Nous voulons des Coquelicots OBservatoire des VEcus du COllapse - OBVECO Manifeste étudiant pour un réveil écologique : pourquoi signer Il y a de cela quelques mois, des étudiants d’HEC, d’AgroParisTech, de CentraleSupélec, de Polytechnique et de l’ENS Ulm se sont unis pour rédiger un Manifeste étudiant pour un réveil écologique, qui se répand actuellement au sein des écoles comme une traînée de pesticides (pour rester dans le thème). Publié mi-septembre, le texte compte déjà plus de 12 000 signataires, issus d’établissements de toutes les régions et de toutes les filières – du Celsa à l’ENSAI en passant par Skema, les Mines Saint Etienne, Sciences Po Bordeaux, diverses universités… Et leur nombre ne cesse de croître. Mais de quoi s’agit-il exactement, et quel est son intérêt ? Le constat d’une situation d’urgence Remontons à la source du problème Malheureusement, la situation actuelle naît du fonctionnement même de nos sociétés modernes, fondées sur la croissance du PIB. Actuellement, nous bénéficions encore de ces injustices, mais cela ne durera pas éternellement. C’est bien gentil, mais comment ? Pourquoi signer ?
Vincent Verzat Vincent Mignerot Pablo Servigne : "L'effondrement a déjà commencé" Collapsosophie, entraide, capitalocène... A l'occasion de la sortie de son dernier ouvrage, Pablo Servigne revient dans le hors-série "Et si tout s'effondrait?" de Socialter sur les causes de l'effondrement global et les possibilités de dépassement de l'angoisse collective qui en résulte. Cet entretien a été initialement publié dans le Hors-Série "Et si tout s'effondrait?" de Socialter, paru en décembre 2018. Retrouvez-le en kiosque et sur notre boutique.Pablo Servigne se pointe à La REcyclerie en fin de matinée, le regard clair mais la gueule de bois – la faute à François Ruffin, son hôte de la veille. Quelle a été ta réaction à la lecture du résumé du dernier rapport du GIEC, très alarmant quant à l’imminence de bouleversements climatiques irréversibles ? J’y vois une confirmation de la catastrophe, mais aussi une volonté d’essayer de sauver les meubles. Plus que deux ans pour « inverser la vapeur » avant qu’il ne soit trop tard te paraît optimiste ? Toutes ces crises interagissent.
Comment la non-violence protège l’État : Essai sur l’inefficacité des mouvements sociaux (Peter Gelderloos) – Editions LIBRE Je le commande (livraison en 48h) Parlons franchement, au vu de la situation, la grande majorité des mouvements sociaux et écologistes échouent lamentablement, depuis des décennies, ne serait-ce qu'à freiner la catastrophe sociale et écologique en cours (de la sixième extinction de masse aux inégalités économiques phénoménales et croissantes qui caractérisent notre temps). La plupart de ces mouvements se targuent de respecter scrupuleusement les principes de la non-violence, qu’ils considèrent comme la seule méthode de lutte acceptable. Loin de faire l'apologie d'une violence irraisonnée, ce livre déboulonne l’argumentaire fallacieux de ceux qui affirment que la non-violence est la seule méthode acceptable de lutte face à la violence du capitalisme et de l’État. – En stock – via GIPHY
Manifeste étudiant pour un réveil écologique Dépasser les limites de la collapsologie 27 décembre 2019 Texte inédit pour le site de Ballast La collapsologie est désormais partout. Son idée-clé ? L’effondrement de notre civilisation thermo-industrielle, bâtie sur les énergies fossiles (charbon, gaz, pétrole…), est inéluctable à plus ou moins court terme (2025 ?, 2050 ?). Un tiers des terres est dégradé. 40 % des océans sont altérés. Simplifier sous couvert de science La « collapsologie » est définie par les inventeurs de ce néologisme comme suit : « L’exercice transdisciplinaire d’étude de l’effondrement de notre civilisation industrielle, et de ce qui pourrait lui succéder, en s’appuyant sur les deux modes cognitifs que sont la raison et l’intuition, et sur des travaux scientifiques reconnus. » (Pablo Servigne et Raphaël Stevens) « Une compilation transdisciplinaire, aussi utile soit-elle, ne produit pas en soi un nouveau savoir. » (Shirin Abedinirad) Un récit sans peuple Une invitation ambiguë à l’acceptation
Appel pour une Constitution écologique : « On assiste à un élan » Dans le sillon d’un appel lancé en avril dernier, des représentants du monde associatif, politique et de l’entreprise se sont réunis ce lundi 15 octobre aux Grands Voisins, à Paris, pour évoquer l’adoption d’une « Constitution Écologique Française ». Les raisons sont multiples, et « l’urgence » de la situation sur toutes les lèvres. On a fait le point avec plusieurs auteurs de l'appel. « De la marche à l’appel ! Un Appel pour une Constitution Écologique avait déjà été lancé le 22 avril dernier par les organisations CliMates, WARN! Contrat social Loi fondamentale, la Constitution fixe « nos règles du jeu », rappelle pour nous Julien Bayou : « L’article 1 assigne des objectifs fondamentaux à la République : y inscrire l’écologie, ce serait faire en sorte que la République se soucie de la préservation du vivant et de la lutte contre le dérèglement climatique, et acter qu’elle prend sa part dans ce combat ». « Prioriser la défense de la nature par rapport à la liberté d’entreprendre »