Richard Thaler, un prix nobel d’économie mal élevé
Richard Thaler est un économiste atypique. Il sait écrire et il est doté d'un solide sens de l'humour, deux caractéristiques pas forcément les plus répandues dans la profession. Si vous ne me croyez pas, lisez Nudge, son livre coécrit avec le juriste Cass Sunstein, mais surtout son autobiographie Misbehaving (difficile à traduire, mais qui signifie "celui qui ne se comporte pas bien"), qui ne devrait pas tarder à être traduit en français, effet nobel d'économie oblige.
« Plutôt que d’essayer de définir le racisme, il faut regarder comment il se construit »
Manifestations contre les violences policières, mission d’information parlementaire sur le racisme, rapport du Défenseur des droits sur la discrimination, proposition de loi contre le système de l’entre-soi dans la haute fonction publique… La question du racisme s’est invitée dans le débat public depuis plusieurs semaines. Mais comment définir cette notion complexe ? Racisme identitaire, biologique, institutionnel… « Quand on se plonge dans le temps long de l’histoire, on s’aperçoit de l’extrême variété des formes de racisme », souligne Carole Reynaud-Paligot, historienne spécialiste des processus de racialisation. Commissaire scientifique de l’exposition « Nous et les autres – Des préjugés au racisme », qui s’est tenue de mars 2017 à janvier 2018 au Musée de l’homme, la chercheuse définit le racisme en tant que processus de catégorisation et de hiérarchisation, porté par différents acteurs d’une société.
Pièges à clics, putaclics
Certains médias cherchent à attirer leurs lecteurs, souvent avec des titres racoleurs voire mensongers afin de générer le maximum de passage sur leurs sites (pour un site dont le modèle économique repose sur la publicité, c’est primordial. Plus il y a de passage sur son site, plus l’annonceur doit payer cher pour y faire figurer sa publicité). On appelle ça des titres « piège à clic » ou plus vulgairement « putaclics ».
Marche pour le Climat sur la Place de l'Opéra à Paris le 16 Mars 2019
Ne manquez pas la nouvelle mobilisation pour le climat ce samedi 16 Mars 2019 dès 14h sur la Place de l'Opéra à Paris. Après le succès des précédentes marches pour le climat dont la dernière en date (le 8 décembre) qui a rassemblé 230 000 personnes dans 191 villes pour dénoncer l'inaction climatique et appeler à une réponse à la hauteur de l'urgence, une nouvelle marche pour le climat se prépare. A Paris, le Printemps Climatique et Social vous attend en grand nombre le samedi 16 Mars 2019 dès 14h sur la Place de l'Opéra pour une arrivée sur la Place de la République. Organisé par Rise For The Climate France, et en soutien entre autres à l'Affaire du siècle (plus de 1,5 millions de signataires au 23 décembre), l'évènement espère ainsi rassembler et mobiliser un maximum de personnes afin d'exiger un changement au plus vite.
Webinaires: La coopération, levier de résilience - Institut des Territoires Coopératifs Institut des Territoires Coopératifs
En avril, un cycle de 5 webinaires sur la coopération De nombreux travaux montrent que la coopération est un levier majeur de développement et de résilience. Si coopérer est un atout pour construire un monde préférable à celui dans lequel nous évoluons aujourd’hui, et renforcer le système immunitaire de nos sociétés, profitons de ce temps pour nous initier à la coopération, ce qu’elle veut dire et comment la mettre en œuvre. Pendant la période de confinement, l’Institut des Territoires Coopératifs à mis à disposition ses travaux sur le processus coopératif sous la forme d’un cycle de 5 webinaires gratuits de 1 heure chacun, les 5 Jeudi du mois d’avril 2020.
Comment faire plus avec moins ? Le principe 80/20 de Richard Koch
Le livre « Le principe 80 /20 » de Richard Koch est désormais devenu un classique dans la gestion en entreprise. L’auteur souhaite nous montrer que ce même principe peut être appliqué à beaucoup de domaines de notre vie, tant personnelle que professionnelle. Et si nous arrivons à en comprendre la philosophie, nous pourrons multiplier nos résultats tout en réduisant les efforts pour les atteindre. A l’origine, le principe 80 / 20 a été découvert par Pareto, un économiste qui juste avant 1900 avait montré que la distribution de la richesse et du revenu dans plusieurs Pays européens, et dans plusieurs moments historiques, avait toujours été très polarisée : 20% de la population possédait 80% de la richesse disponible. Des études successives ont montré que le principe est aussi valable dans beaucoup d’autres domaines.
