Iran/Arabie saoudite : un duel de colosses Une autre guerre froide fait frissonner le Moyen-Orient. Elle se joue entre l'Iran et l'Arabie saoudite. Comme celle qui a opposé pendant près de 40 ans l'Union Soviétique et les Etats-Unis, cette guerre larvée a des conséquences sur d'autres pays, tiraillés entre la puissance saoudienne et l'influence iranienne. Cette rivalité entre Perses et Arabes est millénaire. Aujourd’hui, ces deux pays musulmans divergent quant à leur confession et leur langue. L’Arabie saoudite, elle, est une monarchie wahhabite : un courant conservateur se réclamant du sunnisme. Au-delà du religieux, la première pomme de discorde est un autre pays : les États-Unis. Cette année là, le Shah, souverain iranien soutenu par les Etats-Unis, est renversé au profit d’une République islamique. Dès les années 80, les deux puissances commencent à s’affronter indirectement sur des territoires étrangers. En 1982, le Hezbollah, une milice chiite anti-israélienne, voit le jour au Liban avec l’appui de l’Iran.
La production de pétrole divisée par deux en Arabie saoudite après une attaque de drones La production de pétrole de l’Arabie saoudite, le plus gros exportateur mondial d’or noir, est temporairement réduite de moitié après une attaque de drones revendiquée par les rebelles yéménites qui a provoqué, samedi 14 septembre, des incendies dans deux sites du géant pétrolier Aramco, à Abqaiq et à Khurais, dans l’est du pays. Pourtant, dimanche, l’Arabie saoudite s’efforçait de faire redémarrer ses installations pétrolières et la compagnie pétrolière Aramco se voulait rassurante, assurant vouloir rétablir d’ici lundi un tiers de sa production : « Nous ferons en sorte que le marché ne subisse aucune pénurie tant que nous ne serons pas de nouveau totalement opérationnels », a déclaré un responsable saoudien cité par le Wall Street Journal. Le site d’Abqaiq, à 60 km au sud-ouest de Dahran, principal siège du géant pétrolier, abrite la plus grande usine de traitement du pétrole d’Aramco, selon son site Internet. Khurais est l’un des principaux champs pétroliers de l’entreprise publique.
Al-Hayat Al-Jadida - Ramallah Créé en 1995 à la suite des accords de paix israélo-palestiniens, “La Vie nouvelle” se voulait le journal indépendant de l’entité palestinienne naissante. En dépit d'aides diverses de la part de l'Autorité palestinienne, le journal a maintenu une indépendance rédactionnelle vis-à-vis du pouvoir.Ses articles demeurent les mieux écrits de la presse palestinienne. Si plusieurs de ses éditoriaux ont condamné la stratégie du Hamas et des mouvements islamistes, certains ont également épinglé le Fatah, voire l'Autorité palestinienne.
1979, l’année qui a changé le monde Aux premiers jours de l’année 1979, les dirigeants des quatre principales puissances occidentales (les présidents américain et français Jimmy Carter et Valéry Giscard d’Estaing, le chancelier allemand Helmut Schmidt et le Premier ministre britannique James Callaghan), réunis sous le soleil guadeloupéen, tombent d’accord pour lâcher le Shah d’Iran et soutenir l’accession au pouvoir de l’ayatollah Khomeyni, supposée servir leurs intérêts économiques dans la région. Accueilli, à son retour d’exil, par une foule euphorique, le dignitaire chiite, qui a promis la démocratie, confisquera la révolution pour instaurer une République islamique liberticide. En Pologne, la visite de l’enfant du pays, le pape Jean-Paul II, réveille le sentiment national et galvanise l’opposition au gouvernement communiste, qui se structurera bientôt autour du syndicat indépendant Solidarnosc.
L'histoire du canal de Suez Cet article date de plus de sept ans. Publié le 06/08/2015 01:35 Mis à jour le 06/08/2015 01:36 Durée de la vidéo : 3 min. Article rédigé par Une équipe de France 3 revient sur la construction de ce chantier pharaonique qui a duré dix ans. Jeudi 6 août, sera inauguré en grande pompe le nouveau canal de Suez. Il assume la construction via la compagnie universelle de Suez et l'Egype et fournit elle le terrain et la main d'oeuvre. Partager l'article sur les réseaux sociaux : Partager : La purge culturelle se poursuit en Turquie Le gouvernement turc fait détruire plus de 300 000 livres A un mois de la Biennale d’Istanbul qui s’ouvre le 14 septembre prochain, Ziya Selçuk, le ministre de l'Education turc, vient d’annoncer que plus de 300 000 livres avaient été détruits par le gouvernement. Officiellement : le pouvoir réprime tout ce qui touche de loin ou de près à Fethullah Gülen - opposant du président Erdoğan, accusé de la tentative de coup d'État en 2016 et exilé aux Etats-Unis. Le ministre Turc affirme qu’il ne s’agit que d’ouvrages liés à cet ennemi numéro un, sauf que de nombreuses associations affirment que la destruction va bien au-delà. Pen International, l’association internationale d’écrivains, a déclaré : "En trois ans à peine, le paysage éditorial turc a été pratiquement décimé, avec la fermeture de plus d’un quart des maisons d’édition pour "diffusion de propagande terroriste". Vers plus de parité aux Oscars ? La cérémonie de 2016 et la polémique « Oscar is so white » - des Oscars si blancs.
