La crise a favorisé les discriminations au travail Dans un entretien au "Monde", le sociologue Jean-François Amadieu, auteur de "DRH : le livre noir", explique en quoi le contexte économique a accentué le "jeunisme" au sein des entreprises et pesé sur la diversité. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Propos recueillis par Anne Rodier Le sociologue Jean-François Amadieu, spécialiste des organisations du travail, dirige l'Observatoire des discriminations qu'il a créé en 2003. Professeur à l'université Paris-I-Panthéon-Sorbonne, il vient de publier DRH, le livre noir, (Seuil), qui dresse un portrait sans concession des pratiques de management en France. Etre senior, avoir un physique ingrat ou être engagé syndicalement freinent voire bloquent le recrutement, les augmentations de salaire ou l'évolution de carrière. Les dix-huit motifs de discrimination prévus dans la loi ad hoc tiennent bonne place dans ce livre noir, qui décrit par quelles méthodes insidieuses les lois sont souvent contournées au sein de l'entreprise.
La Cour des comptes s'attaque à l'indemnisation des chômeurs LE MONDE | • Mis à jour le | Par Jean-Baptiste Chastand En matière d'assurance-chômage, la Cour des comptes dit tout haut ce que beaucoup craignent tout bas. Dans un rapport très critique sur l'efficacité des politiques de l'emploi, publié mardi 22 janvier, la Cour détaille la difficile équation que va devoir résoudre le régime d'indemnisation du chômage dans les prochains mois et les coupes auxquelles il va inévitablement falloir procéder. L'Unedic accumule en effet les déficits, aggravés par l'ampleur de l'explosion du chômage. "Une telle tendance apparaît insoutenable", résume Didier Migaud, le président de la Cour des comptes, en demandant aux partenaires sociaux, qui doivent négocier une nouvelle convention d'assurance-chômage en 2013, de prendre des mesures correctrices. Dans la ligne de mire de la Cour des comptes, les règles d'indemnisation, jugées particulièrement généreuses en comparaison avec les autres Etats européens.
How the super rich got richer: 10 shocking facts about inequality | Society 1. The top 1% no longer includes most doctors and head teachers To be in the top 1% of earners in Britain today, a couple with no children would need a minimum income of £160,000. A single person can enter the 1% with a little less, while a couple with children would need more. Hardly any GPs are paid enough to take their place in the top 1% any longer, despite the last decade’s huge hike in their pay; their incomes have been far outstripped by those of the financiers above them. The best-paid head teachers, too, used to be within the top paid 1% in society. 2. Per head, there are more so-called ultra-high net-worth individuals (UHNWI) in London than anywhere else on the planet. London’s wealthy elite also includes the largest concentration of Russian millionaires found outside of Moscow – at least 2,000, many of whom are also “Ultras”. 3. It is very hard to justify your huge wealth unless you see people beneath you as less deserving. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10.
George W. Bush’s presidency, in 24 charts Good news for George W. Bush! His approval rating is the highest it's been in years, just as he's set to open his presidential library at Southern Methodist University. Forty-seven percent of Americans approve of Bush, up from 33 percent when he left office as the economy cratered. Bad news for George W. But in the interest of history, let's take a trip down memory lane and look at Bush's record, issue by issue, and, of course, in charts. 1. Might as well start with the big one. What explains this? Iraq’s political rights rating declined from 5 to 6 due to the concentration of power by Prime Minister Nouri al-Maliki and increasing pressure on the political opposition, as exemplified by the arrest and death sentence in absentia of Vice President Tariq al Hashimi, the country’s most senior Sunni Arab politician. Maliki is obviously less brutal than Saddam Hussein, but still, that's not exactly the ideal result. And what did it cost to get there? It's also cost a lot of lives. 2. 3. 4. 5.
Grandiose : le mensonge du réchauffement climatique dénoncé par … un satellite ! – Jean-Patrick Grumberg On ne le répètera jamais assez : l’écologie au service des hommes, oui bien entendu. Mais l’écologie détournée, utilisée à des fins idéologiques (suivez mon regard), et dirigée contre nous en une forme de dictature 2.0, c’est ni plus ni moins qu’un procédé moderne pour limiter, puis détruire, un peu plus, nos libertés, pour nous assommer de nouvelles taxes, et pour enrichir une poignée de mandarins. Et bien entendu, cette écologie là repose sur des mensonges et des épouvantails. C’est le cas du réchauffement climatique, cette escroquerie à échelle mondiale inventée par des « scientifiques » sans scrupules qui se sont enrichis à nos dépens et avec notre argent. Mais la NASA vient de siffler la fin de la récréation des charlatans. Les données satellites réelles depuis l’année 2000 jusqu’à 2011 viennent d’être publiées, et elles montrent que l’atmosphère dissipe infiniment plus de chaleur dans l’espace qu’indiqué dans les rapport alarmistes des Nations Unies. En résumé.
