loin, plus fort que le vrai. Un peu comme les sportifs dopés aux JO. Propos de comptoir ? Humeur de technophobe tétanisé par un ordi ? Prof de français exaspéré de voir ses élèves sur leurs portables pendant son cours ? Cette affirmation est la conclusion d’un trio de chercheurs du MIT (Massachussets Institute of Technology), travaillant au fameux Medialab. Des histoires vérifiées une à une. Robots plus efficaces mais équitables Fort de ce corpus, les trois chercheurs (Sinan Aral, Deb Roy et Soroush Vosoughi) ont étudié la diffusion de ces histoires. Un résultat rude, avertit Mathias Girel, maître de conférence en philosophie à l’Ecole Normale Supérieure, puisqu’il nous dit que «si vous acceptez de jouer le jeu de Twitter, vous jouez selon des règles où le faux l’emportera quantitativement le plus souvent sur le vrai». Le coût démocratique du faux Quelques chiffres illustrent les découvertes des chercheurs. le faux serait nouveau et surprenant

Et si on vaccinait les adolescents contre les "fake news" ? À l'occasion de la journée "Internet Sans Crainte", Tralalere et Spicee lancent un parcours pédagogique pour inciter les jeunes à prendre du recul sur les informations qu'ils voient passer sur Internet. Objectif : ne pas montrer du doigt les fausses nouvelles, mais plutôt apprendre à les reconnaître et à les décrypter. Le saviez-vous ? Aucune des phrases de ce premier paragraphe n'est vraie. C'est dans sa deuxième partie que Info Hunter joue avec ce que les élèves pensent avoir appris. Autant de questions auxquelles Info Hunter n'apporte aucune réponse. Bref, immuniser collégiens et lycéens contre la naïveté.

Entre crise de confiance et perte de repères, l’intérêt pour l’information est au plus bas Par Barbara Chazelle, France Télévisions, MediaLab et Prospective Pour la première fois dans le monde, les médias sont l’institution envers laquelle le public accorde le moins sa confiance, selon le baromètre Edelman 2018*. La défiance vis-à-vis des médias n’est pas nouvelle, mais elle est accentuée par le discrédit récent des plateformes, notamment les moteurs de recherche et les médias sociaux. Crise de confiance, mais aussi perte de repères face à la montée des fake news. Crise de confiance historique pour les médias à l'échelle mondiale La majorité des personnes sondées par Edelman sont dubitatives quant aux réelles motivations des médias. la promesse de larges audiences plutôt que de rendre compte d’une histoire (66%),les breaking news plutôt que de communiquer une information avec précision (65%).une idéologie ou une prise de position politique plutôt que d’informer réellement le public (59%) De plus, près d’une personne interrogée sur deux considèrent les médias comme élitistes.

Sur Twitter, une fake news a 70% de chances de plus d'être diffusée qu'une véritable information RAPIDE. Les "fake news" (informations erronées ou volontairement mensongères) se propagent à la vitesse d'une traînée de poudre sur internet. Mais est-il possible de quantifier cette vitesse de propagation et de la comparer à celle de véritables informations ? C'est ce qu'a tenté de faire une équipe de chercheurs du MIT. Selon les chercheurs "les études sur la manière dont se répandent les fausses nouvelles sont souvent limitées de petits échantillons et ne prennent pas en compte deux questions clés : comment elles se diffusent comparativement aux informations véritables, et quels facteurs expliquent ses différences". Dans cette nouvelle étude, les chercheurs se sont intéressés au réseau social Twitter. Une information fausse a 70% de plus de chances d'être propagée Pour éviter tout biais idéologique, ce tri entre les vraies et les fausses nouvelles n'a pas été fait par les chercheurs. Une responsabilité qui incombe aux humains et pas aux bots Comment expliquer cela ? RAPIDE.

Caroline Duret : Quand les lycéens créent des fake news Comment apprendre à distinguer le vrai du faux sur internet ? Et si les élèves se mettaient à créer eux-mêmes des « fake news » pour mieux en comprendre les mécanismes de production et de diffusion ? Tel est le choix original de Caroline Duret, professeure de lettres et référente numérique à l’Institut International de Lancy. Pouvez-vous expliquer ce qu’est « Mystific@ctu » ? Mystific@ctu est un site d’informations parodique, autrement dit d’actualités « canulars » conçu par une équipe « Fake Presse », constituée d’élèves de Première. Pourquoi vous semble-t-il important de faire travailler les élèves sur le problème de la désinformation ? Il y a longtemps déjà que des journalistes se sont attelés à déconstruire les récits médiatiques, qu’ils fussent seulement écrits et télévisés avant, ou qu’ils se déploient aujourd’hui sur Internet. Quels profits vous semblent tirer les élèves d’un tel travail d’écriture ? Quelles sont les modalités de travail pour réaliser ces « fake news » ?

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