Où en sommes-nous avec la solidarité ?
Un nouveau rapport sur les inégalités dans le monde vient de paraitre au mois de janvier, cette fois celui d’OXFAM, une organisation internationale de développement (90 pays) qui tente de mobiliser le pouvoir citoyen contre la pauvreté. Et de nouveau ces chiffres énormes, absurdes et accablants : 82 % des richesses créées dans le monde l'année dernière ont bénéficié aux 1 % les plus riches, alors que la situation n'a pas évolué pour les 50 % les plus pauvres. Mieux : le nombre de milliardaires a connu l'année dernière sa plus forte hausse de l'histoire, avec un nouveau milliardaire tous les deux jours. Une progression de 762 milliards de dollars en douze mois ! Soit sept fois le montant nécessaire pour mettre fin à la pauvreté extrême dans le monde. En voulons-nous encore ?
Les syndicats en France : poids, représentativité et déclin
Les catégories d’explication récurrentes du syndicalisme « français » sont-elles aussi françaises que l’on peut le prétendre et sont-elles entièrement responsables du déclin des organisations syndicales ? Quatre catégories d’explication reviennent régulièrement quand il s’agit d’analyser la crise du syndicalisme : une culture de l’affrontement ;un pluralisme syndical et divisé ;un syndicalisme faible en représentativité ;un État interventionniste. Ces éléments sont bien réels et le cumul d’une culture de l’opposition et d’un dialogue social exercé avec des syndicats divisés sont les catégories les plus alarmantes car elles entraînent les deux suivantes, un syndicalisme affaibli et un État qui en profite pour reprendre la main.
L'entraide
Le mythe de la loi du plus fort, la loi de la jungle, a forgé nos sociétés occidentales. Pourtant il existe bien un parfum d’entraide dans cette jungle, elle est partout dans l’éventail du vivant, c’est un principe de vie. On vit dans une société où règne le culte de la compétition, la fameuse "loi de la jungle". La réalité c’est que notre rapport au monde a provoqué des basculements irréversibles : extinction massive d’espèces, réchauffement climatique, pollutions, croissance des inégalités, de réfugiés, défiance envers les institutions… Pourquoi ne pas faire émerger le scénario de la coopération, l'autre loi de la jungle, dans ce climat préoccupant ?
Quel est l'impact coronavirus sur l'économie et le business
Ça n’aura échappé à personne : la pandémie de Covid-19 bouleverse quelque peu l’organisation du travail. On fait le point sur les secteurs les plus touchés, ceux qui bénéficient de la pandémie, et la façon dont les entreprises peuvent s’organiser. Les économistes et financiers ne mâchent pas leurs mots quand il s’agit de qualifier le Covid-19. « Cygne noir » pour les investisseurs en capital-risque du fonds Sequoia, « chute libre » pour l’économiste – connu pour ses prédictions pessimistes – Nouriel Roubini… les prévisions ne sont pas au beau fixe. De fait, de nombreux secteurs subissent de plein fouet la pandémie.
"Osons la fraternité" : des écrivains et intellectuels prennent la plume pour l’accueil des migrants
Dans un recueil de textes et dessins, intitulé "Osons la Fraternité", une trentaine d’écrivains, intellectuels et artistes appellent à plus de solidarité envers les migrants en Europe. Publié aux éditions Philippe Rey, l’ouvrage a reçu le soutien du festival Étonnants Voyageurs de Saint-Malo. "L’idée de publier un recueil de textes sur les migrants nous est venue avec [l'écrivain martiniquais] Patrick Chamoiseau au cours d’un diner chez le réalisateur Guy Deslauriers.
Penser l’émergence de nouvelles formes sociales de travail à partir des concepts de communauté et de société. Mise en perspective de la collaboration numérique dans l’entreprise : entre déclin et transformation du lien s
Le monde du travail et des grandes organisations est en train de vivre des transformations majeures (Coriat et Weinstein, 1995 ; Enlart et Charbonnier, 2013), notamment quant aux formes et aux pratiques sociales qu’il permet. En effet, il apparaît dans les organisations contemporaines des réalités sociologiques nouvelles, autour de la catégorie de « communauté virtuelle » (Rheingold, 1995 ; Turkle, 1995 ; Proulx et Latzko-Toth, 2000 ; Casilli, 2010 ; Galibert et al., 2012) sur les plateformes collaboratives de type réseau social d’entreprise (RSE). Desdites « communautés » de projet, de pratique, d’intérêt se développent, avec comme promesse de repenser le lien social et l’activité professionnelle. Les communautés de travail renvoient à un ensemble social choisi et éphémère qui suppose l’implication subjective des membres, contrairement au collectif de travail institué. Définitions croisées de la communauté et de la société La compréhension des formes sociales est avant tout axiologique
Pourquoi l'altruisme est une réponse aux défis de notre temps
Notre époque est confrontée à de nombreux défis. Comment concilier les impératifs de l’économie, de la recherche du bonheur et du respect de l’environnement ? Ces impératifs correspondent à trois échelles de temps, le court, le moyen et le long termes, auxquelles se superposent trois types d’intérêts : les nôtres, ceux de nos proches et ceux de tous les êtres. L’altruisme est le seul concept qui nous permette de relier naturellement les trois échelles de temps (court, moyen et long termes) en harmonisant leurs exigences.
French Tech et développement durable : possible de réconcilier les deux ?
À l’heure où il est de bon ton de se déclarer « à impact » et où à peu près toutes les start-up s’enorgueillissent d’être « responsables » ou « engagées », il peut parfois être difficile de faire le tri entre greenwashing, jolis discours, mythomanie et développement durable. Alors dans tout ça, quid de la French Tech et des autres ? Entrepreneurs, investisseurs et auteurs se penchent sur la question pour essayer de savoir si les start-up contribuent vraiment à l’accélération de la transition écologique. L'écologie ? Ça ne permet pas de « faire de l'argent rapidement » Pour Antoine Gouritin, auteur du Startupisme : Le fantasme technologique et économique de la start-up nation, les choses sont assez claires : « Le modèle des start-up de la French Tech n’est pas conciliable avec la transition écologique. » Pour l’auteur, il s’agit surtout de greenwashing.
Investir dans les solidarités
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L’avenir des solidarités bouleversées par le numérique
Où sont passées les protections sociales et les institutions qui les défendent ? Dans un monde « sans alternative », les protections sociales semblent partout reculer, comme l’illustre la lutte contre la loi travail. « Qu’est-il arrivé aux solidarités traditionnelles ? », interrogeait Arthur de Grave (@arthdeg), rédacteur en chef de Ouishare Magazine, lors d’une session du Ouishare Festival, qui se tenait mi-mai 2016 au Cabaret Sauvage à Paris. Pour Laetitia Vitaud (@vitolae), de Switch Collective, une startup qui propose des bilans de compétence nouvelle génération comme l’expliquait un article de 20minutes, les solidarités se sont créées pour répondre aux défis de la production de masse, en défendant la protection sociale via des syndicats d’autant plus puissants qu’ils étaient le reflet de très grandes entreprises et de métiers très organisés.