Deux idées reçues sur le sport et la solidarité
« Le football, aussi bien que le rugby et le cricket et les autres sports collectifs, a le pouvoir de guérir les blessures. » Nelson Mandela Idée reçue n°1 : Par son esprit de compétition et/ou d’élimination, le sport est incompatible avec les valeurs de la solidarité Abîmé par la compétition à outrance, l’appât du gain, le dopage ou la tricherie, le sport – surtout le sport de haut niveau – présente parfois des réalités peu reluisantes. Initialement pourtant, le sport incarne des valeurs humaines fortes qui contribuent au maintien du lien social : l’effort, l’engagement, l’épanouissement personnel, la solidarité. La pratique d’un sport collectif est essentielle dans le parcours des jeunes vers l’autonomie et la citoyenneté. Ils y apprennent des règles de vie collective, le respect des autres, la tolérance, la responsabilisation...
L'entraide
Le mythe de la loi du plus fort, la loi de la jungle, a forgé nos sociétés occidentales. Pourtant il existe bien un parfum d’entraide dans cette jungle, elle est partout dans l’éventail du vivant, c’est un principe de vie. On vit dans une société où règne le culte de la compétition, la fameuse "loi de la jungle".
Makers : les nouvelles communautés du changement social
Makers, hackers, do-ocratie, ces mots vous disent-ils quelque chose ? Depuis le milieu des années 2010, on assiste au développement d’espaces dédiés aux pratiques numériques (hacker spaces, fab labs, etc.) et au bricolage de toute sorte (recyclerie, friches artistiques, etc.). Dans cette multiplicité de lieux, une même dénomination peut renvoyer à des usages très hétérogènes.
Au fil de Jules
La notion de la solidarité est pour l’homme, au sein de la société, très importante. Cette valeur est même souvent à l’origine de toute vie en société. La solidarité y est comme un pilier qui lui apporte équilibre et sérénité. On savait que d’autres espèces animales vivaient aussi de la solidarité mais de récentes découvertes nous interrogent aussi sur la solidarité vécue par des espèces végétales. Ainsi, les arbres seraient-ils capables de solidarité ?
« Lanceur d’alerte », décryptage d’un terme en vogue
Le club des lanceurs d’alerte n’est pas très fermé, si on s’en tient à l’utilisation très fréquente du terme dans les médias, sur les réseaux sociaux, dans les discours politiques ou militants. « Enormément d’acteurs revendiquent ce label, résume le sociologue Francis Chateauraynaud, créateur du concept de « lanceur d’alerte » en 1996. Il a colonisé l’espace public parce qu’il permet de se présenter positivement. Il est bien reçu par la plupart des gens, car il suggère que l’on défend l’intérêt général. » Quatre questions pour rendre lisible cette étiquette que tout le monde s’arrache. « Lanceur d’alerte » ou « whistleblower » ?
Solidarité
1 Émile Durkheim, De la division du travail social, Paris, puf, coll. « Quadrige » [1893], 2007. 1Le concept de solidarité est l’un des premiers mots de la sociologie : Émile Durkheim s’appuie sur la distinction entre la « solidarité mécanique » et la « solidarité organique » pour analyser l’évolution des sociétés modernes1. La solidarité mécanique fonde le lien social au sein des sociétés traditionnelles ; elle dérive principalement de la similitude des membres du groupe et de leurs fonctions. Durkheim considère qu’à mesure que les fonctions sociales se spécialisent et se diversifient, une solidarité organique se substitue à cette solidarité mécanique. Elle se fonde au contraire sur une différenciation des tâches qui inscrit les individus dans des liens d’interdépendance sociale. Autrement dit une société moderne, les membres du groupe sont certes spécialisés, mais complémentaires.
Pourquoi le drame écologique mobilise-t-il si peu ?
« Incendies un peu partout dans le monde — Grèce, Suède, États-Unis ; inondations suivies de canicules au Japon ; records de températures en France, etc. (…) Le film catastrophe est là, sous nos yeux. (…) Est-ce que vous pouvez m’expliquer pourquoi, rationnellement, ce n’est pas la mobilisation générale contre ces phénomènes et pour le climat ? » — « Je vous ferai une réponse très brève : non. » Cet échange entre le journaliste Nicolas Demorand et Nicolas Hulot a précédé de quelques minutes l’annonce de la démission du ministre de la Transition écologique et solidaire, mardi 28 août 2018. Les jours suivants, les appels se sont multipliés pour « un électrochoc » et une mobilisation générale. « Les élites ne voient qu’une partie de la réalité. Cet entêtement s’explique par leur formatage dans le paradigme séculaire du progrès, a enchéri le philosophe Dominique Bourg, interrogé par Reporterre.
solidarité mécanique; solidarité organique
Les indicateurs de l’existence de l’une ou l’autre forme de solidarité ne prend pas la forme de statistique. Dans l’approche de Durkheim, c’est le type de droit ou de justice qui permet de détecter leur existence. Pour Durkheim, la peut être repérée par l’existence d’un droit essentiellement répressif, selon son expression.
Lanceurs d’alerte, qui peut alerter, comment et quelle protection
Topo Depuis un an deux lois protègent et définissent les lanceurs d’alerte : - la loi Sapin-II du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique dite Sapin II – articles 6 à 16 - la loi Defenseur-des-droits du 9 décembre 2016 relative à la compétence du Défenseur des droits pour la protection des lanceurs d’alerte qui modifie l’article 4 de la loi du 29 mars 2011 relative au Défenseur des droits Cependant en établissant un statut de lanceurs d’alerte, la loi Sapin II limite les destinataires de cette protection.
La solidarité
La Journée mondiale de la solidarité et du refus de la misère trouve son origine dans un rassemblement de familles en grande pauvreté dans un camp de sans logis dans la région parisienne. Le père Joseph Wresinski, homme lui-même issu du monde de la misère, rejoint ces familles et fait la promesse de les faire monter sur les marches de tous les lieux où se décide l’avenir des hommes (l’Élysée, le Vatican et les Nations Unies). Il veut par là assurer à ces familles une reconnaissance et une existence dans la conscience de l’humanité. Il fonde avec elles en 1957 une association qui deviendra plus tard le Mouvement ATD Quart Monde. Le 17 octobre 1987, à son appel, 100 000 défenseurs des Droits de l’Homme se rassemblent sur le Parvis du Trocadéro, à Paris, pour rendre honneur aux victimes de la faim, de la violence et de l’ignorance, pour dire leur refus de la misère et appeler l’humanité à s’unir pour faire respecter les Droits de l’Homme.
Tous mobilisés dans le réseau agri-sentinelles
Tous les deux jours, un agriculteur se donne la mort. Face à ce constat alarmant qui concerne particulièrement les éleveurs de bovins laitiers, les acteurs du monde agricole se mobilisent et viennent de créer un réseau multi-partenarial(1) : le réseau agri-sentinelles. De nombreuses entreprises et associations ont déjà répondu à l’appel. « L’enjeu est double, souligne Anne-Charlotte Dockès de l’Institut de l’élevage.