INTERACTIF. Inégalités : le rapport alarmant dressé par Oxfam La famille de Liliane Bettencourt, héritière de L'Oréal, est tellement riche qu'il lui faudrait 102 ans pour dépenser sa fortune, à raison d'un million de dollars par jour. Un constat sidérant, mais qui n'est qu'un exemple parmi d'autres évoqués dans le rapport coup de poing que publie ce jeudi Oxfam sur les inégalités dans le monde. A ceux qui en doutaient encore, l'ONG spécialisée dans la lutte contre la pauvreté prouve, au fil de ces 156 pages étayées par une multitude d'études économiques, l'effarante poussée des inégalités à travers le monde. 70% de la population de la Terre vit ainsi dans un pays où l'écart entre les riches et les pauvres est plus important qu'il y a trente ans. Pays développés ou en voie de développement, les inégalités se retrouvent partout : une poignée d'individus détient la majorité des ressources. La France n'y échappe pas : «Les 1% les plus riches possèdent autant que les 70% les moins aisés de la population. Créer un impôt pour les milliardaires
L'ARNAQUE DU CALCUL DE L'INFLATION (partie 2/2) Retrouver la première partie de cet article : cliquer ici. Le vif du sujet : la part des différentes dépenses dans le calcul de l’inflation Le site de l’INSEE permet d’avoir accès la courbe suivante d’évolution de l’inflation de ces douze dernières années : En première approche, on se dirait donc que la BCE a bien son travail : l’inflation demeure maîtrisée et inférieure à 2%. Vous lisez bien : la part des loyers dans les dépenses des ménages est évaluée à 5,9% (Voir remarque en bas de page) (autant que les restaurants et à peine plus que l’ameublement ou l’habillement). Prenons le cas d’un ménage gagnant 30 000€ par an, c’est-à-dire composé d’un couple (avec ou sans enfants) dont les deux conjoints travaillent à un salaire légèrement au-dessus du SMIC, ce qui doit correspondre peu ou prou à la situation médiane des ménages français[iv]. Là encore, vous avez bien lu. Néanmoins, l’INSEE met à disposition un simulateur qui permet de définir soi-même la répartition de ses dépenses.
Le secret des Sept Soeurs (Docus) [VF] Les 7 sœurs, ce sont les sept compagnies pétrolières dont les dirigeants se sont partagés le monde, au cours d'une chasse au coq de bruyère, en 1928. Une partie de chasse dont les conséquences secouent encore la planète... C'est cette "véritable et inavouable histoire du pétrole" que raconte le réalisateur Frédéric Tonolli dans un documentaire de 210 minutes e n quatre parties, produit par Sunset Presse, pour France 5, depuis l'été 2009. Un projet très ambitieux, mêlant archives, reconstitutions, entretiens chocs et "road movie pétrolier dans un monde de brut". 1. Dès le début du siècle et, plus encore après la Seconde Guerre mondiale, les grandes puissances occidentales nouent des relations étroites avec les états pétroliers afin d'assurer aux sept soeurs la mainmise sur les gisements du Moyen-Orient. En 1960, les états producteurs de pétrole s'unissent et créent l'OPEP. 2. Le Moyen-Orient n'a pas constitué l'unique source de pétrole pour le monde occidental. 3. 4.
Le fossé entre riches et pauvres n’a jamais été aussi prononcé LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Claire Guélaud Ce n’est encore qu’un document de travail sobrement intitulé « Tendances de l’inégalité des revenus et son impact sur la croissance ». Officiellement, il n’engage que son auteur, Federico Cingano, économiste à la Banque d’Italie détaché à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Mais, publié avec l’aval de la direction de l’emploi de l’OCDE, ce texte lance le débat à l’intérieur de l’institution sur un sujet économiquement et politiquement sensible : l’impact de l’accroissement des inégalités de revenu, à leur plus haut depuis trente ans, sur l’économie. L’économiste italien commence par dresser un panorama général de la situation. Le revenu disponible des ménages, note-t-il, a augmenté en moyenne de 1,6 % par an (hors inflation) dans les vingt à vingt-cinq années qui ont précédé la crise de 2008 dans l’ensemble des 34 pays de l’OCDE. Les Pays-Bas et la France restent égalitaires
L’ARNAQUE DU MODE DE CALCUL DE L’INFLATION (Partie 1 / 2) C’est le seul et unique objectif de la BCE[i] : la maîtrise de l’inflation (inférieure à 2%). Qui suit quelque peu les questions économiques entend d’ailleurs régulièrement que cela est indispensable à la bonne santé de l’économie. On pourra épiloguer plus tard sur la pertinence de cette assertion. Mais avant de cela, il faudrait plutôt voir si l’inflation est réellement maîtrisée, car telle ne semble pas être la perception de nombre de Français[ii]. Perception de l’inflation. En France, l’inflation est calculée par l’INSEE[iii] et celle-ci a mis en ligne une fiche explicative à vocation pédagogique sur le sujet[iv]. Oui, mais … nous dit l’INSEE : « l'indice des prix prend en compte la baisse de certains produits, en particulier les ordinateurs et l'électroménager ». Subjectivité du calcul de l’inflation. Un peu plus loin la note de l’INSEE nous apprend que « L'indice de prix est un indice « à qualité constante ». Lire la suite : cliquer ici. [i] Banque Centrale Européenne.
