« Homoploutia » : quand revenus du travail et du capital se cumulent. Dans les théories d’économie classique, et notamment dans leurs prolongements marxistes, les individus sont répartis en deux classes sociales : les travailleurs d’un côté, les capitalistes de l’autre.
Les premiers sont supposés ne gagner un revenu que de leur travail et les seconds de leur seul patrimoine. Les travailleurs sont également supposés gagner en moyenne de moindres revenus que les capitalistes. Effectivement, la répartition du patrimoine est bien plus inégale que la répartition du revenu du travail, si bien qu’une déformation du partage de la valeur ajoutée en faveur du capital, comme celle que l’on observe dans de nombreux pays développés, tend à amplifier les inégalités de revenu. Par contre, la vision de capitalistes vivant de leur seul capital semble, elle, définitivement obsolète. Ils constatent que l’homoploutia était initialement faible dans l’immédiat après-guerre, mais qu’elle a eu tendance à s’accroître au début des années soixante. Les réformes de 2018 ont fait bondir les inégalités en France.
Les illusions perdues des consommateurs. Face à la montée des prix de l'immobilier, et suite à la crise de 2008, le sentiment de déclassement des classes moyennes s'intensifie.
Cette classe moyenne parvient de plus en plus difficilement à accéder à la consommation, dont elle est pourtant l'un des moteurs principal. Cette semaine, nous partons à la recherche de la classe moyenne, insaisissable catégorie apparue dans le sillage de la Révolution française. Une classe sociale dont les contours nous échappent mais dont les maux (destructions d’emploi et stagnation du pouvoir d’achat) s’exhibent chaque jour dans l’actualité. Les impôts ont été l’étincelle mais c’est la fin d’un rêve qui a précipité des dizaines de milliers de Français sur les ronds-points.
Le rêve des Trente glorieuses, celui d’une hausse du niveau de vie et d’une véritable ascension sociale, un espoir qui se heurte désormais au ralentissement de l’économie et à l’urgence de la transition écologique. Musiques Extraits audio. España camina hacia una sociedad de castas. "En mis años jóvenes y vulnerables mi padre me dio un consejo sobre el que llevo recapacitando desde entonces.
‘Cuando te sientas con ganas de criticar a alguien —me dijo—, recuerda que en este mundo no todos han tenido las mismas ventajas que tú”. La OCDE advierte sobre el declive de la “exprimida” clase media. No hay economista que no defienda que un país es más próspero cuanto más amplia y estable sea su clase media.
Pero, ¿cómo se puede definir a ese colectivo? En el informe Bajo Presión: la clase media exprimida, difundido este miércoles, la OCDE recuerda que para muchas generaciones significaba vivir en una casa cómoda con un estilo de vida gratificante y un trabajo estable con oportunidades de carrera. “Era una base desde la cual las familias aspiraban a un futuro mejor para sus hijos”, recalca el estudio. Inégalités : les écarts de revenus ont augmenté partout en Europe. Economie mondiale : jusqu’où iront les inégalités ? Elon un rapport d’Oxfam rendu publique dimanche, 26 milliardaires ont désormais entre leurs mains autant d’argent que la moitié la plus pauvre de l’humanité, soit 3.8 milliards de personnes.
Aussi vertigineuse que puisse sembler cette statistique actuelle, l’étude des tendances montre que le nombre d’humains vivant sous le seuil d’extrême pauvreté est tombé de 1.9 milliards en 1981 à 800 millions aujourd’hui, quand bien même la population mondiale augmentait de 3 milliards d’individus. En 30 ans, s’est donc à la fois développée une concentration inédite de richesses en haut de l’échelle économique mondiale et, dans le même temps, une division par 3.9 du taux d’extrême pauvreté.
Faut-il pour autant en déduire que l’augmentation des inégalités n’est pas incompatible avec la baisse de la pauvreté ? Pour en discuter aujourd’hui dans Les Matins de France Culture, Guillaume Erner reçoit François Bourguignon. François Bourguignon : Le taux moyen des très hauts revenus est d'environ 30%. Cinq choses à retenir sur le boom des inégalités mondiales.
