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Robot Sapiens:Les Hommes du Futur

Robot Sapiens:Les Hommes du Futur
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HRP-2, le robot humanoïde franco-japonais EiichiYoshida Codirecteur AIST-CNRS JRL HRP-2, le robot humanoïde est à Toulouse depuis le 22 mai 2006 au sein du Laboratoire d'analyse et d'architecture des systèmes (LAAS) du CNRS. Né au Japon en 2003, mesurant 1,54 m pour un poids de 58 kg, c'est l'un des quinze robots de ce type conçus par l'AIST (Institut national de la science et des technologies industrielles avancées) dans le cadre de l'Humanoid Robotics Project, grand programme de recherche en robotique conduit à l'initiative du ministère japonais de l'Économie, du commerce et de l'industrie (Meti). Quittant pour la première fois l'archipel nippon, cette « plateforme de robotique humanoïde », fabriquée par Kawada Industries, va permettre le développement de quatorze projets de recherche d'une durée de deux à trois ans, issus d'une dizaine d'équipes françaises. Le modèle du LAAS fait partie de la famille HRP-2, dont des industriels comme Honda et Toyota exploitent déjà des plateformes opérationnelles dans leurs usines.

Robotique humanoïde : repères historiques et intérêts EiichiYoshida Codirecteur AIST-CNRS JRL Qu'est-ce qu'un robot humanoïde ? HRP2 est un robot humanoïde fabriqué par la société japonaise Kawada, il a été acquis par le CNRS avec le soutien du Club des affiliés du LAAS. © CNRS Photothèque / Perrin Emmanuel - Reproduction et utilisation interdites Tout d'abord, qu'appelle-t-on « robot humanoïde » ? 1996 : la surprise du premier robot humanoïde En hiver 1996, Honda lance le premier robot humanoïde P2 « complet » et « autonome » qui maîtrise très bien la marche bipède, qui est capable de monter les escaliers et de manipuler les objets avec ses mains. Dès lors, les roboticiens travaillent dans leurs coins : les recherches se focalisent sur des mains robotiques ou des bras manipulateurs, ou bien encore sur la marche bipède ou hexapode, la perception, la vision robotique, et l'intelligence artificielle. 1998 : le projet japonais HRP Intérêts et perspectives de la robotique humanoïde

JRL, le laboratoire franco-japonais en Robotique EiichiYoshida Codirecteur AIST-CNRS JRL Depuis 2006, le Laboratoire international associé franco-japonais en robotique (JRL, Joint Robotics Laboratory) est situé en France, à Toulouse. Quelles sont les recherches de ce laboratoire en matière de robotique ? En novembre 2006, un nouvel accord a été signé entre le CNRS (Centre national de la recherche scientifique) et l'AIST (National Institute of Advanced Industrial Science and Technology, Japon), pour la localisation à Toulouse, au LAAS (Laboratoire d'architecture et d'analyse des systèmes) du JRL (Joint Robotics Laboratory), Laboratoire international associé franco-japonais en robotique. Initié par Dr. À cet égard les robots humanoïdes constituent donc le support commun des recherches conduites par le JRL. Les spécificités du JRL La spécificité de ce laboratoire se situe dans la création de deux sites équivalents côté France et côté Japon : chacune des entités nationales est dirigée par deux codirecteurs, un Français et un Japonais.

La plateforme humanoïde HRP-2 EiichiYoshida Codirecteur AIST-CNRS JRL Le robot HRP-2 est le résultat final du hardware du projet national HRP. Le système robotique a été conçu et intégré par Kawada Industries et la conception générale a été le fruit du travail du Groupe de Recherche d'Humanoïde (HRG) de l'AIST. Avant toute utilisation, les différents degrés de liberté du robot HRP-2 sont testés par des mouvements de « gymnastique ». © CNRS Photothèque / Perrin Emmanuel Reproduction et utilisation interdites Description du robot humanoïde HRP-2 Le robot HRP-2 mesure 1,54 m et pèse 58 kg avec les batteries. Le robot est équipé par de nombreux capteurs pour acquérir les informations nécessaires à son fonctionnement. Lorsque qu'HRP2 tend son bras gauche pour saisir un objet, il assure automatiquement son équilibre en compensant par un mouvement de son bras droit en arrière. © CNRS Photothèque / Perrin Emmanuel - Reproduction et utilisation interdites L'apparence externe a été conçue par M. HRP-2 : le logiciel OpenHRP

Les trois lois de la robotique Jean-Claude Heudin Enseignant chercheur L’année 2013 a été riche en innovations et en annonces dans le domaine des robots, avec en particulier l’acquisition par Google de plusieurs entreprises spécialisées et le projet d’Amazon de livraison des colis par drone. Robots de Metropolis (1927) et à (2004) à l'exposition "Et l'Homme... créa le robot ". © Guilhem Vellu, CC BY 2.0 Lorsqu'on aborde le sujet des robots, la conversation en vient rapidement à évoquer les lois de la robotique. Jean-Claude Heudin, directeur de l'institut de l'Internet et du multimédia, nous donne un court historique de la robotique durant cette interview © Futura-Sciences Pour d’autres, elles évoquent le « Tu ne tueras point » des commandements du Décalogue que Dieu a transmis à Moïse. Le drone du programme Prime Air d’Amazon, une nouvelle espèce de livreur conçue pour les besoins du géant du commerce en ligne.