Qui sont les yézidis, cible des djihadistes en Irak ? C'est l'une des cibles des djihadistes de l'Etat islamique (EI) en Irak : la communauté kurdophone des yézidis. Avec la prise de leur bastion, Sinjar, le 3 août, 35 000 yézidis ont dû fuir dans les montagnes, sans eau ni nourriture, sous une chaleur pouvant atteindre les 50 °C. Adorateurs du diable pour certains, païens pour d'autres, les membres de cette communauté sont persécutés depuis longtemps. Lire les dernières informations : La Syrie en guerre accueille 1 000 familles de réfugiés fuyant l'Irak Qui sont les yézidis ? Les yézidis sont une communauté kurdophone qui compte entre 100 000 et 600 000 personnes en Irak, selon les estimations. On compte d'importantes communautés en Europe, particulièrement en Allemagne, où vivent 40 000 yézidis. Quelles sont leurs croyances ? Comme pour les musulmans et les chrétiens, le bien et le mal occupent une place importante chez les yézidis. Pourquoi sont-ils persécutés ? La tribune : « Soutenons les yézidis d'Irak, il y a un risque de génocide »
Vidéo : le Canal de Suez, retour sur plus de 100 ans d’histoire Publié le : 06/08/2015 - 12:06Modifié le : 06/08/2015 - 12:35 Alors que le second canal de Suez est inauguré jeudi en Égypte, France 24 vous propose un retour en images sur l'histoire de cette voie de navigation, imaginé au XIXe siècle par un Français, Ferdinand de Lesseps. Relier la mer Rouge à la Méditerranée par un canal long de 193 km. Ce rêve un peu fou est réalisé au XIXe siècle par un Français, Ferdinand de Lesseps. >> À lire sur France 24 : "Le nouveau canal de Suez cher à Sissi, tiendra-t-il ses promesses ?" "L’Égypte a payé un lourd tribut lors de la construction du canal de Suez. Un canal convoité Devenu très rapidement un axe incontournable du commerce mondial, le canal de Suez fait ensuite l'objet de plusieurs batailles pour sa suprématie lors des deux guerres mondiales. "Nous nous sommes rendus à Ismalya le jour même de l'annonce de la nationalisation. Dix ans plus tard, le bruit des bottes résonne de nouveau dans la région.
Robots dinosaures, surveillance et lune artificielle : Neom, la cité du futur dont rêve MBS Des documents confidentiels consultés par le Wall Street Journal révèlent les projets de Mohammed ben Salmane, le prince héritier d'Arabie Saoudite, pour sa ville futuriste sur la mer Rouge, Neom. Le projet est à mi-chemin entre l'utopie futuriste, l'imagination d'un adolescent de 13 ans fan de science-fiction et un épisode de la série "Black Mirror". Dans un article publié vendredi 26 juillet, le Wall Street Journal révèle les contours de Neom, la mégalopole futuriste que le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane (surnommé MBS), a annoncé vouloir bâtir dans le nord-ouest de son royaume. Le nom vient de "neo" (nouveau en grec) et "M" pour "mostaqbal" ("futur", en arabe). "La ville doit supplanter la Silicon Valley en terme de technologie, Hollywood en terme de divertissement et la riviera méditerranéenne en terme de tourisme", affirme l'article du journal américain. "La phase 2 est lancée" "La phase 2 de notre projet est lancée et on l'aura achevée fin 2019.
"Des conflits géopolitiques sous couvert de religion" Moyen-Orient Et si les conflits du Moyen-Orient contemporain n’étaient pas de nature religieuse ? Pour l’historien et économiste libanais Georges Corm, cette approche réductrice de la géopolitique ne sert qu’à légitimer la thèse du « choc des civilisations ». Dans son livre Pour une lecture profane des conflits*, l’universitaire démontre les nombreux mécanismes qui ont permis de légitimer des guerres injustes depuis la fin de la Guerre froide. Une politique qui passe par l’instrumentalisation du religieux. Par une lecture profane des conflits, entendez-vous vous opposer à la théorie de « choc des civilisations » ? C’est un retour à la politologie classique, une approche des situations de guerre par une analyse multifactorielle, et non pas par une causalité unique qui serait religieuse, ethnique ou prétendument morale. Au Moyen-Orient, le conflit sunnites-chiites est souvent mis en avant. Le Moyen-Orient est l’un des carrefours géopolitiques les plus importants dans le monde.
John Tolan : « La figure du prophète Mohammed ne cesse d’être instrumentalisée » La Croix : À l’occasion de la fête du mawlid commémorant la naissance du prophète de l’islam, l’Union des mosquées de France invite les imams « à opérer une révision profonde dans l’enseignement de la biographie du prophète (…) afin d’y réduire la place disproportionnée qu’occupent les conflits et les guerres ». Pourquoi la représentation du prophète de l’islam fait-elle encore débat aujourd’hui ? John Tolan : Plusieurs raisons expliquent cela, et en particulier le manque de sources historiquement fiables. Le problème est un peu le même que pour Jésus : nous savons où et quand Jésus et Mohammed ont vécu mais les sources dont nous disposons sont partisanes et relativement tardives. Concernant Jésus, les exégètes européens ont pris la question à bras-le-corps dès le XIXe siècle dans leur quête du « Jésus historique ». Concernant Mohammed, le travail est en cours. Comment les musulmans gèrent-ils ces contradictions ? Comment sortir de ces polémiques sur la figure du prophète de l’islam ?