Les inégalités de revenus et de patrimoine se sont fortement creusées dans le monde au cours des dernières décennies, en particulier aux États-Unis, selon un rapport international publié jeudi, qui précise que cette évolution a avant tout pénalisé les classes moyennes. « Les classes sociales n’ont jamais disparu. Avec les “gilets jaunes”, elles redeviennent visibles » Camille Peugny est sociologue, professeur à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Spécialiste du déclassement et des inégalités sociales, il travaille actuellement sur la polarisation de l’emploi en Europe. Pour lui, le mouvement des « gilets jaunes » signe un retour des clivages de classes. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Mouvement lycéen : une cartographie inédite. Les inégalités de niveau de vie, en voie de stabilisation ? Allons-nous enfin vers du mieux en matière d’inégalités de revenus ?
En 2012 et 2013, les écarts de revenus ont diminué. Ensuite, entre 2013 et 2016, ils se sont stabilisés. Les données 2016 nous situent au niveau d’il y a dix ans en arrière. Il est bien trop tôt pour crier victoire : les inégalités demeurent à un niveau très supérieur à ce qu’elles étaient vingt ans plus tôt. Le revenu disponible des Français a baissé de 440 euros entre 2008 et 2016. Les inégalités entre les riches et les pauvres se creusent aussi en Europe. Un rapport sur les inégalités mondiales 2018 alerte sur un accroissement à venir d'une inégale répartition des richesses entre les plus riches et le reste du monde, principalement si les pays suivent la politique américaine.
En parallèle, l'économiste français Thomas Piketty juge la politique européenne bénéfique. En 40 ans, les inégalités de richesse se sont creusés dans quasiment toutes les régions du monde et en particulier dans les économies qui se sont libéralisées dans les années 1990, comme les États-Unis, la Chine ou encore la Russie.
Selon le rapport mondial* sur les inégalités 2018, présenté ce jeudi et co-dirigé notamment par Lucas Chancel, de la Paris school of economics, et par Thomas Piketty, auteur du "Capital au XXIe siècle" et invité ce jeudi matin de France Inter, "les inégalités ont augmenté dans presque toutes les régions du monde". Rapport sur les inégalités mondiales 2018. Wid.world. Décembre 2017. Le Rapport sur les inégalités mondiales 2018 (World Inequality Report 2018) présente et analyse la répartition des richesses et l'évolution des inégalités économiques dans le monde depuis 1980.
Il s'appuie sur la base de données sur les inégalités mondiales, la World Inequality Database (WID.world), alimentée par le travail d'un vaste réseau international de chercheurs, plus d'une centaine couvrant près de soixante-dix pays sur tous les continents. Ce rapport est le premier du Laboratoire sur les Inégalités Mondiales (World Inequality Lab) basé à l'École d'Économie de Paris.
Il sera actualisé tous les deux ans. Le rapport 2018 montre que les inégalités de revenus ont augmenté dans toutes les régions du monde depuis 1980, mais «à des rythmes différents» selon les pays. Leur croissance a été rapide en Amérique du Nord, en Chine, en Inde et en Russie, mais plus modérée en Europe. Accéder au rapport et à la synthèse en français : Comprendre l’étude d’Oxfam sur les inégalités de richesse. En matière d’inégalités, les Etats-Unis perdent le match face à l’Europe. Ces trente dernières années, les inégalités ont explosé outre-Atlantique, tandis qu’elles sont restées modérées sur le Vieux Continent.
Une divergence qui s’explique par la fiscalité, le modèle social ou encore le poids de la finance. Les Etats-Unis peuvent-ils toujours se réclamer du rêve américain face à l’Europe ? La courbe des inégalités permet d’en douter, tant celles-ci se sont creusées plus vite et plus fortement outre-Atlantique au cours des trente dernières années. Les inégalités dans le monde, en hausse depuis quarante ans. Selon un rapport, les 1 % les plus riches ont profité deux fois plus de la croissance des revenus que les 50 % les plus pauvres.
Et entre les deux les revenus ont stagné ou baissé. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Mathilde Damgé La tendance est indiscutable : depuis une quarantaine d’années, les inégalités augmentent dans presque tous les pays du monde. C’est ce que montre le premier rapport, publié jeudi 14 décembre, des chercheurs réunis au sein du projet World Wealth and Income Database (WID, base de données sur le patrimoine et le revenu), parmi lesquels l’économiste Thomas Piketty.
