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Alerte mondiale à la fausse science

Le savoir, lui non plus, n’échappe pas à la contrefaçon. La part prise par la « fausse science » dans la production scientifique mondiale augmente de manière considérable depuis une dizaine d’années et aucun signe de pause ne semble poindre à l’horizon. Au sein d’une collaboration baptisée « Fake science » et formée d’une quinzaine de médias internationaux, dont la Norddeutscher Rundfunk (NDR), la Süddeutsche Zeitung, The New Yorker ou encore l’Aftenposten, Le Monde a enquêté sur l’ampleur et l’impact de ce phénomène, qui n’épargne pas la France. A quoi peut ressembler de la science contrefaite ? Depuis une décennie, des dizaines de maisons d’édition peu scrupuleuses comme Omics et Science Domain (Inde), Waset (Turquie) ou encore Scientific Research Publishing (Chine) ont créé des centaines de revues en accès libre au nom ronflant, ayant toutes les atours de vraies revues savantes. Related:  Désinformation et sciencesLes études scientifiques

Comment vulgariser sans falsifier ? La Fête de la science, qui en est à sa 27e édition, s’est fixée depuis le début pour objectif de rendre plus accessible la culture scientifique. C’est justement de cette accessibilité dont nous allons discuter à travers la question de la vulgarisation. On pourrait dire que les vulgarisateurs sont à la science ce que les traducteurs sont à la littérature : ce sont des passeurs, qui rendent compréhensible des univers dont nous n’avons pas les clés. Leur rôle est d’autant plus nécessaire aujourd’hui que la parole savante est remise en cause, que les connaissances scientifiques sont contestées. La science vit, elle aussi, au temps des fake news (des infox). "Alors comment vulgariser sans falsifier ?" Extraits de l'émission : Marion Montaigne : " J'ai l'impression qu'il y a une envie de pureté de l'information parfaite. Sébastien Carassou : " Le modèle du déficit est aujourd'hui remis en cause, car il considère que les gens sont des pages blanches, alors qu'ils ont des a priori, des idéaux.

Les sept péchés mortels du système de recherche par Hervé Maisonneuve - SPS n°322, octobre / décembre 2017 Chris Chambers, chercheur en neurosciences cognitives à l’université de Cardiff, milite pour une science ouverte en psychologie. Ses réflexions, synthétisées dans son ouvrage Les 7 péchés mortels de la psychologie, un manifeste pour réformer la culture des pratiques scientifiques, pourraient sans doute s’appliquer à la plupart des disciplines scientifiques. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. Ces constats sont très sévères, mais expliqués de façon simple et plutôt convaincante. J’ai résumé chaque chapitre de l’ouvrage en huit billets sur le blog Rédaction Médicale. Références Chambers C, The 7 deadly sins of psychology.

Une opération à coeur ouvert, sans anesthésique, grâce à l’hypnose ? Faux ! FACTCHECKING – Bien que "l’information" ait été colportée à l’envi dans la presse, aucune opération à cœur ouvert durant laquelle l’hypnose aurait remplacé l'anesthésie opératoire n’a eu lieu à Lille en septembre ! Explications. Par Florian Gouthière Rédigé le 26/09/2018 Difficile de dénombrer tous les titres de presse et les émissions qui, ce 25 septembre, ont relayé l’information suivante : "Un homme opéré du cœur sans anesthésie grâce à l'hypnose" (France 3) ! Sauf que… rien ne s’est passé comme cela! Ni "à cœur ouvert", ni "à la place d’une anesthésie générale" Tout n’est pas faux, dans les grandes lignes des articles : un homme de 88 ans a bien été opéré du cœur à Lille, au cours d’une intervention dans laquelle une infirmière formée à l’hypnose médicale a joué un rôle primordial. L’intervention en question ? Une intervention TAVI (reportage du Magazine de la santé, avril 2018) Dans la presse déchaînée... ...de nombreuses informations fausses agrémentent les articles. Un grand classique

