L'euthanasie et les religions Catholicisme L’euthanasie est en opposition directe avec le 5ème commandement : « tu ne tueras point ». L’euthanasie est donc un crime qu’aucune loi humaine ne peut prétendre légitimer. Cependant, les soins palliatifs sont acceptés, il est notamment « licite de supprimer la douleur au moyen de narcotiques, même avec pour effet d’amoindrir la conscience et d’abréger la vie. » Le pape Benoit XVI a ainsi dit, fin janvier 2009, "Jésus a souffert et il est mort sur la croix par amour. Protestantisme Certains courants du protestantisme ne partagent pas l'idée catholique sur ce point. Jésus dit : « Ne vend-t-on pas deux moineaux pour un sou ? Le Comité Protestant évangélique pour la Dignité Humaine dénonce les dérives envisageables de la nouvelle proposition de loi sur l’euthanasie débattue au Sénat le 25 janvier. Islam Dans l’Islam, l’homme représente l’œuvre divine la plus importante et la plus complexe. Le Coran Judaïsme La balance représente la Justice. Bouddhisme Tenzin Gyasto Lexique
Le suicide assisté n’est pas un droit fondamental On le sait, depuis 2014, le Québec s’est ouvert aux soins de fin de vie. Ils permettraient de mourir dans la dignité. C’est-à-dire que le Québec a reconnu un droit au suicide assisté. Ou pour le dire plus brutalement, il a légalisé l’euthanasie. Certes, on a cherché à encadrer cette pratique avec des balises rigoureuses. Certaines personnes nous mirent pourtant en garde: une fois que l’on consentait au principe du «suicide assisté», on verrait ces balises tomber peu à peu. Exception ? L’exception serait de moins en moins exceptionnelle. Le Devoir nous mettait au courant hier d’une inquiétude présente dans la communauté médicale. Chacun a ses raisons, mais une tendance lourde se dégage: dans notre société qui entretient un véritable culte de l’autonomie, l’individu veut de plus en plus être maître de sa propre mort. Depuis toujours, le suicide représente l’ultime défi lancé par l’individu à l’existence: c’est lui qui décidera à quel moment et dans quelles conditions il la quittera.
Quelques réflexions sur l’aide médicale à mourir | Politique Jeudi soir dernier, l’émission OpenTélé consacrait son débat hebdomadaire au projet de loi 52 sur les soins de fin de vie. J’y participais à titre de débatteur sur les médias sociaux. Le sujet suscite des réactions viscérales, parfois difficiles à articuler. Contrairement à d’autres enjeux émotifs, toutefois, les oppositions suscitées par ce débat semblent généralement respectueuses. La mort, la souffrance, la dignité humaine et les limites de notre condition échappent aux divisions automatiques de nos tranchées partisanes. Peu importe que la majorité des opposants au projet de loi aient été libéraux, la réalité est que les appuis et les oppositions au suicide assisté n’ont rien à voir avec la question nationale ou identitaire, et peu à voir avec la gauche et la droite. J’ai abordé ce débat avec quelques impressions et une certaine difficulté à départager les arguments philosophiques de ceux qui relèvent de l’instinct ou d’un héritage moral. 1) Le projet de loi 52 concerne l’euthanasie.
