VIDÉO. Cette campagne va vous faire changer de regard sur les femmes dans la pub
C'EST LA VIE - "J'adore pratiquer des fellations sur les sandwiches". La campagne #WomenNotObjects ("Les femmes ne sont pas des objets"), conçue par la publicitaire américaine Madonna Badger, a pour but de dénoncer le sexisme absurde véhiculé par certaines publicités de grandes marques , rapporte le site Mashable (en anglais). Comme le montre notre vidéo traduite au-dessus de l'article, des femmes, face caméra, tiennent dans les mains des exemples de publicités montrant des mannequins nues ou faisant l'objet de blagues franchement grasses.
Les riches enseignements de la non-affaire Woerth – La Plume d'Aliocha
Il est des petites agitations sur les réseaux sociaux qui ne mériteraient pas que l’on s’y appesantisse si elles ne représentaient un terrain d’observation privilégié de la manière dont fonctionnent les phénomènes d’emballements. Ainsi la minuscule affaire de la photo d’escalade d’Eric Woerth est particulièrement représentative du fonctionnement des médias au sens large (incluant les réseaux sociaux) et facile à observer car elle est simple, courte et que tous les éléments de sa compréhension sont publics. Voyons donc cela de plus près. Eric Woerth (LR), ancien ministre des gouvernements Fillon, actuellement député et président de la commission des finances de l’Assemblée nationale poste le 12 aout à 13h37 une photo sur laquelle on le voit un piolet à la main, encordé, à flanc de glacier.
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Et le choix est vraiment cornélien... Vous avez sans doute en mémoire la très récente campagne d'affichage de la mairie de Béziers, où le bon goût de Robert Ménard l'a poussé à mettre en scène une femme ligotée à une voie de chemin de fer. Manière bien à lui de militer pour le TGV en Occitanie.
Le mot "arobase" : de l'unité de mesure à l'adresse informatique
La langue arabe est fêtée chaque 18 décembre. L’occasion d’étudier les liens entre l’arabe et le français. Selon le lexicographe Roland Laffitte, plus de 500 mots couramment utilisés en français portent en effet la marque de l’arabe. Comme par exemple un mot que nous utilisons quasiment quotidiennement en envoyant des courriels : arobase. Le a entouré, @, est utilisée dans l'informatique depuis 1971.
L'étude du CSA sur le sexisme dans la pub montre l'étendue des choses à changer
SEXISME - Les stéréotypes et autres préjugés sexistes perdurent dans les publicités diffusées à la télévision, selon une étude réalisée par le Conseil supérieur de l'audiovisuel et rendue publique ce mardi 31 octobre. Le CSA a analysé des spots diffusés juste avant 20h sur l'ensemble des chaînes de la TNT afin d'établir un constat de départ, à la suite de la loi Egalité et citoyenneté de janvier 2017, qui a étendu ses missions au respect de l'image des femmes dans les publicités à la télévision. "2000 spots ont été examinés, avec des résultats qui montrent le maintien de stéréotypes et de clichés qui sont parfois d'un autre temps et qui sont en décalage avec la société", a expliqué à l'AFPSylvie Pierre-Brossolette, membre du collège du CSA chargée du droit des femmes. Parmi les principales conclusions, les femmes sont globalement sous-représentées dans les spots (46% des personnes représentées alors qu'elles constituent 52% de la population française). À voir également sur Le HuffPost:
Dans la tuyauterie d'internet
Oubliez le satellite, le sans-fil ou le "cloud" : dans sa réalité matérielle, internet est avant tout une histoire de câbles interminables et de vastes bâtiments remplis de fibres et de serveurs. Ces infrastructures pas du tout virtuelles s'étendent sous les mers, sur terre, prennent de la place et consomment de l'énergie. Du navire câblier qui dépose la fibre au fond des océans au data center qui héberge nos données, le numérique offre aussi une face visible et palpable mais trop souvent méconnue. Ce reportage nous emmène à Brest, Marseille, Paris et sur le plateau de Saclay à la découverte de ces briques essentielles sans lesquelles internet n'existerait pas.
« Changer de système ne passera pas par votre caddie »
En rendant cheap la nature, l'argent, le travail, le care , l'alimentation, l'énergie et donc nos vies - c’est-à-dire en leur donnant une valeur marchande - le capitalisme a transformé, gouverné puis détruit la planète. Telle est la thèse développée par l’universitaire et activiste américain Raj Patel dans son nouvel ouvrage, intitulé Comment notre monde est devenu cheap (Flammarion, 2018). « Le capitalisme triomphe, non pas parce qu’il détruit la nature, mais parce qu’il met la nature au travail - au moindre coût », écrit Patel, qui a pris le temps de nous en dire plus sur les ressorts de cette « cheapisation » généralisée. Raj Patel est professeur d'économie politique à l'université du Texas d'Austin.
Création d'Internet, de la première connexion au réseau mondial
En 1965, deux ordinateurs distants ont été connectés, c'est déjà bien mais ce n'est qu'un début. L'idée est de créer un réseau sous forme de grande toile. On sait qu'un système centralisé est vulnérable, car la destruction de son noyau provoque l'anéantissement des communications. La naissance d'Arpanet, l'ancêtre d'Internet
Et le football fut
Le football n’est pas sorti de la jambe d’un dieu grec. L’émergence du sport-roi montre comment une multitude de jeux populaires de ballon, au moins depuis le XIVe siècle, ont peu à peu été uniformisés et simplifiés jusqu’à la forme sportive que nous connaissons aujourd’hui. L’histoire du football à travers les âges nous raconte comment les communautés paysannes se sont fait déposséder de leur amusement par un capitalisme industriel naissant. D’abord interdit par les autorités royales qui en craignaient la sauvagerie et le potentiel subversif, le foot a ensuite été normalisé et standardisé par la bourgeoisie britannique, qui a su en faire l’un de ses plus formidables outils de contrôle social, avant d’être réapproprié par les classes populaires. Cet article est extrait de Une histoire populaire du football, qui paraît le 8 mars aux éditions La Découverte.
Il y a 40 ans naissait (presque) Internet
C'était le 2 septembre 1969. Au sein de la prestigieuse université de Californie, Los Angeles (UCLA), deux énormes calculateurs électroniques, ancêtres de nos PC , s'échangeaient, pour la première fois de l'histoire, des données par paquets au travers d'un simple câble cuivré, comme le raconte ce reportage de National Geographic. Cette expérience allait déboucher, un mois plus tard, sur le premier ancêtre de l'Internet : l'Arpanet, réseau d'ordinateurs, situés à Stanford, à Santa Barbara (Californie) et dans l'Utah, financé en partie par les services de recherches de l'armée américaine (DARPA). Ces machines interconnectées devaient former un réseau dit «décentralisé», dans lequel aucune n'était cliente ou serveur. Cette première expérience de réseau informatique deviendra ensuite l'Internet lorsqu'en 1972, on réfléchit à coupler ce réseau avec d'autres sources de données, à l'aide d'un nouveau protocole de transmission : le TCP/IP. Ce projet prit le nom d'internetting.