L’ONU prévoit une crise alimentaire mondiale en 2013 L'ONU a mis en garde la communauté internationale contre l'imminence d'une crise alimentaire mondiale en 2013, écrit le quotidien britannique The Guardian. Les réserves mondiales de céréales ont atteint des niveaux de production dangereusement bas. Par ailleurs, la sécheresse qui a sévi cet été aux Etats-Unis, la pire depuis plus de 50 ans, a favorisé la hausse des cours du maïs et du soja ces derniers mois et le manque de précipitations en Russie et dans la région de la mer Noire ravive les craintes d'une nouvelle crise alimentaire. Cette hausse si elle se poursuit pourrait provoquer des troubles et des conflits armés dans plusieurs endroits du monde, avertit encore l’’ONU. « Les réserves mondiales de céréales sont si dangereusement basses que les phénomènes météorologiques les plus extrêmes des États-Unis ou d'autres pays exportateurs d'aliments pourraient déclencher une crise alimentaire majeure au cours de l'année prochaine ». « Nous avons moins produit que ce que nous consommons.
La concentration des richesses dans le monde en graphiques La moitié des richesses produites dans le monde se trouve entre les mains de 1 % de la population du globe, selon une étude publiée lundi 19 janvier. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Les Décodeurs Deux jours avant l'ouverture du Forum économique mondial, qui se tient traditionnellement dans la station suisse de Davos, l'ONG Oxfam a publié un rapport accablant sur la concentration des richesses dans le monde. Lire la synthèse : Les 1 % les plus riches posséderont bientôt la moitié de la richesse mondiale Les 52 % du patrimoine restant ne sont pas non plus également répartis : les quatre cinquièmes des habitants les plus pauvres de la planète survivent avec seulement 5,5 % de la richesse produite dans le monde. Selon les projections réalisées par l'ONG Oxfam à partir des données du Crédit suisse, le patrimoine des très riches (1 %) pourrait dépasser celui des 99 % restants à l'horizon 2016.
Les ménages les plus riches consomment 2,5 fois plus que les plus pauvres C’est une évidence que l’Insee traduit en chiffres. Dans une étude publiée mercredi sur les comportements de consommation en 2011 (voir encadré), dont sont exclues les dépenses d’investissement comme les achats immobiliers, les gros travaux, les placements financiers et les impôts directs (impôts sur le revenu, taxe d’habitation, taxe foncière…), il ressort que 20% des ménages les plus riches dépensent 2,5 fois plus que les plus modestes et 53% de plus que la moyenne. Le poids de l’alimentaire stagne Un écart qui rejoint la précédente enquête sur le sujet réalisé en 2005. Mais certains ménages les plus pauvres ont de plus en plus de mal à faire face aux dépenses alimentaires «dans un contexte de crise économique». En revanche pour le logement, les disparités entre locataires modestes et aisés se sont réduites de deux points en six ans sur fond de flambée des prix de l’immobilier. Le budget culture préservé malgré la crise Mathieu Bruckmüller Encadré :
Vers une hausse de la TVA au-delà de 20%? Le pacte de compétitivité présenté en novembre par le gouvernement pourrait faire plus mal que prévu au portefeuille des ménages. Pour financer la baisse des charges de 20 milliards d’euros des entreprises, ce dernier a notamment prévu, outre une baisse des dépenses publiques de 10 milliards d’euros et une nouvelle fiscalité verte susceptible de faire rentrer trois milliards d’euros dans les caisses de l’Etat dès 2016, une hausse de la TVA de 19,6% à 20% dès le 1er janvier 2014 avec 3,3 milliards d’euros de recettes par an à la clé. >> Le plan du gouvernement, c'est par ici Pas «opposé à un relèvement supplémentaire» Mais l’exécutif pourrait aller plus loin. >> Comment le gouvernement va faire payer son pacte aux contribuables >> L'embarrassant remède du docteur Gallois Campagne de lobbying Or selon Christian Eckert, de nombreux secteurs qui sont soumis à ce dernier ne veulent pas entendre parler d’un tel relèvement. >> Hausse de la TVA : Les restaurateurs disent recevoir une gifle