Les trois lois d'Asimov Jean-Claude Heudin Enseignant chercheur Les trois lois de la robotique ont été imaginées par l'auteur américain d’origine russe Isaac Asimov alors qu'il écrivait des nouvelles pour le magazine Astounding Science Fiction, dirigé par John Campbell. Isaac Asimov est certainement l'un des auteurs de science-fiction parmi les plus connus au monde. Le robot humanoïde Asimo (Advanced Step in Innovative MObility), conçu chez Honda, semble ainsi nommé en hommage à l’écrivain Isaac Asimov. © Honda Motors Les trois lois de la robotique furent le fruit de discussions entre Isaac Asimov et John Campbell autour du thème des robots. Photo extraite du film I, Robot d’Alex Proyas, dont le scénario est inspiré du recueil de nouvelles éponyme d’Isaac Asimov. © DR En effet, Isaac Asimov a lutté toute sa vie contre la peur qu’inspiraient la science et la technologie, en particulier les robots.

Les origines de l’angoisse robotique Jean-Claude Heudin Enseignant chercheur L'angoisse suscitée par les robots n'est pas due à une unique cause. La première réaction lorsqu'on présente un robot androïde à un groupe de personnes est le plus souvent un mélange d'attirance et d'appréhension. Par leur ressemblance avec l’humain, les Geminoids de Hiroshi Ishiguro (au centre) provoquent des phénomènes de rejet qui illustrent le « syndrome de la vallée de l’étrange » proposé par Masahiro Mori en 1970. © Hiroshi Ishiguro Laboratories, ATR La deuxième explication relève de la croyance religieuse. Robots industriels sur une chaîne de montage automobile. Une troisième explication concerne la crainte toujours renouvelée des bouleversements entraînés par le progrès technique. Enfin, la quatrième raison est d’ordre culturel. Portrait de Boris Karloff dans le rôle du monstre de Frankenstein, icône des créatures artificielles maudites. © Wikimedia Commons, DP L'Homme est le créateur des robots, ces nouveaux travailleurs infatigables.

Mythes et limites des trois lois de la robotique Jean-Claude Heudin Enseignant chercheur Les lois d’Asimov apparaissent à première vue tout à fait valides et pertinentes, mais lorsqu’on y regarde de plus près, leur application pratique se révèle délicate et soumise à de nombreuses difficultés. Ainsi, dans plusieurs nouvelles, Asimov place les robots dans des situations de dilemme où il est impossible d'agir sans prendre le moindre risque pour un humain. Aussi crée-t-il un contexte qui contredit la première loi quelle que soit la décision prise ensuite par le robot. Dans d'autres cas, le robot doit choisir entre plusieurs ordres contradictoires. Isaac Asimov à la fin des années 1970 au cours d’une interview consacrée aux lois de la robotique. © biography.com Asimov était parfaitement conscient des limites de ses trois lois, d'autant qu'il les avait conçues de manière à profiter de leurs faiblesses. loi zéro : un robot ne peut nuire à l'humanité ni laisser sans assistance l'humanité en danger.

Petite histoire de l'intelligence artificielle AgnèsGuillot Chercheur en Psychophysiologie Au milieu du XXe siècle, les travaux de McCulloch et Pitts sur les neurones artificiels simulant les lois de la logique (1943), et ceux de Turing, concernant une machine universelle capable théoriquement de résoudre tous les problèmes en manipulant des symboles (1936, 1950), ont amorcé l'idée qu'il était possible qu'un système artificiel puisse être aussi performant qu'un esprit humain. Petite histoire de l'intelligence artificielle. © automatesintelligents.com L'apparition de l'intelligence artificielle Ainsi, en 1956, l'avènement de l'intelligence artificielle (nom donné par McCarthy) a-t-il suscité la conception de systèmes ayant pour objectif délibéré de modéliser la complexité de l'intelligence humaine. Le robot virtuel « SHRDLU » dialogue (en majuscules) avec l'expérimentateur (en minuscules). © DR Cyc : intelligence artificielle et sens commun Ces connaissances implicites font partie de ce qu'on appelle le « sens commun ».

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