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Propaganda - La fabrique du consentement

Propaganda - La fabrique du consentement
Si les techniques de persuasion des masses apparaissent en Europe à la fin du XIXe siècle pour lutter contre les révoltes ouvrières, elles sont développées aux États-Unis pour convaincre les Américains de s’engager dans la Première Guerre mondiale. Peu connu du grand public, neveu de Sigmund Freud, Edward Bernays (1891-1995), l'auteur du livre de référence Propaganda et l'un des inventeurs du marketing, en fut l’un des principaux théoriciens. Inspirées des codes de la publicité et du divertissement, ces méthodes de "fabrique du consentement" des foules s’adressent aux désirs inconscients de celles-ci. Les industriels s’en emparent pour lutter contre les grèves avec l’objectif de faire adhérer la classe ouvrière au capitalisme et de transformer ainsi le citoyen en consommateur. En 2001, le magazine Life classait Edward Bernays parmi les cent personnalités américaines les plus influentes du XXe siècle.

https://www.arte.tv/fr/videos/071470-000-A/propaganda-la-fabrique-du-consentement/

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Le 11 septembre, épisode 1. Les théoriciens Filmé en direct, le 11 septembre est l'attentat le mieux documenté de l'histoire. Pourtant, une partie du public doute. La "version officielle", comme certains l'appellent, serait pleine d'incohérences. « Il n’y a jamais eu de système démocratique non capitaliste » Dans Le peuple contre la démocratie (éditions de l'Observatoire), Yascha Mounk, politologue allemand naturalisé américain en 2017 et professeur à Harvard, balaye de nombreuses idées reçues. Non, les démocraties libérales ne représentent pas la « fin de l’histoire » des idées politiques. Non, les nouveaux populismes ne sont pas les fascismes des années 1930 (ce qui n’est pas une raison pour ne pas en avoir peur). Et non, les jeunes ne sauveront pas la démocratie, tout simplement car ils n’en ont pas envie... Pour autant, rien n'est encore totalement foutu, nous assure le politologue.

A l'origine des fausses nouvelles, l'influence méconnue d'Edward Bernays Edward Bernays était le double neveu de Sigmund Freud. Né à Vienne en 1891, il est mort aux Etats-Unis, 103 ans plus tard, presque oublié du grand public alors qu'il a inventé l'un des grands maux du XXe siècle : la manipulation de masse. Pour Julie Timmerman, dramaturge auteur d'Un démocrate, qui raconte sur scène la vie de ce publicitaire : C'est peut être le plus grand échec d'Edward Bernays, il aura passé toute sa vie à faire sa propre promotion mais il est mort dans l'oubli de l'opinion publique ! Nos actions : Les Complots Rigolos - Génération numérique Présentation des journées « Les Complots Rigolos » Avant notre venue : nous vous soumettons plusieurs théories complotistes d’ordre scientifique (par exemple, la Terre est-elle plate ?…), extra-terrestre, farfelues, people, racistes ou politiques.

API Days : neutre, l’informatique ? Par nature, les interfaces de programmation (API) proposent des modalités d’interaction assez définies pour les services qui souhaitent les utiliser. Elles reposent sur des autorisations spécifiques et proposent des modalités d’échanges balisées, normalisées. La grande question qui se pose alors est de savoir si elles permettent vraiment d’innover. Elles permettent assurément d’améliorer les services, de les interconnecter, d’accélérer les échanges … Mais ne sont-elles pas conçues pour innover là où on nous dit de faire ? C’est la question que soulevait la très intéressante présentation du designer Simone Cicero (@meedabyte), lors de la conférence APIDays qui se tenait fin janvier à Paris, en invitant à concevoir des API pour la désobéissance. Si innover c’est désobéir, alors où sont les systèmes informatiques qui permettent de désobéir ?

Les cinq règles de la rhétorique conspirationniste Nier la complexité du réel, établir des corrélations factices, éliminer des vérités irréductibles à la théorie, établir une structure mythique de l’histoire, identifier les signes du complot… : telles sont, selon Emmanuel Taïeb, les cinq règles de la rhétorique conspirationniste. Le discours conspirationniste ne se désigne pas nécessairement comme «conspirationniste», même s’il développe un argument du complot, parce que le conspirationnisme est socialement et médiatiquement délégitimé (1). Il résiste donc à cette labellisation exogène jugée infamante, se présentant plutôt comme l’analyse politique d’une situation donnée, le plus souvent sous la forme d’une dénonciation véhémente d’une «conspiration», et comme l’auxiliaire d’un peuple auquel il révèle ce qui lui est caché.

Polémique sur « caucasiens » et « africains » : Pourquoi une étude sur l'empathie a suscité l'incompréhension sur les réseaux sociaux Une diapositive montrant des catégories « caucasiens » et « africains » a créé une vague de réactions sur les réseaux sociaux. La diapositive est issue d’une étude qui n’est « en aucun cas une comparaison des performances cognitives en fonction de l’origine ethnique », précise l’université Paris Descartes. Les travaux portent sur « les stéréotypes sociaux, souvent implicites, qui peuvent affecter la capacité à se mettre à la place de quelqu’un d’autre », explique Ania Aïte, qui travaille sur l’étude. L’étude a suscité l’incompréhension sur les réseaux sociaux. Jeudi, les étudiants de l’INSPE (institut national supérieur du professorat et de l’éducation) de Paris, qui forme le corps enseignant, faisaient leur rentrée.

Futu #1 - astrid de la chapelle Futu est un fanzine auto-édité de science-fiction : précisément, il est un corpus de documents d'anticipations, visuels et textuels. Je dirais : ce sont des documents "présents" issus de futurs. Futu est constitué de contributions d'artistes, de théoriciens et de chercheurs : création de documents fictifs, réécriture et relecture de documents existants transposés, dé-datés ou post-datés, localisations flottantes ou re-attribuées ... La revue pré-publie également en feuilleton le roman d'anticipation de Pierre Ryga, World Palace. Futu est disponible, au prix de 2€, et sur abonnement. contact : revu@futu.fr ont participé à : FUTU #1 : Madeleine Aktypi, Astrid de la Chapelle, Adel Ghezal, Hippolyte Hentgen, Vincent Israël-Jost, Marie Lechner, Pierre Ryga, Paul Sztulman, Julien Tiberi, et présentation de ADM XI de RYBN.

Qu'est-ce qu'un fait ? La vérité au défi des croyances et des rumeurs Qu’est-ce qu’un fait ? Qu’est-ce qui distingue un fait scientifique d’une opinion, d’une croyance, d’une rumeur ? Dans une époque marquée par l’émergence des théories du complot et la place prise par les « fake news », la Fondation a publié un livre collectif dont l’ambition est de défendre les Lumières et la science afin de combattre l’ère de la « post-vérité ». On en a débattu avec les directeurs de l’ouvrage et certains de ses auteurs.

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