L’avenir des solidarités bouleversées par le numérique. Où sont passées les protections sociales et les institutions qui les défendent ?
Dans un monde « sans alternative », les protections sociales semblent partout reculer, comme l’illustre la lutte contre la loi travail. « Qu’est-il arrivé aux solidarités traditionnelles ? », interrogeait Arthur de Grave (@arthdeg), rédacteur en chef de Ouishare Magazine, lors d’une session du Ouishare Festival, qui se tenait mi-mai 2016 au Cabaret Sauvage à Paris. Pour Laetitia Vitaud (@vitolae), de Switch Collective, une startup qui propose des bilans de compétence nouvelle génération comme l’expliquait un article de 20minutes, les solidarités se sont créées pour répondre aux défis de la production de masse, en défendant la protection sociale via des syndicats d’autant plus puissants qu’ils étaient le reflet de très grandes entreprises et de métiers très organisés.
AIMS Association Internationale de Management Strategique - Actes de conférences. Depuis plusieurs années, on observe le développement de nouvelles formes de travail, de collaboration et de production qui s’inscrivent dans des projets de transformation sociale (Dubuisson-Quellier, 2013).
Ces initiatives ont cours dans des champs aussi divers que le commerce équitable, l’entrepreneuriat social, la finance solidaire, les circuits courts alternatifs, etc. Elles s’inscrivent aussi bien dans des mouvements à l’histoire déjà longue - tels l’économie sociale ou l’économie solidaire - que dans des mouvements beaucoup plus récents – comme l’économie collaborative ou le mouvement des makers. Ces initiatives ont en commun de chercher à élaborer et maintenir dans le temps des relations d’échanges renouvelées créatrices de nouvelles solidarités et fondées sur des pratiques de travail rénovées.
Elles s’appuient en outre sur des formes inédites d’engagement dans l’espace public (Cefai, 2010). >> Télécharger. Sées - Retours sur le futur. 5/5, La fin du travail, le nerf de la guerre. Il est temps de réinventer le travail ! Une nouvelle organisation du travail monte en puissance : le coworking.
Le collectif glisse vers le collaboratif, le vivre ensemble s’organise autour d’espaces de valeur qui font communauté, l’innovation d’usage prime sur les avancées technologiques : développement d’une culture numérique, collaborative, mobile, … Lieu fertile à la création d’entreprise, à l’innovation et à l’emploi, lieu où se tisse du lien social, lieu de mutation du rapport au travail, les espaces de coworking nous disent beaucoup des aspirations et des valeurs des nouvelles générations. Quel bureau demain ? Les initiatives se multiplient pour répondre à cette question. Ce 7 juin une expérimentation innovante, est dévoilée par Neo-nomade et le Centre Michel Serres. Objectif : lancer une dynamique pour accompagner les multiples métamorphoses du travail. Sées - Makers. Nouvelles formes de travail = nouvelle protection sociale ? Saviez-vous que quatre Européens sur dix sur le marché du travail sont aujourd'hui indépendants, à temps partiel ou en contrat court ?
Sachant que nos systèmes de sécurité sociale ont été conçus à une époque où la plupart d'entre nous travaillions à temps plein pour le même employeur pendant des années, il est peut-être temps de les adapter aux évolutions de nos vies professionnelles. Mais d'abord, faisons le point sur la situation actuelle en Europe. Sur les quatre Européens sur dix indépendants ou en contrat court, ceux qui sont âgés d'une vingtaine d'années sont principalement en CDD ou n'ont pas de contrat classique.
Et par rapport aux autres catégories d'âge, ils sont deux fois plus nombreux dans ce cas. Flexibilité et vulnérabilité Les femmes sont davantage en CDD ou à temps partiel tandis qu'il y a plus d'hommes à leur compte, 45% d'entre eux ayant plus de 55 ans. Onze pays européens ne disposent pas d'assurance chômage pour les indépendants. De l’adhérent au responsable syndical. Quelles évolutions dans l’engagement des salariés syndiqués ?
En 2013, 11 % des salariés âgés de 18 à 65 ans déclarent adhérer à une organisation syndicale, 30 % d’entre eux participent régulièrement aux activités de leur syndicat, alors qu’un peu plus de 50 % n’y ont jamais pris part ou très rarement. Les syndiqués les plus engagés sont plus âgés, moins diplômés et plus souvent ouvriers, que la moyenne des salariés adhérents. En dépit d’un taux de syndicalisation moins élevé que dans la fonction publique, les syndiqués du secteur marchand sont en proportion plus engagés. Comment favoriser le travail en équipe dans l'entreprise.
Quand tout va bien, assister ses collègues est un geste naturel.
Mais dès que l'activité baisse et que l'ambiance se détériore, les gens se replient sur eux. Exit les coups de pouce, les renvois d'ascenseur, c'est chacun pour soi. La solidarité est rarement spontanée. Or c'est bien le rôle du manager d'instaurer un esprit de coopération véritable et durable dans l'équipe. AIMS Association Internationale de Management Strategique - Actes de conférences. Penser l’émergence de nouvelles formes sociales de travail à partir des concepts de communauté et de société. Mise en perspective de la collaboration numérique dans l’entreprise : entre déclin et transformation du lien s. Le monde du travail et des grandes organisations est en train de vivre des transformations majeures (Coriat et Weinstein, 1995 ; Enlart et Charbonnier, 2013), notamment quant aux formes et aux pratiques sociales qu’il permet.
En effet, il apparaît dans les organisations contemporaines des réalités sociologiques nouvelles, autour de la catégorie de « communauté virtuelle » (Rheingold, 1995 ; Turkle, 1995 ; Proulx et Latzko-Toth, 2000 ; Casilli, 2010 ; Galibert et al., 2012) sur les plateformes collaboratives de type réseau social d’entreprise (RSE). Desdites « communautés » de projet, de pratique, d’intérêt se développent, avec comme promesse de repenser le lien social et l’activité professionnelle. Les syndicats en France : poids, représentativité et déclin. Les catégories d’explication récurrentes du syndicalisme « français » sont-elles aussi françaises que l’on peut le prétendre et sont-elles entièrement responsables du déclin des organisations syndicales ?
Quatre catégories d’explication reviennent régulièrement quand il s’agit d’analyser la crise du syndicalisme : une culture de l’affrontement ;un pluralisme syndical et divisé ;un syndicalisme faible en représentativité ;un État interventionniste. Les nouvelles formes de solidarité chez les travailleurs indépendants.