Les bibliothécaires de l’université au service de la lutte contre les fake news
La question des fake news est devenue un enjeu crucial pour nos démocraties et donc pour tous les acteurs qui peuvent concourir à créer ou entretenir un esprit de discernement auprès des citoyens. Le succès même du terme nous indique que nous avons tous conscience que prolifèrent les tentatives de manipulation de l’information à des fins de déstabilisation, en profitant de l’écosystème des réseaux socionumériques pour décupler leur force. Et il ne s’agit pas de manipulations politiques comme il y en a eu tant dans le passé, même le plus lointain.
Le dessin satirique expliqué aux cons - Charlie Hebdo
Charlie Hebdo c’est un coup de poing dans la gueule Contre ceux qui nous empêchent de penser. Contre ceux qui ont peur de l’imagination. Contre ceux qui ne veulent pas qu’on s’amuse.
Comment savoir si une photo a été retouchée ?
Grâce à Photoshop et ses alternatives, les images trafiquées sont fréquentes sur le web et peuvent notamment être utilisées pour propager des fake news, modifier son apparence, son environnement… Certains montages sont grossiers mais d’autres sont bien plus compliqués à déceler. Forensically est un outil qui peut vous aider si vous cherchez à démêler le vrai du faux. Forensically, un outil entièrement gratuit accessible depuis un navigateur web Premier point fort de Forensically : l’outil est totalement gratuit ! Pas besoin de télécharger d’application, pour y accéder vous avez uniquement besoin d’un navigateur web. Une fois sur le service, vous pouvez vous entraîner sur la photo proposée de base ou uploader votre propre fichier en cliquant sur « Open File ».
Le référentiel CNIL de formation des élèves à la protection des données personnelles
Dans le cadre de l'entrée en application du règlement européen sur la protection des données personnelles (RGPD), il s'avère plus que jamais essentiel d'éduquer les élèves au respect de ce droit fondamental qu'est le droit à la protection des données. En réponse, le portail national éduscol publie en collaboration avec la CNIL et Savoir Devenir un outil pédagogique d'appui qui s'articule autour de 9 grands domaines : Chacun des domaines a été analysé et décliné en termes de compétences et plus précisément de savoirs et d'aptitudes, « l'acquisition d'un savoir ou d'une aptitude conditionnant la capacité de l'élève à dire "je sais" et/ou "je peux" ». Sources Accéder au référentiel : Réseaux et médias sociaux
Méta-Media décrypte : les fake news
Les "fake news" sont désormais la hantise de tous. Ces fausses informations, qui miment les vraies pour se répandre comme une traînée de poudre, représentent l'un des enjeux majeurs de la circulation de l'information sur les plateformes numériques. Ce phénomène met plus que jamais en lumière la nécessité d'une éducation aux médias et à l'information afin que tous les citoyens puissent renforcer leur esprit critique. Dans cette vidéo, Méta-Media revient un phénomène plus complexe qu'il n'y paraît :
Olivier Ertzscheid : Fifty Shades of Fake. Le jour des fous et des mensonges. Et les 364 autres.
Nous avons passé le 1er Avril que quelqu'un, sur Facebook ou Twitter je ne sais plus, a rebaptisé "Journée des Fake News". C'est en effet, comme il le faisait remarquer, la seule journée dans l'année où nous nous demandons si une information est vraie avant de la partager. C'est aussi la seule journée où l'on se targue avec gourmandise d'avoir propagé des Fake News avant que l'on ne réadopte, dans pareille situation et pour les 364 jours un quart restants, la posture contrite de l'enfant pris les mains dans le pot de confiture. Le jour des fous et des mensonges. Telles sont deux des appellations de cette fête du faux à travers le monde. Une fête qui se pare naturellement de nouveaux atours quand le faux est devenu l'une des préoccupations majeures des 364 jours restants au point que les gouvernements se mettent en tête de légiférer.
Un exemple de séance pédagogique sur les caricatures
Dans le cadre de la classe média, on ne pouvait pas passer à côté des événements tragiques de mercredi dernier. D’autant plus que dans le collège, nous avons eu certaines réactions très particulières, de type « bien fait pour eux » (pour rester soft). Toutes les classes ont bien entendu eu un moment d’explication et de recueillement jeudi, mais des incompréhensions demeures. Les élèves font des confusions, s’en tiennent à des brides d’informations.
La publicité, première source de financement des sites de désinformation
C’est un petit coin de page Web a priori banal. On y trouve, pêle-mêle, une annonce vantant les mérites d’un véhicule d’un constructeur, une autre invitant à essayer une « citadine » d’une autre marque, de la réclame pour un forfait téléphonique ou encore une invitation à acheter des chaussures soldées sur un site en ligne. En soi, il ne s’agit que d’une goutte d’eau dans l’océan de publicités qui inonde chaque jour nos écrans. Ces bannières, nous les avons trouvées sur Santeplusmag.com. Un site certes très populaire sur les réseaux sociaux – 7,6 millions d’abonnés sur Facebook –, mais qui est aussi connu pour relayer un nombre significatif de fausses informations et d’articles sensationnalistes. On y trouve ainsi des affirmations fantaisistes, comme « le mélange de bicarbonate de soude et de miel peut changer votre vie pour toujours ».
Droits et devoirs liés à la publication
Avec le développement des outils numériques, l’utilisation d’images, de photographies, de vidéos, et d’enregistrements audio s’est largement répandue dans la pratique professionnelle des enseignants. Leur publication sur des sites de classe ou d’école, de blogs, ou encore les réseaux sociaux est régie par des règles trop souvent méconnues. Voici donc un petit récapitulatif pour respecter la loi. Les droits d’auteur Il faut distinguer :
Le prochain volume de La petite Bédéthèque des Savoirs déboulonne les fake news
En 2016, les éditions du Lombard lancaient La Petite Bédéthèque des Savoirs. le principe : décrypter un sujet de A à Z, en associant un auteur de BD et un spécialiste du sujet en question. Chaque album était imprimé dans un petit format au prix de dix euros. Et ça a fait mouche ! Aujourd'hui la collection compte plus d'une vingtaine de titres, explorants des sujets vraiment variés tels que les requins, le tatouage, la communication politique ou encore le hasard.