Faut-il renoncer aux pédagogies actives ?
Les pédagogies actives n’ont jamais été autant en vogue. Pourtant, des recherches de plus en plus nombreuses tendent à relativiser leur efficacité et à mettre en doute leur capacité de réduire les inégalités scolaires. Dans le présent article, nous tentons d’analyser le plus objectivement possible ce que dit la littérature scientifique à ce sujet. En conclusion, nous proposons un examen critique du concept d’activité et plaidons en faveur d’une complémentarité pédagogique entre les pédagogies actives et un enseignement explicite, structuré et progressif. En raison de sa longueur, nous proposons cet article en téléchargement :Cliquez ici : Olivier Mottint – Pédagogies actives 1.
Quand les élèves coopèrent : des enseignements plus efficaces ?
Les occasions d’inciter les élèves à apprendre et travailler ensemble ne manquent pas. Elles peuvent s’intégrer dans des cadres bien définis, comme un exposé de groupe, ou surgir au fil du quotidien, par exemple quand un élève demande de l’aide pour un exercice et que l’un de ses camarades vient spontanément l’aider. Certaines coopérations prennent la forme de jeux, d’autres de discussions à caractère philosophique, ou encore de conseils coopératifs – ces réunions où chacun est démocratiquement associé aux décisions de classe.
Les compétences transversales qui permettent de se projeter dans des apprentissages et une vie qui ont du sens
De 2010 à 2016, j’ai conçu et animé un dispositif d’aide à la réussite à destination des étudiants de première année d’une université (vous pouvez retrouver le fruit de ce travail sur le site ateliers.donnezdusens.fr). Mes travaux m’ont conduite à me concentrer sur les quatre ensembles de compétences suivants : apprendre à apprendre, s’organiser, se motiver et s’orienter (tout au long de la vie). Mais j’ai considéré ensuite que d’autres compétences avaient assurément autant d’importance, même si elles n’étaient pas nécessairement mises au premier plan de nos préoccupations dans le cadre scolaire, ou ne donnaient pas lieu à des enseignements spécifiques à moins de s’engager dans une filière spécialisée. J’ai donc conçu le schéma suivant (vous pouvez l’afficher et le télécharger au format PDF) :
A la découverte de l’enseignement mutuel
L’enseignement mutuel est une pédagogie méconnue. Pourtant la classe mutuelle a existé aux XVIIIème et XIXème siècle. Elle a été totalement marginalisée après 1833 suite à une décision du ministre de l’éducation de l’époque, François Guizot. Nous allons revenir sur cette histoire et sur celle de notre école, l’école de 2017, dans laquelle beaucoup d’enseignants disent se heurter à la difficulté d’enseigner la même chose à des élèves aux niveaux trop variés, dans des classes hétérogènes. Les mots "coopération", "autonomie", "responsabilisation" reviennent sans cesse chez de nombreux pédagogues insatisfaits du mode d’enseignement dit traditionnel, transmissif et vertical. Anne Querrien : "Le principal argument (contre la méthode mutuelle), c'était la rapidité de l'apprentissage"Sylvie Jouan : "Dans l'enseignement mutuel, le problème est que les enfants ne sont pas en contact avec (le) maître garant de l'éducation morale."
Les neuromythes
Extraits du webinaire de M. Steve Masson, professeur au département de didactique de l’UQAM - www.labneuroeducation.org Tout le monde possède des intuitions sur la façon dont le cerveau fonctionne. - Anecdotes - Internet - Magazines - Livres Article publié dans une revue scientifique avec évaluation des pairs Valeur scientifique des sources d'information
Apprendre (par) la coopération
Les "jeudis de la recherche" permettent à tous les acteurs de l’éducation intéressés par un domaine de le découvrir en deux temps : en faisant la rencontre d’un chercheur spécialiste du domaine abordé ; et en faisant celle d’un ou de plusieurs praticiens avec un témoignage concret sous l’angle des pratiques numériques, en amont ou en aval.lien vers le programme complet Cette rencontre a eu lieu le jeudi 31 mai 2018 à distance, en classe virtuelle sur la plateforme Via : Diaporama de l’intervention
De nouveaux équilibres
Oui, il faut courageusement questionner les dérives décourageantes qui aboutissent aux résultats Pisa en français. Oui, il est essentiel de rééquilibrer l’activité de la classe au profit de plus d’écriture, plus d’expression orale organisée. Oui, il faut comprendre les difficultés de certains élèves pour entrer dans les usages scolaires de la langue.
Ifé - Veille et analyses
Le travail collectif enseignant, entre informel et institué n°124, avril 2018 portrait Auteur(s) : Gibert Anne-Françoise Télécharger la version intégrale du dossier (version PDF) Résumé :
Pour Yuval Harari « ce que les enfants apprennent aujourd’hui sera inutile en 2050 »
L'historien Yuval Noah Harari fait partie des rares intellectuels à s'adonner sérieusement à l'exercice de la prospective. De larges extraits de son nouvel ouvrage, 21 leçons pour le XXIe siècle, ont été publiés dans l'édition britannique du magazine Wired. Et si l'auteur fait preuve de l'optimisime qui le caractérise, il enjoint l'humanité à prendre des décisions fortes, notamment en termes d'éducation, si elle veut s'adapter aux bouleversements en cours. Il avait résumé l’histoire de l’humanité en quelques pages dans Sapiens, une brève histoire de l'humanité, en 2011. Puis s’était attaqué aux années à venir dans Homo Deus : Une brève histoire de l’avenir (2017). Dans son nouvel ouvrage, 21 leçons pour le XXIe siècle, qui paraîtra à la rentrée, Yuval Noah Harari s’attache à se projeter en 2050.
Portail pédagogique de l'académie de Toulouse
Aller au contenu principal Coopération / collaboration "Pour évoquer les situations d’apprentissage de type coopératif, les praticiens utilisent différents termes : pédagogie coopérative,travail de groupe, travail d’équipe, apprentissage coopératif, tutorat, aide mutuelle ou encore collaboration... Chacune de ces désignations recouvre des modalités différentes de « coopération » en fonction du statut des intervenants, des modalités de regroupement, de la structuration de la tâche ou de ses finalités, mais ont toutes en commun le fait que la situation d’apprentissage cherche à induire des «interactions » entre les apprenants : échange, confrontation, justification, explication..." Jean-François Vincent