Internet et ses effets sur notre cerveau Dans un petit film humoristique (mais quand même sérieux), Epipheo aborde le sujet des effets dramatique qu'a Internet sur notre attention et notre cerveau. Je me suis reconnu et je suis moi aussi victime de tous ces effets pervers qui cassent notre concentration et notre attention. En ce qui me concerne, je ne sais pas si c'est foutu ou si je peux encore rectifier le tir, mais je suis certain qu'en changeant quelques habitudes et façons de penser ou de se concentrer, il est possible de passer outre ces petits inconvénients. Je vais me pencher sérieusement sur la question... mais après, car là, je viens de recevoir un email ^^ Source Vous avez aimé cet article ?
Comment internet modifie notre cerveau "Mon vieux cerveau me manque." Nicholas Carr, 52 ans, essayiste américain, n'a rien d'un réac allergique au web. Les nouvelles technologies, au contraire, c'est sa spécialité. Au Ve siècle av. Google rend-il Alzheimer ? "Le cerveau humain est un ordinateur obsolète qui a besoin d'un processeur plus rapide et d'une mémoire plus tendue." Surfer nous rend-il hyperactifs ? Scène de famille ordinaire. Tous hyperactifs, hyperconnectés... et hyper-impatients ? "Je ne supporte plus d'écouter des messages vocaux sur mon téléphone, je n'utilise plus que les SMS. Mais où se réfugierait aujourd'hui un moine copiste irlandais ? "Notre mémoire de travail est souvent en surchauffe, dit Jean-Philippe Lachaux. Pour l'instant, n'en déplaise aux utopistes des nouvelles technologies, notre cerveau ne s'est pas encore adapté aux tâches simultanées. Internet drogue-t-il notre cerveau ? Il y a ceux qui frénétiquement relèvent leurs mails toutes les deux minutes. Eh oui ! (1) "Internet rend-il bête ?
"Les jeux vidéo et les réseaux sociaux modifient le rapport à l'espace, au temps, à la construction de l'identité" LE MONDE pour Le Monde.fr | | Par Chat modéré par Emmanuelle Chevallereau Dans un chat sur LeMonde.fr, lundi 28 février 2011, Serge Tisseron, psychiatre et psychanaliste, spécialiste des nouvelles technologies, a estimé que les parents doivent réguler l'utilisation des écrans par leurs enfants au quotidien car "une fréquentation excessive peut nuire à d'autres activités". Nous publions l'intégralité de ce débat. A lire également sur ce sujet l'enquête de Pascale Krémer intitulée Ados accros, parents à cran, parue dans Le Monde Magazine daté 26 février. Ice Berg : Les "psy" constatent-ils une augmentation des consultations pour des problèmes relationnels ou de comportement liés à l'utilisation grandissante et précoce des écrans ? Oui, les psychologues et les psychiatres sont aujourd'hui énormément consultés pour l'usage jugé excessif des jeux vidéo ou des nouveaux réseaux sociaux. Pol : Comprenez-vous l'angoisse des parents sur ce sujet ou la trouvez-vous disproportionnée ?
Les nouveaux ennemis d'Internet Et si Internet nous faisait du mal ? À contre-courant des utopistes, des chercheurs et écrivains attaquent Internet qui ferait de nous des individus surveillés, solitaires, idiots et délinquants. Pourquoi tant de haine ? Le Net nous accapare. Nous passons nos journées à y échanger, surfer, commenter, chercher des informations, et nous divertir. Comme toujours, il y a d’un côté les partisans, de l’autre les ennemis. ◊ Internet favorise la surveillance des masses Internet est une arme. Pour E. ◊ Internet nous rend seuls (et narcissiques) Outre la vie politique, les réseaux sociaux ont profondément modifié notre vie sociale. L’exemple de Sal est éloquent. Parce qu’elles font de notre narcissisme leur fonds de commerce, les technologies augmentent notre solitude, estime S. ◊ Internet rend idiot Internet bouleverse nos liens sociaux, mais ce n’est rien comparé à ce qu’il fait à notre intelligence. Quand nous lisons un livre, nous lisons de manière linéaire, ligne après ligne, page après page.