Le patrimoine global des Américains n’a jamais été aussi important. Dopé par les valeurs en Bourse et la montée des prix immobiliers, le patrimoine des ménages a atteint un nouveau record aux Etats-Unis. Les livres d’histoire pourront retenir au moins deux choses de l’année 2016 aux États-Unis. Le triomphe d’un candidat populiste à l’élection présidentielle et le fait que, jamais les Américains, dans leur ensemble, n’auront été aussi riches. Les tableaux trimestriels de la comptabilité nationale publiés jeudi 9 mars par la Réserve fédérale (Fed), la banque centrale américaine, indiquent en effet que le patrimoine des ménages a augmenté de 2,3 % pour atteindre le chiffre record de 92 805 milliards de dollars. Pour obtenir ce chiffre, la Fed a additionné les sommes en liquide, les voitures, l’immobilier, et les actifs boursiers détenus par l’ensemble des Américains desquels on a retranché leurs dettes. Más hogares con rentas bajas y altas.
Inégalités : comment la France se situe par rapport aux autres pays européens. Si l’évolution des inégalités fait débat en France, une chose est sûre : l’Hexagone reste moins inégalitaire que nombre de ses voisins européens. C’est ce que montre le coefficient de Gini, un indice qui mesure les inégalités de revenus. En clair, plus cet indicateur est proche de zéro, plus la répartition des revenus est égalitaire, plus il est proche de 100, plus elle est inégale. Revenus : jusqu'où ira la gourmandise des riches ? En pleine crise, les plus pauvres voient leurs difficultés s'accentuer alors que les riches continuent à s'enrichir. La forte progression du chômage mine la situation des plus pauvres.
Depuis 2008, leurs revenus diminuent d'une façon qui n'avait jamais été enregistrée auparavant. Les inégalités ont reculé. Oui, mais... Les classes sociales sont de retour ! 7 décembre 2015 - Les classes sociales, enterrées trop vite, continuent de structurer la société française. Refuser de le voir conduit au ras-le-bol social et au vote extrême. L’analyse de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Après le ras-le-bol fiscal, place au ras-le-bol social des classes laborieuses. Les élections régionales ont été le théâtre de l’expression d’une exaspération des milieux populaires. Hausse de la pauvreté, inégalités scolaires, sur-chômage des ouvriers non qualifiés, inégalités d’accès aux soins, etc. La progression de l’extrême pauvreté en France en trois chiffres. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Sylvia Zappi Le Secours catholique rend public son rapport annuel le 5 novembre.
Un document qui montre, une fois de plus, l’accentuation de la très grande pauvreté en France. Pourquoi la crise affole les statistiques de la pauvreté. Rapport OCDE sur les inégalités de revenu 2013. Le fossé entre riches et pauvres n’a jamais été aussi prononcé. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Claire Guélaud. Coup d'arrêt à la baisse des inégalités salariales depuis la crise. Plus les riches sont riches et moins la croissance est forte. Inégalité des revenus et son impact sur la croissance/Cession par l’Etat de l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Joseph Stiglitz : "L'inégalité est un choix" El regreso de la lucha de clases. De la mano de la última fase de la globalización, de la creciente desigualdad, de la crisis y del final de un modelo de crecimiento económico, la idea de la lucha de clases está de regreso en Occidente. Y esta vez vuelve de la mano no solo de analistas neomarxistas, sino de un financiero como George Soros, o de sociólogos que han alertado sobre lo que está ocurriendo en estas sociedades occidentales.
“Nunca ha habido tanta riqueza privada en el último siglo” La era de la vulnerabilidad. Dos nuevos estudios muestran, una vez más, la magnitud del problema de la desigualdad que azota a Estados Unidos. El primero, el informe anual sobre ingresos y pobreza, emitido por la Oficina del Censo de Estados Unidos, muestra que, a pesar de la supuesta recuperación de la economía desde la Gran Recesión, los ingresos de los estadounidenses comunes continúan estancados. El ingreso promedio de los hogares, ajustado a la inflación, se mantiene por debajo del nivel de hace un cuarto de siglo.
Les cartes des Inégalités et du vote FN se superposent par Hervé Le Bras.