Génération Y : L’éducation comme enjeu Je reviens sur l’article que j’avais publié la semaine passée concernant la génération Y, issu de mes notes sur l’intervention de Benjamin Chaminade à Lorient lors de la journée Web et entreprises. En effet, suite à cette lecture, j’ai trouvé 3 articles traitant de cette génération dans ma veille Twitter et qui apportent un éclairage a priori contradictoire mais au final complémentaire autour de la notion de l’éducation sur cette génération. Le premier émane d’un enseignant Ne me dites plus que je suis un digital native de la génération Y . Il estime que cette « génération » dont il fait partie est encore trop jeune et trop hétérogène dans ses usages et compétences pour la rallier sous la bannière des « Y », il le constate à titre personnel et en tant qu’enseignant quand il observe ses amis ou ses étudiants : l’usage et la compétence est très disparate d’un individu à un autre. (Il y a) « la confusion entre l’habitude culturelle et la compétence. A vos souris ! Like this:
Et si la génération Y n'était qu'un mythe ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Jean Pierre Bouchez, professeur associé, université de Versailles-Saint-Quentin, directeur scientifique du Groupe Merlane Deux "mondes" qui observent, analysent cette fameuse génération Y, approximativement âgée de 20 à 30 ans, aboutissent à des visions pour le moins contrastées… D'une part, un "monde" regroupant une majorité d'auteurs-consultants d'ouvrages managériaux, et d'autre part quelques rares chercheurs issus du "monde académique". Le premier "monde" alimente quantitativement très largement ce nouvel engouement pour les jeunes Y, décrivant de manière convergente et consensuelle les caractéristiques majeures de cette génération, notamment à travers les fameux "4 I" : Interconnectés, Inventifs, Individualistes et Impatients (qui peuvent naturellement correspondre à une certaine réalité), au regard d'autres générations. Que penser de ce décalage ? Jean Pierre Bouchez est le créateur de Planète Savoir.
La « massification » du web transforme les relations sociales Internet du futur © Inria / Photo S. Tetu - La Company Nouveaux enjeux, nouveaux défis, nouveaux risques, nouvelles craintes… L’Internet de demain, dont la recherche trace dès aujourd’hui les contours, est au cœur de nombreux débats concernant notamment la protection de la vie privée. Débat entre Anne-Marie Kermarrec, Directrice de recherche et Dominique Cardon, Sociologue. Quelles sont les grandes échéances de l’internet de demain ? Anne-Marie Kermarrec : Au cours des années, l’utilisation du réseau Internet a considérablement évolué. Dominique Cardon : Cette « massification » du Web transforme aussi les sociabilités. Anne-Marie Kermarrec : Ces transformations n’ont pas été prévues, ni anticipées. Dominique Cardon : Le risque n’est pas limité à la seule prise de contrôle par des entreprises. Anne-Marie Kermarrec : Ce constat est à l’origine des travaux que nous menons au sein d'Inria. Passer d’un Internet piloté par des sociétés à un Internet centré sur l’utilisateur.
Ces trentenaires qui n'ont plus envie de se lever pour bosser Ils ont des diplômes, un job, un bon salaire... mais s’ennuient à mourir, découvrant sur le tard les affres de la quête de soi. Alexandre a un parcours plutôt classe : il est diplômé d’une grande école de commerce parisienne, après avoir effectué un parcours universitaire et scolaire à l’étranger. Son CV a de la gueule et c’est une mince consolation. Sa vie professionnelle l’ennuie terriblement (il n’en voit pas le bout). Alors qu’il méprise la comptabilité, il a travaillé trois ans à la direction financière d’un groupe de luxe suisse. Alors que fin 2009, le taux de chômage des moins de 30 ans était de 17,3%, de nombreux trentenaires surdiplômés, qui ont décroché un contrat indéterminé, n’arrivent pas à s’en réjouir. « Je suis un forum américain depuis bientôt six ans, où les mecs balancent leurs videos Youtube. Des bandes de potes s’envoient au moins cent mails par jour, articles ou vidéos « lol » (cet article fera peut-être l’objet d’un mail).
