Les monstres ont peur, eux aussi L’étymologie du terme « monstre » signifie « signe divin à déchiffrer », un encouragement à lire en nous-mêmes cette peur qui nous saisit alors… L’art cinématographique s’est toujours intéressé au monstre, et l’histoire réelle de Joseph Merrick, cet homme qui vécut à la fin du XIXe siècle à Londres, atteint de la maladie de Protée, incurable, a séduit le réalisateur David Lynch qui cherchait un sujet intense pour se révéler au grand public. C’était en 1980. Elephant Man de David Lynch, une approche bouleversante “Le personnage m’a fasciné. Dans le scénario, David Lynch ne joue pas avec l’épouvante, et diffère l’instant de la révélation de la monstruosité physique de l’homme-éléphant : “On ne voit vraiment John Merrick que lorsqu’on a eu le temps de s’attacher à lui… Il y a une fascination du monstre qui est en elle-même une monstruosité ” (David Lynch dans un entretien avec Marie-Noëlle Tranchant pour Le Figaro du 6 avril 1981). Bien sûr, le cinéma montre à voir, toujours plus. 57 sec
L'ancien régime et la révolution française au cinéma 1 - Typologie La majorité des films qui évoquent l'ancien régime laissent transparaitre de façon évidente ou non, les conditions difficiles du peuple et l'étouffement des valeurs bourgeosies qui conduiront à la révolution. On regroupera ainsi commodément la plupart des films en costume, se situant en France aux XVIIIe sous ce thème alors que ceux se situant au XVIe et XVIIe ont été regroupés sous le thème des guerres de religion. Les spoliations sous l'ancien régime : Fanfan la tulipe (Christian-Jacque 1951), Cartouche (Philippe de Broca, 1962), La Tulipe noire (Christian-Jacque, 1964), Gaspard le bandit (Benoît Jacquot, 2006), Les chants de Mandrin (Rabah Ameur-Zaïmeche, 2011) La vie à la cour : Si Versailles m'était conté (Sacha Guitry, 1953). 2 - Quels regards sur la révolution ? Une vingtaine de film couvrent en partie la période 1780-1800 et concernent donc directement la révolution française. 3 - Les films sur l'ancien régime et la révolution
Denis Diderot Contexte historique Denis Diderot (1713-1784) est surtout connu et célébré pour avoir dirigé avec d’Alembert (1717-1783), au milieu du XVIIIe siècle, la publication d’une entreprise éditoriale monumentale : l’Encyclopédie. Mais à côté de ce travail auquel il consacrait le plus clair de son temps, il a aussi, de 1759 à 1781, en homme des Lumières intéressé par toutes les activités de l’esprit, donné des comptes-rendus des Salons, tenus tous les deux ans au Louvre, sous la forme de longues descriptions des œuvres exposées, agrémentées de réflexions philosophiques, esthétiques et sociales. Au Salon de 1767 est exposé son propre portrait exécuté par Louis-Michel Van Loo (1707-1771). Héritier d’une longue dynastie de peintres et d’artistes d’origine néerlandaise installés en France au XVIIe siècle, formé à la peinture d’histoire, primé par l’Académie royale en 1725, il est aussi l’un des membres fondateurs de l’Académie de Madrid. Analyse des images Interprétation Bibliographie
Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux Marivaux en 1743. Marivaux (né Pierre Carlet) est un écrivain français, baptisé à Paris le 4 février 1688 et mort à Paris le 12 février 1763. Il est élu à l'Académie française en 1742. Il est le 5e auteur le plus joué par la Comédie-Française[2]. Il existe peu de documents et d'informations concrètes, précises et référencées sur la vie de Marivaux ; nombre de celles qui circulent à son sujet sont donc erronées ou infondées[3]. Le nom « Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux » n’apparaît jamais comme tel et n'a aucun fondement administratif ou généalogique. Marivaux est issu d'une famille de nobles originaires de Normandie qui avait fourni un sénateur au Parlement de Rouen. En 1698, la famille part s'installer à Riom, en Auvergne. Sa première pièce, Le Père prudent et équitable, est jouée à Limoges en 1708[9]. Logé à Paris chez son oncle Pierre Bullet (mort en 1716), Marivaux entreprend[Quand ?] Son père meurt le 14 avril 1719. Il perd son épouse en 1723[15]. NB. — Voltaire, lettre à M.
Séquence l esprit des lumières : le combat pour une pensée libre. Travail sur le lexique Travail sur le lexique A. Inscription au tableau du mot «valeur» OBJECTIF: Faire émerger les différents sens du mot par les élèves 1.Prix 2.Quantité approximative, équivalence 3.Importance 4.L un des déterminants Plus en détail EXPOSE 4 Lectures analytiques REVISER L ARGUMENTATION La Boétie, Discours de la servitude volontaire (1576) La Fontaine : «Le loup et le chien» Fables, livre I, (1668) Montesquieu, Lettres persanes lettre Plus en détail LE PROGRAMME DE FRANÇAIS EN BAC PRO LES FINALITÉS On vise 4 compétences : -Entrer dans l échange oral : écouter, réagir, s exprimer - Entrer dans l échange écrit : lire, analyser, écrire - Devenir un lecteur Plus en détail Atelier didactique en Français Atelier didactique en Français Journée de formation des PLP Lettres Histoire et Anglais Lettres 2014 J. Plus en détail Progression de la pluri en BTS Plus en détail L E R O M A N QUESTIONS DE CONNAISSANCES -Qu est-ce qu un narrateur!? Plus en détail La critique de l esclavage
21 janvier 1793 - Exécution de Louis XVI - Herodote.net Louis XVI (38 ans) est exécuté le 21 janvier 1793 sur la place de la Révolution (aujourd'hui place de la Concorde), en homme digne et courageux. Ce « roi par la grâce de Dieu » devenu après la première phase de la Révolution « roi des Français » paie de sa vie sa «trahison» de la monarchie constitutionnelle. La sanction d'une trop grande faiblesse Le courage ultime du roi efface quelque peu le souvenir des faiblesses, des erreurs et des faux-semblants qui ont jalonné son règne et celui de son prédécesseur, entraînant l'Ancien Régime à sa perte. Du rappel des Parlements à la déclaration de guerre à l'Autriche, en passant par le renvoi du contrôleur général des Finances Turgot, qui s'était attiré l'hostilité des privilégiés, et le sabotage de la tentative de monarchie constitutionnelle, différents actes témoignent de l'inconstance et du manque d'autorité du roi. Louis XVI est renversé lorsque les sans-culottes parisiens attaquent les Tuileries le 10 août 1792.
