Iran/Arabie saoudite : un duel de colosses Une autre guerre froide fait frissonner le Moyen-Orient. Elle se joue entre l'Iran et l'Arabie saoudite. Comme celle qui a opposé pendant près de 40 ans l'Union Soviétique et les Etats-Unis, cette guerre larvée a des conséquences sur d'autres pays, tiraillés entre la puissance saoudienne et l'influence iranienne. Cette rivalité entre Perses et Arabes est millénaire. Aujourd’hui, ces deux pays musulmans divergent quant à leur confession et leur langue. L’Arabie saoudite, elle, est une monarchie wahhabite : un courant conservateur se réclamant du sunnisme. Au-delà du religieux, la première pomme de discorde est un autre pays : les États-Unis. Cette année là, le Shah, souverain iranien soutenu par les Etats-Unis, est renversé au profit d’une République islamique. Dès les années 80, les deux puissances commencent à s’affronter indirectement sur des territoires étrangers. En 1982, le Hezbollah, une milice chiite anti-israélienne, voit le jour au Liban avec l’appui de l’Iran.
1979, l’année qui a changé le monde Aux premiers jours de l’année 1979, les dirigeants des quatre principales puissances occidentales (les présidents américain et français Jimmy Carter et Valéry Giscard d’Estaing, le chancelier allemand Helmut Schmidt et le Premier ministre britannique James Callaghan), réunis sous le soleil guadeloupéen, tombent d’accord pour lâcher le Shah d’Iran et soutenir l’accession au pouvoir de l’ayatollah Khomeyni, supposée servir leurs intérêts économiques dans la région. Accueilli, à son retour d’exil, par une foule euphorique, le dignitaire chiite, qui a promis la démocratie, confisquera la révolution pour instaurer une République islamique liberticide. En Pologne, la visite de l’enfant du pays, le pape Jean-Paul II, réveille le sentiment national et galvanise l’opposition au gouvernement communiste, qui se structurera bientôt autour du syndicat indépendant Solidarnosc.
L'histoire du canal de Suez Cet article date de plus de sept ans. Publié le 06/08/2015 01:35 Mis à jour le 06/08/2015 01:36 Durée de la vidéo : 3 min. Article rédigé par Une équipe de France 3 revient sur la construction de ce chantier pharaonique qui a duré dix ans. Jeudi 6 août, sera inauguré en grande pompe le nouveau canal de Suez. Il assume la construction via la compagnie universelle de Suez et l'Egype et fournit elle le terrain et la main d'oeuvre. Partager l'article sur les réseaux sociaux : Partager : Vidéo : le Canal de Suez, retour sur plus de 100 ans d’histoire Publié le : 06/08/2015 - 12:06Modifié le : 06/08/2015 - 12:35 Alors que le second canal de Suez est inauguré jeudi en Égypte, France 24 vous propose un retour en images sur l'histoire de cette voie de navigation, imaginé au XIXe siècle par un Français, Ferdinand de Lesseps. Relier la mer Rouge à la Méditerranée par un canal long de 193 km. Ce rêve un peu fou est réalisé au XIXe siècle par un Français, Ferdinand de Lesseps. >> À lire sur France 24 : "Le nouveau canal de Suez cher à Sissi, tiendra-t-il ses promesses ?" "L’Égypte a payé un lourd tribut lors de la construction du canal de Suez. Un canal convoité Devenu très rapidement un axe incontournable du commerce mondial, le canal de Suez fait ensuite l'objet de plusieurs batailles pour sa suprématie lors des deux guerres mondiales. "Nous nous sommes rendus à Ismalya le jour même de l'annonce de la nationalisation. Dix ans plus tard, le bruit des bottes résonne de nouveau dans la région.
"Des conflits géopolitiques sous couvert de religion" Moyen-Orient Et si les conflits du Moyen-Orient contemporain n’étaient pas de nature religieuse ? Pour l’historien et économiste libanais Georges Corm, cette approche réductrice de la géopolitique ne sert qu’à légitimer la thèse du « choc des civilisations ». Dans son livre Pour une lecture profane des conflits*, l’universitaire démontre les nombreux mécanismes qui ont permis de légitimer des guerres injustes depuis la fin de la Guerre froide. Une politique qui passe par l’instrumentalisation du religieux. Par une lecture profane des conflits, entendez-vous vous opposer à la théorie de « choc des civilisations » ? C’est un retour à la politologie classique, une approche des situations de guerre par une analyse multifactorielle, et non pas par une causalité unique qui serait religieuse, ethnique ou prétendument morale. Au Moyen-Orient, le conflit sunnites-chiites est souvent mis en avant. Le Moyen-Orient est l’un des carrefours géopolitiques les plus importants dans le monde.