REPÈRE RH - Génération Y et emploi des seniors : où sont les vraies questions ? Organisé par de jeunes étudiants, un débat resitue ces thématiques dans leur contexte et dans leurs perspectives.À quoi songent les jeunes gens qui s’apprêtent à embrasser à la fois les RH et le monde du travail ? Le 4 avril, à Malakoff, les étudiants du Master IRH de l’Université Paris Descartes organisaient une soirée-débat sur les thèmes qui leur semblaient le plus dans l’air du temps.« Nous nous sommes réunis, nous avons discuté », explique Fabien Calvin, l’un de ces étudiants, « et nous sommes vite tombés d’accord ». Du chapeau sont sortis, dans l’ordre, la génération Y et l’emploi des seniors.Consultants, DRH, coach, sociologue et psychosociologue se sont donc retrouvés pour débattre de ces deux thématiques, autour desquels la littérature RH tourne en rond, en reposant toujours les mêmes questions.Le résultat ? « En fait, reconnaît Fabien quelques jours plus tard, nous avions plein de clichés en tête. Les cahiers du DRH, N° 186 © Tous droits réservés
La sécurité des entreprises mise en danger par les jeunes Il ressort de l’étude que les employeurs ont des raisons de s'inquiéter du comportement de leurs juniors dont le style de vie imbrique intimement les activités privées et professionnelles. Adeptes, voire addicts à l’internet, les jeunes utilisent les dispositifs mobiles de leurs employeurs pour utiliser le réseau sans fil des voisins, les réseaux Wi-Fi gratuits des cafés, ou encore des appareils appartenant à d’autres personnes pour accéder aux données d’entreprise. 36% des travailleurs disent ne pas respecter les règles de leur département informatique et, dans le même temps, les recruteurs et les départements informatiques devront utiliser des conditions de travail de plus en plus flexibles dans l'espoir que les talents de la prochaine génération génèrent un avantage concurrentiel. C’est ce que l’on appelle le NWOW (New World of Work), basé sur la consummérisation informatique (l’usage des appareils privés des employés) et l’intégration du temps de travail et du temps de loisirs.
Petit, je voulais être boulanger, mais j'étais bon en maths Petit, je voulais être boulanger, puis facteur, puis berger. On m’a poussé à faire des études. On m’a expliqué que c’était le seul moyen de réussir ma vie, de gagner de l’argent, de m’épanouir dans un métier. J’ai enduré de longues heures, de longues années de cours. Et maintenant que j’ai cinq années d’étude en poche, que je travaille - je suis ingénieur, je passe mes journées à concevoir des cuillères en plastique à moindre coût, pour environ 1700 euros par mois- je continue à m’ennuyer, et regrette profondément de n’avoir pas écouté le petit enfant qui voulait élever ses moutons en Ardèche. Et autour de moi, lorsque je tends l’oreille, voici ce qui tombe dedans : « J’ai fait cinq ans d’étude, je passe mes journées à faire des additions. Des agents économiquement productifs ou des ratés Ainsi, tant qu’un élève aura de bonnes notes, on lui conseillera vivement de suivre la voie royale : seconde générale, première scientifique, option mathématiques, maths sup, etc.