« La Tradition juive et la médecine Fin de vie, euthanasie et suicide assisté », Rabbin Yann Boissière - Judaïsme libéral, ressources en Français Rabbin Yann Boissière « La Tradition juive et la médecine Fin de vie, euthanasie et suicide assisté » ● « J'ai placé devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction ; choisis la vie » (Deutéronome 30, 19). ● « La vie m’a appris trois choses : la première est que je n’éviterai ni ma mort ni celle de mes proches. ● « R. ► Ce texte contient : ■ Remarques introductives. ● Actualité de ce texte (dans le contexte français). ● La voix de la tradition. ● Le statut de ce texte. 1 / La médecine dans la tradition juive. 1.1 / La mitsva (« commandement ») de guérir : ● D’où la médecine est-elle un commandement ? ● Sauver, c’est pouvoir sauver. 1.2 / Le patient. 1.3 / Le médecin et la question de la confidentialité : ● La confidentialité au cœur de la thérapie. ● Le secret médical a-t-il des limites ? 1.4 / Le droit du patient de savoir : ● La stratégie du silence. ● L’information comme facteur thérapeutique. 2 / La fin de vie. 2.1 / La fin de vie – définition. 2.2 / Le droit de refuser un traitement :
Aide médicale à mourir Renseignez-vous sur l'aide médicale à mourir, y compris les exigences de la loi fédérale, l'admissibilité et le processus de demande. De même, vous pouvez vous renseigner à propos des examens indépendants actuellement en cours relatifs à des demandes qui ne sont pas admissibles en vertu de la loi. Vous pouvez également lire les rapports intérimaires donnant un aperçu de l'aide médicale à mourir à travers le pays et en savoir plus sur les exigences en matière de production des rapports sur l'aide médicale à mourir qui entreront en vigeur le 1er novembre 2018. Sur cette page À propos de l'aide médicale à mourir Changements au Code criminel En février 2015, la Cour suprême du Canada a statué dans l'affaire Carter c. En juin 2016, le parlement du Canada a adopté une loi fédérale qui permet aux adultes canadiens admissibles de demander l'aide médicale à mourir. Qui peut fournir l'aide médicale à mourir ou aider à la fournir Ceux qui peuvent fournir l'aide médicale à mourir sont : ou
Êtes-vous d'accord avec l'aide médicale à mourir? | Vos réactions Le dernier acte humain Pour avoir accompagné un proche vers la mort, il y a quelques jours seulement, je réponds oui à l'aide médicale en fin de vie. Après plusieurs semaines à fréquenter le service des soins intensifs d'un hôpital de Montréal, j'ai pu réaliser combien la science et la technologie pouvaient maintenir un corps en vie, un corps dont plusieurs organes ne fonctionnaient plus adéquatement, un corps intubé, gavé, qu'on tournait régulièrement à cause des plaies au siège. Un corps maintenu dans un sommeil artificiel pour éviter la souffrance. Microbiologiste, néphrologue, plasticien, pneumologue, infirmiers, préposés : tous ont contribué à soigner mon frère, même si les signes de rétablissement ne se montraient pas. Sylvie Séguin, Montréal Un projet de loi courageux Je suis tout à fait d'accord avec l'encadrement médical et familial. Il est temps d'arrêter de souffrir pour mourir. Jean-Guy Pigeon Non à l'euthanasie Michel Lebel, Entrelacs Ce sera mon choix Jean Desorcy Félix Bélisle
L’euthanasie et l’aide au suicide au Canada 1 Définition du sujet En raison des progrès accomplis dans le domaine médical, il est désormais possible de prolonger la vie et de retarder la mort. Toutefois, la capacité de vivre plus longtemps s’accompagne souvent, chez ceux qui souffrent de maladies dégénératives ou incurables, d’une qualité de vie diminuée. Divers facteurs ont amené les gens à vouloir avoir leur mot à dire sur les décisions relatives à la vie et à la mort; mentionnons le désir de se voir épargner une longue agonie et une meilleure compréhension des moyens par lesquels la technologie médicale parvient à prolonger la vie et à influer sur sa fin. Ces facteurs ont également ravivé l’intérêt pour l’euthanasie et le suicide assisté. 2 Contexte et analyse 2.1 Historique L’euthanasie a beaucoup attiré l’attention des médias ces derniers temps; toutefois, ni cette pratique ni la controverse qui l’entoure ne sont nouvelles. Le coût de plus en plus élevé des soins de santé est un autre facteur pertinent. M. À la fin de 1997, M.
L’aide médicale à mourir Au Québec, une personne en fin de vie qui éprouve de graves souffrances peut demander à un médecin de lui administrer des médicaments pour mettre fin à ses jours. C’est ce qu’on appelle l’aide médicale à mourir. Les conséquences de l’aide médicale à mourir étant irréversibles, la loi encadre très strictement son application. Cet article vous explique les conditions à respecter pour obtenir l’aide médicale à mourir, ainsi que la marche à suivre pour la demander. Plusieurs conditions à remplir Pour obtenir l’aide médicale à mourir, il faut remplir les conditions suivantes: La marche à suivre pour demander l’aide médicale à mourir La personne qui désire obtenir l’aide médicale à mourir doit en faire elle-même la demande. Après avoir fait une demande d’aide médicale à mourir, on peut toujours la retirer, ou repousser le moment où les médicaments qui entraîneront la mort seront administrés. Le rôle du médecin Enfin, il devra obtenir l’avis d’un autre médecin. Le déroulement
À LA UNE - CITOYENS POUR UNE MORT CHOISIE