Comment décrypter l’information ?
Face à la surmédiatisation et l’infobésité entraînées par la crise sanitaire liée au covid-19 et pendant la période de confinement, ces questions essentielles au quotidien ont pris une ampleur encore plus importante. S’il n’existe malheureusement pas de recette magique pour trier les informations, quelques explications et conseils avisés peuvent être utiles à l’ensemble d’entre nous. Tout d’abord, il faut prendre conscience de la réalité médiatique.
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Économiste et professeur à Science-Po Paris, Julia Cagé analyse depuis des années les transformations économiques des médias français et en particulier le financement de la démocratie. Pour la série Médias dans l’arène, la journaliste et auteure de plusieurs ouvrages revient sur la censure, le poids de l’actionnariat dans les médias français et sur la prise de conscience autour du prix de l’information. → BAROMÈTRE MÉDIAS. Pourquoi 4 Français sur 10 boudent l’information ► Les moments forts de l’interview :
« On ne sapera le capitalisme qu'en lui opposant une merveilleuse alternative »
Enseignant en permaculture, Rob Hopkins est connu pour avoir lancé le Transition network, ou mouvement de Transition, en 2006, dans sa ville britannique de Totnes. Partant notamment du constat de l’épuisement inéluctable des énergies fossiles et de leurs dégâts sur l’environnement, il prône la transition vers un mode de vie plus résilient, qui apprenne à se passer du pétrole, relocalise les activités, développe l’auto-organisation et promeuve la justice sociale. Le mouvement a depuis pris de l’ampleur, et des villes entrent dans le réseau de la transition dans une cinquantaine de pays. De passage à Paris, Rob Hopkins donnait une conférence à la REcyclerie le 21 novembre. Nous en avons profité pour lui demander si la Transition pouvait sauver le monde de sa destruction annoncée.
Être humble, ce n’est pas être modeste
Minorer ses qualités ou avouer avec franchise son ignorance sont propres à la modestie comme à l’humilité. Pourtant, nous disent philosophes et psychologues, il existe une différence de taille entre les deux. Flavia Mazelin Salvi
La science, de l’incertitude à la défiance
Si l’épidémie a révélé une relation “je t’aime moi non plus” entre science et politique, elle a aussi suscité une envie de compréhension et une saisie des enjeux qu'elle porte chez le citoyen. Mais les discours polyphoniques, voire cacophoniques des scientifiques, les théories du complot ont engendré incompréhension et méfiance face à la science. Dans un contexte d’incertitudes et de sollicitations, quelle est la place des scientifiques ? Leur parole a-t-elle perdu de sa crédibilité ?
Découvrez combien vous rapportez à Facebook en temps réel
Des chercheurs de l’université de Madrid ont eu la brillante idée de développer une application permettant de connaître, en temps réel, les revenus que chaque utilisateur génère en naviguant sur Facebook. Cet outil, nommé Facebook Data Valuation Tool (FDVT), est gratuit et fonctionne sur Facebook et sur Chrome (Firefox et Opera ne devraient plus tarder). Il a été développé dans le cadre du projet européen TYPES (Towards transparencY and Privacy in the onlinE advertising business), du programme Horizon 2020. Pour connaître son « montant » selon l’indice Zuckerberg, il suffit de télécharger l’application et renseigner quelques données sur son identité (âge, sexe, état civil, intérêts, localisation, etc). Ces renseignements permettent à FDVT d’identifier la valeur économique de son profil sur le marché de la pub.
Écotopia : bienvenue dans le futur désirable
Sorti en 1975, Ecotopia fut rapidement intégré par la contre-culture américaine, jusqu’à devenir un classique et un modèle rare de science-fiction utopique. Le roman d’Ernest Callenbach imagine la fondation d’une nouvelle nation entièrement dévouée à la construction d’un mode de vie durable, en harmonie avec la nature : zéro déchet, zéro pollution, pour un équilibre perpétuel entre l’homme et son environnement. Traduit à l’époque aux éditions Stock, Ecotopia est longtemps resté confidentiel en France.