Le numérique ne remplacera pas la mémoire C’est un préjugé bien ancré dans certaines mentalités : le numérique devrait nous délester des efforts de mémorisation des connaissances. Comme la Toile met à notre disposition toutes les informations indispensables, qu’elles soient de nature culturelle, historique, scientifique, ou simplement pratique, la tentation est grande dès lors de laisser l’ordinateur stocker le savoir à notre place, de sorte à faire de la place dans notre tête, et ménager ainsi cette dernière. La culture n’est un simple stockage Cette illusion pèche pour deux raisons. Premièrement, la mémoire ne représente pas un simple disque dur. Elle s’apparente davantage à un entrelacement d’émotions, de savoirs, d’expériences, de croyances qui interagissent entre eux, entrelacs irréductibles à tout stockage de matière brute. Le numérique ne suppléera jamais vos carences culturelles, pour la simple raison que la culture n’est pas un simple stockage d’infos. La planche de surf et le bateau La culture vous précède.
Comment les "trolls" radicalisent l'esprit des lecteurs sur Internet Chers lecteurs du monde.fr, la perception que vous aurez des informations contenues dans cet article changera en fonction de la nature des commentaires d'internautes qui l'accompagneront. C'est, en substance, le principal résultat d'une expérience conduite par Dominique Brossard (université du Wisconsin à Madison), à paraître dans la revue Journal of Computer Mediated Communication. Selon ce travail, la vitupération qui se manifeste sur les fils de conversation en ligne a pour effet de polariser les opinions. En se fondant sur un échantillon représentatif de la population américaine, les auteurs ont soumis aux participants un article rédigé par un journaliste scientifique sur les nanotechnologies. "Ce que nous avons découvert est que la lecture du même article produit des perceptions différentes en fonction des commentaires, dit Mme Brossard. Les trolls contribuent-il à radicaliser la société ? Maintenant, chers lecteurs du monde.fr, c'est à vous.
Arrêtez d’avoir peur, la technologie rend le monde meilleur «Inventez quelque chose, ayez une idée vraiment originale et il y a de bonnes chances pour que les premières réactions face à cette innovation, notamment des autorités de toutes sortes, sera de s’inquiéter de ces dangers». La science et l'innovation technologique qui ont sorti l’humanité de sa condition animale et de la misère la plus profonde suscitent aujourd'hui une peur irraisonnée et irréfléchie explique Reason.com. Le site libertarien américain se lance dans un plaidoyer assez rare aujourd'hui en faveur du progrès. Une foi positiviste qui semblait presque avoir disparu. Les imprimantes 3D peuvent changer notre monde et permettre de mouler des objets de toute sorte dans votre salon en utilisant des schémas trouvés sur internet. C’est une révolution qui permet de gagner du temps, de réduire les coûts de transport et l’utilisation d’énergie et de faire du bien à la planète. En fait, «l’innovation technologique est une menace permanente pour les autorités centralisées.
Le numérique est-il une menace pour la mémoire individuelle et collective ? Jean-Pierre Rioux, historien (1) : «Dans un monde où tout fait mémoire, il n’y a plus de mémoire» « La révolution numérique attaque la mémoire sous toutes ses formes, qu’elle soit individuelle ou collective. Cela soulève immédiatement toutes sortes d’interrogations : qu’est-ce que l’archive ? Quelle trace garde-t-on ou non ? Une première question fondamentale – signalée dans de multiples rapports – porte sur la longévité de l’information conservée sous forme numérique, notamment en raison de l’évolution des supports. La question de “ce qui fait mémoire” est plus grave, parce que les individus, les collectivités, les réseaux baignent dans un océan de signes qui sont eux-mêmes aussitôt de l’archive. Nous sommes désormais dans un perpétuel présent où tout est à la fois créé et conservé. Comme l’expliquait l’ancien PDG de l’Institut national de l’audiovisuel Emmanuel Hoog, dans son livre Mémoire, année zéro (Seuil, 2009), la duplication des données ne suffit pas.
Notre cerveau à l’heure des nouvelles lectures Maryanne Wolf, directrice du Centre de recherche sur la lecture et le langage de l’université Tufts est l’auteur de Proust et le Calmar (en référence à la façon dont ces animaux développent leurs réseaux de neurones, que nous avions déjà évoqué en 2009). Sur la scène des Entretiens du Nouveau Monde industriel au Centre Pompidou, la spécialiste dans le développement de l’enfant est venue évoquer « la modification de notre cerveau-lecteur au 21e siècle » (voir et écouter la vidéo de son intervention)… Image : Maryanne Wolf face au public sur la scène du Centre Pompidou, photographiée par Victor Feuillat. Comment lisons-nous ? « Le cerveau humain n’était pas programmé pour être capable de lire. La présentation de Marianne Wolf via l’IRI. Pour autant, le circuit de la lecture n’est pas homogène. Ce qui stimule le plus notre cerveau, selon l’imagerie médicale, c’est d’abord jouer une pièce au piano puis lire un poème très difficile, explique Maryanne Wolf. Notre avenir cognitif en sursis ?