Analyse de Belle sur HistoriaGames "Belle" s'inspire de l'histoire de Dido Elizabeth Belle (1761-1804), née de Maria Belle, une esclave noire, et de l'amiral John Lindsay de la Royal Navy. Ce dernier confit l'enfant à son grand-oncle maternel : William Murray, premier comte de Mansfield, président de la Haute-Cour de justice d’Angleterre. Une fonction qui le mènera à juger des affaires liées à l'esclavage, notamment celle du Zong. S'il n'y a pas de preuve formelle que Dido Elizabeth Belle ait joué un rôle dans les décisions de son grand-oncle, la réalisatrice Amma Asante lui donne une part active dans l'affaire. Ce qui explique le changement opéré sur le personnage de son mari John Davinier. En Angleterre, au XVIIIe siècle, Dido Elizabeth Belle, une métisse, fille illégitime d’un amiral de la Marine royale, est élevée par son grand-oncle aristocrate, Lord Mansfield, et son épouse Elizabeth Finch. Le couple n'a pas d'enfant, mais élève une autre petite-nièce du Lord : Elizabeth Murray. La réalisatrice : Amma Asante
L’expédition La Pérouse Contexte historique Quand Louis XVIII exalte son frère aîné… Le souvenir de l’expédition La Pérouse est étroitement associé au destin funeste de Louis XVI. Partis le 1er août 1785, deux navires, L’Astrolabe et La Boussole, quittent Brest avec plus de deux cents personnes à leur bord, dont dix-sept scientifiques, dans le but d’explorer l’océan Pacifique. Louis XVI avait projeté de faire réaliser cette toile par Élisabeth Louise Vigée Le Brun, peintre des enfants royaux, proche de Marie-Antoinette qui lui avait commandé de nombreuses toiles la représentant en mère de famille afin de publier une image flatteuse d’une reine décriée dans l’opinion. Analyse des images Louis XVI en patron de l’expédition La Pérouse Louis XVI, accompagné du maréchal de Castries, ministre de la Marine, donne en personne ses instructions à Jean-François de Galaup, comte de La Pérouse (1741-1788), pour son voyage autour du monde. Interprétation L’exploration du Pacifique au siècle des Lumières Bibliographie
Panoptique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Schéma représentant le principe du panoptique. « La morale réformée, la santé préservée, l'industrie revigorée, l'instruction diffusée, les charges publiques allégées, l'économie fortifiée — le nœud gordien des lois sur les pauvres non pas tranché, mais dénoué — tout cela par une simple idée architecturale. » — Jeremy Bentham, Le Panoptique, 1780. (L'ouvrage, de 56 pages, est traduit de l'anglais et imprimé par ordre de l'Assemblée législative en 1791[1].) Le panoptique selon Bentham[modifier | modifier le code] L'idée de Bentham est inspirée par des plans d'usine mis au point pour une surveillance et une coordination efficace des ouvriers. Bentham lui-même souhaitait une mise en abyme de la surveillance, les surveillants eux-mêmes devant être surveillés par des surveillants venus de l'extérieur, afin de limiter la maltraitance des détenus et les abus de pouvoir : Histoire[modifier | modifier le code] Selon Neil Davie,
La B.N.F. sur Candide Cette gravure montre bien l’ampleur de la catastrophe. Beaucoup de citadins, fuyant les flammes, s’embarquent sur le Tage, mais sont engloutis par des vagues gigantesques. Le tribut en vies et en pertes matérielles est colossal. Environ 20 000 morts à Lisbonne. Lisbone Abysmée vers 1760. Eau-forte BnF, Estampes et photographie, VB-156-FOL © Bibliothèque nationale de France Lisbonne, ville chrétienne, compte nombre d'églises et de couvents, tous occupés, en ce 1er novembre 1755, par les offices de la Toussaint. Jacques-Philippe Le Bas (1707-1783), 1757. Gravure BnF, Bibliothèque-musée de l'Opéra, EST SALLE THEATRE DE LISBONNE Cette immense catastrophe marque les esprits en Europe. Dans : Recueil des plus belles Ruines de Lisbonne causées par le tremblement de terre et par le feu du premier novembre 1755. Jacques-Philippe Le Bas (1707-1783), 1767. BnF, Estampes et photographie, EE-11-FOL La catastrophe est d’une violence inouïe. Eau-forte et burin (35,5 x 43,2 cm) Paris, 1742. XVIIIe siècle. Estampe