Mythe et réalité de la génération Y - LES CLES DE LA REUSSITE - RESSOURCES HUMAINES D'éternels ados, adeptes des jeans, des geeks indisciplinés et insouciants... La génération Y fait l'objet d'une production livresque pléthorique. Ces jeunes sont-ils pour autant inadaptés au monde du travail? Le premier jour de travail est une étape importante pour toutes les nouvelles recrues. Deuxième conseil : n'hésitez pas à lui donner des consignes et à lui imposer des lignes de conduite. Est-il possible d'utiliser Facebook au bureau ? TÉMOIGNAGE « Je veille à valoriser mes jeunes collaborateurs » Maurice Di Giusto, dirigeant de la SAS Di Giusto Sur les 18 salariés que compte l'entreprise d'électricité et de climatisation Di Giusto, huit ont moins de 30 ans. Repères - Activité Couverture, chauffage, sanitaire - Ville Mulhouse (Alsace) - Dirigeant Maurice Di Giusto, 56 ans - Effectif: 18 salariés - CA 2011: NC Benjamin Chaminade, expert en ressources humaines « Les jeunes diplômés ont besoin de mesurer l'impact qu'aura leur travail sur les résultats de l'entreprise. »
Ordinateurs, télévisions, tablettes... Sommes-nous accros aux écrans? La vie par écrans interposés? Une exaltation continument relancée. A chaque seconde, un échange, une information, une image, un récit, une enfilade de surprises. Soi, et le monde pour soi, grâce à un clic. Qui aurait imaginé un jour éprouver un tel nirvana, embrasser tant de liens et être autant auto suffisant? Et voilà que des scientifiques viennent gâcher la fête. D’abord celle qui concerne l’écran le plus regardé: la télévision. Il désigne plus que tout son rôle néfaste dans l’environnement éducatif des enfants. Où sont les virtuoses du multitasking? Les thuriféraires de la Web culture peuvent-il se réjouir de cette vision à charge contre «l’ancêtre d’internet»? Ces accusations contre la société des écrans s’inscrivent dans la suite d’autres analyses récentes, par exemple, celles du journaliste Nicholas Carr (Internet rend-il bête? Les médias influent-ils sur les comportements? Aucune raison de douter de la bonne foi des contempteurs de la civilisation des écrans. Engourdissement
Petite Poucette, la génération mutante Michel Serres, diplômé de l’Ecole navale et de Normale Sup, a visité le monde avant de l’expliquer à des générations d’étudiants. Historien des sciences et agrégé de philosophie, ancien compagnon de Michel Foucault, avec qui il a créé le Centre universitaire expérimental de Vincennes en 1968, il a suivi René Girard aux Etats-Unis, où il enseigne toujours, à plus de 80 ans. Ce prof baroudeur, académicien pas tout à fait comme les autres, scrute les transformations du monde et des hommes de son œil bleu et bienveillant. Vous annoncez qu’un «nouvel humain» est né. Je le baptise Petite Poucette, pour sa capacité à envoyer des SMS avec son pouce. Nos sociétés occidentales ont déjà vécu deux grandes révolutions : le passage de l’oral à l’écrit, puis de l’écrit à l’imprimé. Cette mutation, quand a-t-elle commencé ? Pour moi, le grand tournant se situe dans les années 1965-1975, avec la coupure paysanne, quand la nature, notre mère, est devenue notre fille. Cela vaut pour tous les domaines.
Ne dites plus Génération X, Y, Z mais zozos, momos, bobos, cocos, yoyos...Jean-Luc Excousseau présente la gén Le sociologue et sémiologue Jean-Luc Excousseau* est co-fondateur de l’Association du Marketing Générationnel, et auteur de «La Mosaïque des Générations». Spécialisé dans l’étude et le décryptage des générations, il pose un regard acéré et différent sur ce phénomène que chacun aimerait mieux comprendre. Les générations ne suivent pas forcément les calendriers et ne s’alignent pas exactement sur les débuts ou fins de décennies. Je préfère m’appuyer sur la démographie. Pour éviter qu’on ne résume les générations à des lettres -X, Y ou Z-, il a créé une nouvelle typologie. - les cocos (collectifs concrets). - les bobos (bourgeois bohêmes), nés entre 1941 et 1964. - les momos (mobiles moraux). - les yoyos. - les zozos (les zoom zombies): ils ont entre 9 et 15 ans...