Léonard un génie ?
#Le Bilan Pour apprendre quelque chose : - J’apprends plus vite avec des leçons qu’en découvrant les choses tout seul. - Pour travailler efficacement j’ai besoin de concentration et de calme. - Le travail de groupe permet de s’entraider et de ne pas rester bloqué - Le travail de groupe est efficace si on s'écoute et qu'on se coordonne.
« Il faut passer d’une école de la compétition à une école de la coopération »
« L’école est le principal lieu de socialisation des élèves et le révélateur de leurs difficultés sous-jacentes », explique Laelia Benoit, psychiatre à la Maison de Solenn-Maison des adolescents et François Taddei, qui dirige Centre de recherches interdisciplinaires. LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | | Propos recueillis par Florence Rosier Comment rendre l’école plus « inclusive », c’est-à-dire mieux adaptée aux besoins de tous les élèves ? C’est l’un des enjeux des travaux de Laelia Benoit, psychiatre pour enfants et adolescents et chercheuse à la Maison de Solenn-Maison des adolescents (hôpital Cochin) et à l’Inserm à Paris. François Taddei, lui, dirige le Centre de recherches interdisciplinaires(CRI), à Paris, consacré à la formation par la recherche et aux nouvelles manières d’apprendre. Il est le coauteur du rapport « Vers une société apprenante », remis le 5 avril 2017 à la précédente ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem.
La coopération entre élèves c'est efficace ?
"La recherche montre que les élèves qui bénéficient de dispositifs de coopération entre pairs vont avoir de meilleurs apprentissages et que les apprentissages se transfèreront quand ils travaillent de façon individuelle". Invités par le Cnesco et l'IFé dans le cadre d'une conférence virtuelle, Céline Buchs et Yann Volpé (Université de Genève) ont fait le point sur les dispositifs d'apprentissage entre pairs. S'ils s'avèrent efficaces et s'ils préparent les élèves aux "compétences du 21ème siècle", ils demandent aussi aux enseignants des compétences et un travail d'organisation important.
Enseigner plus explicitement : l'essentiel en quatre pages
Ce que dit le prescrit Le référentiel de l'Éducation prioritaire (« enseigner plus explicitement les compétences que l’école requiert pour assurer la maitrise du socle commun »), comme les programmes 2015 des cycles 2, 3 et 4, avec de nombreuses occurrences du terme «explicite», s’accordent sur la nécessité « d’enseigner plus explicitement ». Nombre de modalités sont recommandées au fil des pages : expliciter des techniques, des pratiques, des attentes, des règles, des stratégies, des démarches, des savoir-faire, des implicites dans la compréhension des textes, des connaissances préalables aux apprentissages... Autant d’ambitions à confronter aux contraintes des situations de classe… Mais quelle en est la genèse conceptuelle ? Des cadres théoriques différents Depuis quelques années, le vocable « pédagogie explicite » est utilisé par plusieurs courants de recherche au risque de malentendus :
Quand les élèves coopèrent : des enseignements plus efficaces ?
Les occasions d’inciter les élèves à apprendre et travailler ensemble ne manquent pas. Elles peuvent s’intégrer dans des cadres bien définis, comme un exposé de groupe, ou surgir au fil du quotidien, par exemple quand un élève demande de l’aide pour un exercice et que l’un de ses camarades vient spontanément l’aider. Certaines coopérations prennent la forme de jeux, d’autres de discussions à caractère philosophique, ou encore de conseils coopératifs – ces réunions où chacun est démocratiquement associé aux décisions de classe. Mais, quels qu’ils soient, tous ces échanges seraient plus bénéfiques que des approches uniquement individuelles ou compétitives. Comme le dit d’ailleurs un proverbe africain : « Seul, on va vite, ensemble, on va loin. » À condition de prendre un certain nombre de précautions. Sans accompagnement, des cas de coopération peuvent très bien se renverser en accélérateurs d’inégalités.
Trouver la bonne organisation
De nombreux pédagogues soulignent les bénéfices apportés par le travail de groupe au sein de la classe. Chacun d’eux en préconise une organisation précise. Or, certaines organisations testées en classe ne sont pas toujours satisfaisantes. Nous en proposons une nouvelle approche à partir d’une expérience menée en classe de seconde.
Les invariants pédagogiques
Tels que définis par C. Freinet en 1964 Pour lire le texte intégral : Bibliothèque de l'Ecole moderne n° 25 C'est une nouvelle gamme des valeurs scolaires que nous voudrions ici nous appliquer à établir, sans autre parti-pris que nos préoccupations de recherche de la vérité, à la lumière de l'expérience et du bon sens. Sur la base de ces principes que nous tiendrons pour invariants, donc inattaquables et sûrs, nous voudrions réaliser une sorte de Code pédagogique ...
Apprendre à travailler en équipe
Le travail en équipe dispose d'un énorme potentiel par rapport au travail individuel : la somme de connaissances mobilisables y est plus importante, il permet de varier les approches des problèmes, de s'attaquer à des tâches lourdes et complexes dans un temps court. Mais le travail d'équipe est semé d'embûches, si difficiles à éviter qu'il aboutit parfois à un résultat de moins bonne qualité que s'il avait été réalisé par un seul individu. L'école de technologie supérieure de l'université du Québec a donc décidé d'apprendre à ses étudiants à travailler en équipe, au travers d'un cours réalisé en 2006 et mis à la disposition de tous, gratuitement. Le cours est composé des éléments suivants : - Une mise en situation filmée, découpée en quatre séquences :
Nicolas Vossier : Une classe coopérative au lycée
Comment répondre au plus près des besoins des lycéens ? Et si ça passait par davantage de démocratie en classe ? Six enseignants du lycée Henri Laurens de Saint Vallier (26) mènent depuis 3 ans une classe coopérative. « Chaque semaine, un conseil de coopération est mis en place sur les heures d’accompagnement personnalisé (AP) et d’éducation morale et civique (EMC) », explique Nicolas Vossier enseignant de physique-chimie. Lors de ce bilan hebdomadaire, les élèves donnent des félicitations, des critiques et lancent des propositions pour la suite.