Aide médicale à mourir: beaucoup de médecins refusent de l'administrer
Des médecins en faveur de l'aide médicale à mourir (AMM) « en théorie » refusent pourtant de l'administrer à un patient, invoquant « l'objection de conscience » lorsqu'ils en reçoivent concrètement la demande. Ces médecins se servent de l'objection de conscience comme « échappatoire » pour justifier leur refus, ont découvert deux chercheuses québécoises - l'une éthicienne et l'autre médecin - qui ont mené une étude inédite sur le sujet auprès de médecins qui travaillent à Laval. Dans la majorité des cas (59 %), c'est plutôt un fardeau émotionnel trop lourd qui est en cause, et ce, même s'ils sont « théoriquement » en faveur de la loi.
Suicide assisté au Canada
Le suicide assisté est l’acte de mettre volontairement fin à sa propre vie avec l’aide d’une personne qui en fournit les moyens ou les connaissances (voir aussi : Suicide). Entre 1892 et 2016, le suicide assisté est illégal au Canada aux termes de l’article 241 b) du Code criminel. En 2015, après des décennies de contestations judiciaires, la Cour suprême du Canada décide à l’unanimité d’autoriser le suicide assisté par un médecin. En juin 2016, le gouvernement fédéral vote la Loi sur l’aide médicale à mourir, qui définit les critères d’admissibilité et les garanties procédurales afférents au suicide assisté médicalement. Contexte et code criminel Avec l’introduction du Code criminel au Canada en 1892, le suicide et la tentative de suicide sont dorénavant considérés comme des infractions pénales aux termes de l’article 241 b).
Aide médicale à mourir: choisir de partir en douceur
Samedi seront célébrées les funérailles d’Alain Michaud. Âgé de 56 ans et atteint d’une maladie dégénérative et incurable, l’homme de Rivière-du-Loup a choisi de mettre fin à ses souffrances par l’aide médicale à mourir. Depuis juin 2016, plus de 45 personnes du Bas-Saint-Laurent ont terminé leurs jours de cette façon.
3) Qu'en pensent les religions ? - TPE Euthanasie...
Position des religions ● Euthanasie et catholicisme : Les catholiques refusent catégoriquement toute les formesd'euthanasie qu'elles soient actives ou passives. « Quels qu'en soient les motifs et les moyens, l'euthanasie directe est moralement irrecevable. Elle constitue un meurtre gravement contraire à la dignité de la personne et du respect du Dieu Vivant, son créateur ».L'Église est aussi contre l'acharnement thérapeutique mais elle encourage par contre les soins palliatifs, qui consistent à accompagner le malade en diminuant au maximum ses souffrances, soins qui justement évitent l'acharnement thérapeutique.
L’aide médicale à mourir
Au Québec, une personne en fin de vie qui éprouve de graves souffrances peut demander à un médecin de lui administrer des médicaments pour mettre fin à ses jours. C’est ce qu’on appelle l’aide médicale à mourir. Les conséquences de l’aide médicale à mourir étant irréversibles, la loi encadre très strictement son application. Cet article vous explique les conditions à respecter pour obtenir l’aide médicale à mourir, ainsi que la marche à suivre pour la demander. Plusieurs conditions à remplir Pour obtenir l’aide médicale à mourir, il faut remplir les conditions suivantes:
Euthanasie - Le respect du mourant dans le judaïsme
Détails Publication : dimanche 11 janvier 2015 21:25 par Jiminycriquette Sur la question de l'euthanasie : par le site « Halacha Yomit », 28/12/2014, (extraits) ...
Les enjeux éthiques de l'aide médicale à mourir
“Connaissez-vous la différence entre Dieu et un médecin? Dieu ne se prend pas pour un médecin ! Un médecin n’est pas non plus un juge, un ministre ou un officier de police. C’est un professionnel qui est censé délivrer des soins à un patient en fonction de ce que celui-ci considère être des soins.
Le suicide assisté n’est pas un droit fondamental
On le sait, depuis 2014, le Québec s’est ouvert aux soins de fin de vie. Ils permettraient de mourir dans la dignité. C’est-à-dire que le Québec a reconnu un droit au suicide assisté. Ou pour le dire plus brutalement, il a légalisé l’euthanasie.
L’aide médicale à mourir plus populaire
Plus de six Canadiens par jour ont obtenu l’aide médicale à mourir au cours de la première moitié de l’année, révèle un bilan gouvernemental rendu public vendredi. Pas moins de 1179 décès médicalement assistés ont eu lieu au pays entre le 1er janvier et le 30 juin dernier, selon le deuxième rapport intérimaire publié par Santé Canada depuis l’adoption de la législation en juin 2016. « Ça illustre que l’aide médicale à mourir répond vraiment à un besoin, et que c’est une réforme qui était absolument nécessaire pour respecter la dignité des gens », estime la députée de Joliette, Véronique Hivon, qui a piloté le projet de loi sur les soins de fin de vie à Québec. Photo d'archives, Simon Clark Véronique Hivon, députée de Joliette Il s’agit d’un bond de 46,8 % comparativement aux six derniers mois de 2016, durant lesquels 803 patients s’étaient prévalus de l’aide médicale à mourir.
Point de vue religieux sur le suicide
Le suicide est un acte traditionnellement condamné par les doctrines religieuses. En effet, si le fait de se suicider est d'abord un acte contre soi-même, dans certaines conceptions religieuses la destinée de l'homme appartient à Dieu et le suicide constitue alors une rupture dans la relation de l'homme avec la souveraineté de son Dieu. Dans d'autres cas, l'acte est plus simplement considéré comme une action négative. Il existe cependant des nuances à ce rejet global du suicide quand la notion de sacrifice ou d'honneur entre en jeu. Bouddhisme[modifier | modifier le code]