Un si Proche Orient | Un site utilisant Les blogs Le Monde.fr Il y a cent ans, la France et la Grande-Bretagne se partageaient le Moyen-Orient – Un si Proche Orient C’est en avril 1920, à San Remo, que la France et la Grande-Bretagne se sont partagé le Moyen-Orient, et non quatre ans plus tôt, comme on le croit trop souvent à tort. La conférence de la Société des Nations (SDN) en avril 1920 à San Remo (Agence Meurisse, BNF/Gallica.fr) Cela fait aujourd’hui cent ans que la France et la Grande-Bretagne se sont partagé le Moyen-Orient. Le centenaire de la Première guerre mondiale a vu en 2016 toute une série de manifestations et de publications consacrées aux accords Sykes-Picot comme fondateurs du Moyen-Orient moderne. Le président américain Woodrow Wilson, qui engage les Etats-Unis aux côtés de la Grande-Bretagne et de la France en 1917, plaide, à la fin du conflit mondial, en faveur d’une « Société des Nations » qui consacrerait le droit des peuples à l’autodétermination. Seule compte en effet pour les participants à San Remo la définition des « mandats » que la SDN va confier à la France et à la Grande-Bretagne au Moyen-Orient.
La bataille de l'eau entre la Turquie et l'Irak La Turquie a la clé du robinet d’eau qui s’écoule vers la Syrie et l’Irak. Les Turcs contrôlent les sources du Tigre et l’Euphrate, les deux grands fleuves qui irriguent la Mésopotamie depuis la nuit des temps. Dans une position géographique inconfortable de pays aval, l’Irak subit "l’hydropolitique hégémonique" d’Ankara, qui depuis une trentaine d’années construit d’innombrables barrages dans le cadre de son projet du GAP (Great Anatolian Project). Pour Fadi Comair, ancien directeur de l’Office du fleuve Litani au Liban et membre de l’Académie des Sciences d’Outre-Mer, "les deux pays en aval, la Syrie et l’Irak, sont directement affectés par la gestion unilatérale de la Turquie." Couper l'eau, mettre à genou un pays, essayer d’étrangler ses citoyens, est une pratique qui va conduire à plus d’extrémisme politique. Émeutes de la soif à Bassorah Un arrangement avait été conclu entre Ankara et Bagdad pour que la mise en eau de l’ouvrage soit réalisée de manière progressive.
Le Proche et Moyen Orient, un foyer de conflits by Pauthier on Genially Le Moyen Orient, un foyer de conflits,Le Moyen Orient, un foyer de conflits,Le MO est peuplé principalement par trois grands peuples: - les Persans (ou Iraniens) dont la présence remonte à l'Antiquité (empire mésopotamien, Empire Perse...) sont environ 65 millions et localisés surtout en Iran, - les Turcs (environ 60 millions), héritiers « directs » de l'Empire Ottoman qui dominait la région au XIXe Ces trois principaux peuples ont dominé à un moment ou à un autre le MO, ce qui contribue à alimenter le mythe d'une gloire passée, et les révisions historiques , - les Arabes, les plus nombreux (environ 190 millions), présents dès l'Antiquité mais qui se sont développés et installés dans tout le MO à partir des conquêtes du VIIe s (pour aller jusqu'au Maghreb). Ne pas oublier qu'ils peuvent être divisés en de multiples minorités,A ces trois peuples il convient d'ajouter les Kurdes (25 à 30 millions), sans Etat, régulièrement victimes de discriminations ou persécutions.
Le Moyen-Orient, un foyer de conflits La causalité des conflits au Moyen-Orient s'est élargie depuis le second XXe siècle, provoquant de multiples guerres dans la région, revêtant toutes une clé de lecture différente. Terre de conflits impliquant une pluralité d'acteurs aux échelles locale, régionale et mondiale, le Moyen-Orient voit plusieurs de ses pays s'enfoncer dans une situation alarmante, à l'image du Yémen. Les richesses du sous-sol, les questions idéologiques, les tensions israélo-arabes, l'affirmation des identités religieuses et les ingérences de puissances étrangères sont parmi les nombreuses causes de ces situations. La politologue Elisabeth Marteu (*) propose ici plusieurs clés de lecture pour en comprendre les tenants et les aboutissants, dans le cadre du thème 2 de HGGSP: « Faire la guerre, faire la paix : formes de conflits et modes de résolution ». Nonfiction.fr : Le XXe siècle a été marqué par la multiplication des conflits au Moyen-Orient.
Carte : Le Moyen-Orient en 2025 Hypothèses de travail sur l'évolution de la région (O. Hanne) Les tendances inchangées : -forte présence diplomatique américaine, alliances confirmées avec les pays du Golfe -renforcement des alliances avec Israël et le Kurdistan (indépendant), -omniprésence iranienne via des proxys : Liban, Irak du Sud, Yémen, voire Qatar, -instabilité des régions sunnites de Syrie et d'Irak, -guerre entre le Hezbollah et Tsahal, -impossibilité de reconstruire la Syrie et l'Irak sur le plan administratif, qui deviennent des Etats fictifs ou des Etats faillis. Les inversions de courbe ou les changements : -présence russe multiforme et incontournable, -Turquie ostracisée et sortie de l'OTAN, -l'Iran commence à jouer un rôle de stabilisateur régional (en Afghanistan notamment), -l'explosion sociale a commencé en Egypte et en Arabie Saoudite, -la région kurde d'Iran se révolte, soutenue par les USA,