Le foot peut surprendre L’analyse statistique d’un même ensemble de données peut-elle conduire à des résultats opposés ? Il semble que ce soit possible. C’est du moins ce que conclut une étude publiée dans une revue de sciences sociales et supervisée par une équipe de Charlottesville, Virginia, aux États-Unis [1]. Des conclusions différentes à partir d’un même ensemble de données Une même base de données a été envoyée à 29 équipes de statisticiens. La même question a été posée à chacune des équipes de statisticiens : les arbitres de football sont-ils plus susceptibles de donner des cartons rouges aux joueurs de couleur foncée qu’aux joueurs de couleur claire ? Au terme de l’étude, vingt équipes de chercheurs sur les 29 (69 %) ont constaté un effet positif statistiquement significatif et neuf équipes (31 %) n’ont pas observé de relation significative. © Vitalii Shcherbyna et Valter Dias | Dreamstime.com Une analyse plus complexe qu’elle n’en a l’air L’analyse des analyses Une étude originale à plus d’un titre

États-Unis. Sur Twitter, les robots alimentent le faux débat sur les vaccins Pendant la présidentielle américaine de 2016, les “bots” n’ont pas seulement fait campagne pour Trump en relayant en masse des fake news. Ces faux comptes automatisés sur les réseaux sociaux ont aussi propagé de fausses informations sur les vaccins, révèle le Washington Post. Depuis que la démocratie des États-Unis a subi l’ingérence d’agents étrangers, de Russie et peut-être d’ailleurs, un grand débat agite la société américaine. C’est la question posée par une nouvelle étude parue dans l’American Journal of Public Health, où sont analysés les résultats d’une équipe de chercheurs dirigée par David Broniatowski, de la George Washington University. Offre spéciale : cet été découvrez Courrier sans engagement 1€ pour 2 mois

L'interprétation des études scientifiques Pourquoi il faut miser sur le journalisme scientifique Par Olivier Dessibourg, journalistique scientifique et co-fondateur de Heidi.news, un nouveau pure player basé à Genève et lancé au printemps 2019. Il fait du journalisme scientifique un axe fort de son offre éditoriale. Billet invité. Les sciences et les technologies sont partout autour de nous. Pour le meilleur et parfois le pire, les sciences sont un moteur fondamental de l’évolution du monde. Il est urgent et crucial qu’elles retrouvent leur juste place dans les médias. Il faut parler de science, ce sujet passionne les lectrices et lecteurs ! Lorsqu’on lui pose la question – notamment via ces vastes sondages que sont les Eurobaromètres ou le Baromètre scientifique suisse – une grande majorité du public se dit (très) intéressée par les sciences et les technologies. Eurobaromètre, 2013 Aux journalistes de recadrer les promesses extravagantes. Régulièrement, des extrapolations sensationnelles s’adossent aux projets scientifiques. Il se produit pour deux raisons. Eurobaromètre, 2013

CLEMI-Créteil - Médias et Sciences : Complots scientifiques Activité proposée par Carmela Murdaca (SVT), Saïd Haouhaou (Sc-Physique) Marie-Belle Dronne (documentation) Collège Paul Langevin Mitry Mory Classe média Travail interdisciplinaire SVT / Physique Chimie / Documentation. Esprit critique. Fiabilité des sources. CC : BY-NC-SA Mécanisme des complots. Séance 1 : La fiabilité de l’information. Victime Responsable Objet ou événement Les thèmes proposés sont en lien avec des questions de programmes (Virus, Univers, Gravité…) Séances 4 à 5 : Construction d’un story-board Séances 6 à 9 : Tournage des vidéo et montage. Notre cerveau et les fake news : la vérité prise en défaut Qui découvrirait aujourd’hui Twitter risquerait de subir un choc. Dans cet univers numérique parallèle, une démocratie participative de 300 millions d’internautes s’attèle chaque jour à réécrire l’Histoire et à transformer notre présent. Ici, l’homme n’a jamais marché sur la lune, la terre est redevenue plate, Barack Obama est un islamiste né au Kenya, Christiane Taubira a un fils emprisonné pour meurtre, Emmanuel Macron possède des comptes aux Bahamas et, depuis peu, un étudiant a été mis dans le coma par des policiers qui cherchaient à l’évacuer d’une faculté parisienne occupée. Si les mensonges et autres légendes urbaines sont aussi vieux que le langage lui-même, la force de frappe instantanée et illimitée des réseaux sociaux leur confère aujourd’hui une influence sans égal et, plus inquiétant encore, sans contre-pouvoirs. Chaque semaine, Nicolas Martin traitera avec un expert d’une question que l’actualité et les « fake news » du moment malmènent.

