60 ans que l'agriculture a tout faux PARADIGME. "C’est un nouveau paradigme" s’enthousiasme Cyrille Violle, chercheur au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (CEFE-CNRS/université de Montpellier). Dans le cadre du projet PRAISE sur l’amélioration génétique des prairies semées (financé par l’Agence nationale de la recherche), le CEFE et l’Inra de Lusignan dans la Vienne ont mené une expérimentation originale par sa démarche et totalement nouvelle pour la science. "Pendant un an, nous avons cultivé sur 120 mini-parcelles de 1,2 m sur 1,3 cinq espèces fourragères (luzerne, trèfle blanc, ray-grass, dactyle, fétuque), explique Cyrille Violle. Des parcelles ont accueilli une seule plante en monoculture, d’autres les 5 en polyculture, et nous avons également fait varier la diversité génétique, certaines parcelles n’abritant qu’un seul type, d’autres cinq ou dix génotypes". Un an et demi plus tard, les chercheurs ont récolté, pesé et comparé la production en matière sèche de chacune des parcelles. CLONES.
Vivre écolo ne coûte pas forcément un bras, au contraire Manger bio, refaire l’isolation de son logement, opter pour un fournisseur d’énergie alternatif, ne vivre que du tout recyclable et des marques écoresponsables: pour beaucoup, l’écologie est un sport par et pour les riches. Pourtant, en adoptant une démarche écoresponsable, il y a surtout des économies à la clé. Pour cela, il faut être malin, patient et persévérant. C’est bien connu: être écolo, «c’est un truc de bobos». D’ailleurs, si on se réfère aux statistiques de l’Insee, pour les ménages les plus modestes, l’alimentation et le logement seuls représentent plus du tiers du budget annuel (22% pour les foyers les plus aisés). Produits écologiques plus chers au premier abord Mais ce raisonnement est à bannir. Il est vrai qu’après comparaison les produits estampillés écologiques ou respectueux de l’environnement sont généralement (un peu) plus chers à l’achat –investir dans de l’électroménager moins énergivore comme dans une maison écologique coûte généralement 15 à 20% plus cher.
Vers un bouleversement de notre modèle alimentaire, par Claude Aubert (Le Monde diplomatique, 2007) Le même type d’alimentation s’est imposé dans tous les pays industrialisés, en dépit des différences héritées des traditions et liées aux ressources propres à chaque pays. Il se caractérise par : – une agriculture utilisant de grandes quantités d’intrants, notamment engrais et pesticides ; – une industrie agroalimentaire puissante proposant de plus en plus d’aliments transformés, souvent prêts à consommer, et contenant des additifs chimiques ; – une offre extraordinairement diversifiée, ne tenant plus compte des saisons ni de l’origine géographique ; – des habitudes alimentaires profondément modifiées. Ces transformations se caractérisent par trois éléments. Il faut, à ce propos, en finir avec l’argument selon lequel l’augmentation constante de l’espérance de vie serait la preuve d’une nutrition adéquate. Écologique et sanitaire Quel doit donc être le modèle alimentaire de demain ? Faut-il pour autant revenir à l’agriculture et à l’alimentation de nos aïeux ? Laura Margueritte, cartographe.
AGRIPEDD « Agriculture de Précision pour l'Education au Développement Durable L’histoire naturelle des mites du fromage « L’histoire naturelle des mites du fromage », source article de Scott Chimileski paru dans ASM News. Ils sont juste à la frontière du visible et de l’invisible. Si vous regardez vraiment de près un morceau de fromage vieilli, il est possible de les voir, à peine. Plus le fromage est « artisanal », plus il y a de chances qu’ils soient là : ils vivent dans des terriers minuscules sur la croûte proportionnellement à la taille de grottes géantes. Allez-y, regardez vous-même (voir la vidéo ci-dessous) un cheddar américain extrait d’un film issu du festival Nikon Small World. Pouvez-vous repérer des acariens du fromage dans cette photo d’une croûte de cheddar ? Les mites du fromage sont des Arachnides ; Avec leurs proches parents les araignées et les scorpions, les acariens sont parmi les créatures qui donnent le plus la chair de poule dans le règne animal. Dans l’ensemble, il n’y a aucun moyen les contourner : les acariens du fromage ne sont pas les créatures les plus adorables.
AEI – Association internationale pour une agriculture Écologiquement IntensiveAccueil » AEI - Association internationale pour une agriculture Écologiquement Intensive L'agriculture française doit prendre en compte le changement climatique L’agriculture française à l’épreuve du changement climatique Buses d'irrigation des champs , près de Villemur-sur-Tarn, le 13 juin 2011 (F.LANCELOT/SIPA). Les facteurs de succès de l’agriculture du deuxième XXe siècle sont devenus un piège au XXIe. Pourquoi ? Et d’autre part, parce que l’augmentation des émissions de CO2 conduit à la fin d’une période de stabilité du climat, qui réserve désormais des vagues de chaleur ou de froid, des précipitations de plus en plus intenses et surtout de plus en plus variables au cours d’une même année. La passivité face à ces deux changements majeurs est inacceptable. L’adaptation est urgente Attendra-t-on pour réagir un baril à 200 euros et une saison sans pluie ? Une haie ne pousse pas en 1 an. La Beauce en sursis Les grandes plaines céréalières françaises dont le plateau de la Beauce est l’un des plus illustres représentants, sont sans doute la plus grande réussite agricole française. Et la tendance devrait s’accentuer. Nous savons faire
Etats-Unis : la réalité du poulet « naturel » dévoilée Dégouté par ce qu’on exigeait de lui, Craig Watts, un éleveur de poulets, a eu le courage de nous ouvrir les portes de son élevage, pour montrer comment les poulets sont réellement élevés et pourquoi il est obligé de les élever dans de terribles conditions. Le poulet est la première viande consommée aux États-Unis, mais la réalité de l’élevage est souvent bien éloignée de l’image apposée sur l’emballage. A l’heure des lois "Ag-Gag" ("agriculture bâillonnée") et des enquêtes en caméra cachée sanctionnées, et alors que l’agro-industrie fait tout son possible pour que les citoyens américains ignorent ce que signifie l’élevage intensif, c’est une avancée majeure. Craig a levé le voile sur l'industrie du poulet, notoirement secret. Un éleveur de poulet intensif ose parler Si les sous-titres en français ne s'affichent pas par défaut une fois la vidéo lancée, cliquez sur le petit rectangle en bas à droite de la vidéo pour qu'ils apparaissent. Pourquoi a-t-il ouvert les portes de son élevage ?
Oui, l’agriculture biologique peut nourrir la planète Tribune Lorsque est abordée la question, essentielle, de la lutte contre la faim dans le monde, il est fréquent d’entendre dire que l’agriculture biologique présente des limites à cause de ses rendements inférieurs à ceux de l’agriculture conventionnelle, prétendument démontrés par plusieurs « études scientifiques ». Or ce poncif est faux et trompeur et témoigne d’une approche scientifique archaïque. Des comparaisons biaisées Les études académiques généralement citées pour comparer les rendements en agriculture biologique et en agriculture conventionnelle présentent deux points communs qui ne sont pas anodins : elles sont réalisées en milieux tempérés (Europe et Amérique du Nord) ; leur méthodologie est caricaturalement réductionniste. Making of Une première version de ce texte a été publiée sur le blog Changeons d’agriculture. Le premier aspect devrait inciter tout agronome compétent à en parler avec d’immenses précautions. Le deuxième aspect est essentiel. Comment disqualifier la bio