Fake news, fake science : info, intox, infox… – Les cahiers de l'Université P... La science est souvent sur la sellette lorsqu’elle entre en conflit avec des agendas politiques, des intérêts économiques ou les convictions philosophiques/religieuses des individus. On constate qu’il existe aujourd’hui une remise en cause générale de l’expertise scientifique sur un grand nombre de ces thèmes de société conflictuels (vaccins, réchauffement climatique, OGM, médecines « alternatives », pesticides…). Une partie des mécanismes qui conduisent à cette défiance vis-à-vis des scientifiques est ancienne : la Science se construit sur la curiosité et sur le doute, alors que la société et les politiques attendent des certitudes et des solutions. La défiance vis-à-vis de l’expertise scientifique s’appuie aussi sur des nouveaux mécanismes : des groupes d’influence envahissent les médias et un flux continu de contre-informations déferle sur les réseaux sociaux.

franceculture : Peut-on nier la thèorie de l'èvolution ? Premier épisode consacré à la théorie de l'évolution d'un programme hebdomadaire, Les Idées claires, par Nicolas Martin et proposé par France Culture et France Info et destiné à lutter contre les désordres de l'information, des fake news aux idées reçues. Avec un module vidéo, à regarder ici, et un podcast audio d'une dizaine de minutes, auquel vous pouvez vous abonner plus bas. En juillet 1925, un jeune enseignant américain était condamné à une amende de 100$ pour avoir enseigné la théorie de l’évolution de Darwin (selon laquelle l’homme descend d’un singe) à des élèves d’une école publique du Tennessee (sud des Etats-Unis). Le débat dit du « Procès du singe » fit rage dans tout le pays. Il opposa les partisans de Darwin aux adeptes du créationnisme, le plus souvent des fondamentalistes chrétiens. Depuis, aux Etats-Unis et ailleurs, nombreux sont ceux qui pensent encore que la terre, ses habitants, ses animaux ou ses rivières sont l’œuvre d’une puissance divine. Écouter 8 min

Nutrition et désinformation, scénario péda 4eme Clg Dans les médias et encore plus sur le web, la nutrition est l’un des sujets les plus difficiles à appréhender : des informations contradictoires ou biaisées, de nombreux sites d'”infaux-santé”, des internautes avides d’une vérité “alternative”, des idées reçues et des hoax qui abondent… Comment s’y retrouver quand on est adolescent et que l’alimentation fait partie de la politique éducative de santé ? Ce scénario pédagogique propose à des élèves de quatrième de travailler avec le professeur-documentaliste, l’enseignant de Lettres et de SVT, sur les enjeux d’un regard critique et citoyen sur le thème de la nutrition. L’EMI vient soutenir cette démarche qui vise à reconnaitre l’information scientifique d’autres pseudo-informations, mais également à utiliser son esprit critique pour démêler le vrai du faux sur la nutrition. Référent Cadre Adopter une attitude responsableS’informer / Se documenterCommuniquer l’information Logiciels et outils : Traitement de texte / ENT / Plateau webradio 1. 2.

Pour un traitement critique des pseudosciences sur le service public - ASTEC Vous pouvez nous aider en nous signalant les programmes du service public maltraitant la science à l’aide du hashtag #VigiSciences sur Twitter et Facebook. Lettre ouverte aux médiateurs des programmes de l’audiovisuel public À l’attention de — Monsieur Gora Patel, médiateur des programmes de France Télévisions — Monsieur Bruno Denaes, médiateur de Radio France Le 6 mars 2017. Le niveau d’alphabétisation scientifique de la population est d’une importance cruciale dans une société. Ainsi que France Télévisions l’explique sur son site : « La télévision publique a la charge d’informer, d’éduquer et d’animer le débat démocratique. » Elle a donc pour vocation de donner au public des clés de compréhension du monde basées sur des théories et des faits solidement étayés plutôt que de le flatter dans le sens de ses croyances irrationnelles. Nous constatons des lacunes importantes au sujet de la manière dont sont produites les connaissances scientifiques et sur le bon usage du doute méthodologique.

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