Les 10 paliers de libération d’un téléphone Android. Android est basé sur un logiciel libre et peut être utilisé avec des logiciels libres.
On pourrait définir dix paliers de migration d’un équipement Android vers un équipement plus libre, les premiers sont faciles à passer, les derniers demandent un plus grand engagement, mais on peut s’arrêter au niveau que l’on souhaite après avoir avancé autant qu’on le pouvait. Nous présenterons dans la suite de cette dépêche chacun de ces dix paliers, comment et pourquoi les atteindre.
Le but étant que toute personne intéressée par le Libre sache ce qui est possible avant de décider de son objectif. Sommaire Palier 1 - Se doter d’un magasin de logiciels libres Une fois l’installation effectuée, on peut exécuter F-Droid en passant par les menus habituels. Palier 2 - Installer ses premières applications Naviguer dans F-Droid permet de découvrir de nombreux logiciels intéressants. La Pop Culture. De la publicité dans la poésie : un renversement de l’ordre économique. « Literature stays alive by expanding into non-literature. »Viktor Shklovsky 1 André Breton qui porte un placard de Francis Picabia au « Festival Dada », Gaveau Hall, Paris, 192 (...) 2 Le terme « marque » est utilisé dans le sens de « signe typographique », comme l’entendait Gutenbe (...) 1De nombreux travaux visuels en poésie du xxe, et maintenant du xxie siècle, s’inspirent de techniques empruntées à la publicité et la culture de masse (la Pop Culture).
Les affiches1 vantant les mérites de tel ou tel produit sont omniprésentes et jouent sur les typographies et des informations codées ; de même les poètes jouent avec notre regard. Mallarmé fut le premier qui comprit ce potentiel offert à la poésie par la technologie de l’imprimerie au xixe siècle. 3 Cette terminologie est la mienne, ainsi que le néologisme « poème-affiche ». 4 Perloff, Radical Artifice, Chicago et Londres, University of Chicago Press, 1998, p. 87. 5 Ibid., p 87. 7 Ibid., p. 335. 8 Jacques Sivan. 14 Matthew G.
Publicité, « part de cerveau disponible »... et libre-arbitre. « La publicité : un moyen étudié pour vous rendre mécontent de ce que vous avez et vous faire désirer ce que vous n’avez pas »
Internet et la brutalisation du débat public - La Vie des idées. Le 3 juillet dernier, le tribunal correctionnel de Paris a rendu une décision inédite : pour la première fois en France, deux internautes anonymes ont été condamnés pour cyberharcèlement à 6 mois de prison avec sursis et 2000€ d’amende, après avoir proféré des menaces de mort à l’encontre de la journaliste Nadia Daam.
À la suite d’une chronique sur Europe 1 où elle prenait la défense de deux militants féministes eux-mêmes victimes de cyberharcèlement, la journaliste avait fait l’objet d’une campagne particulièrement violente sur des forums de discussion et sur les réseaux sociaux (menaces de viol, appels au meurtre, divulgation de son adresse personnelle, diffusion des photographies de sa fille accompagnées de l’adresse de son école). VIDÉO. Cette campagne va vous faire changer de regard sur les femmes dans la pub. C'EST LA VIE - "J'adore pratiquer des fellations sur les sandwiches".
La campagne #WomenNotObjects ("Les femmes ne sont pas des objets"), conçue par la publicitaire américaine Madonna Badger, a pour but de dénoncer le sexisme absurde véhiculé par certaines publicités de grandes marques , rapporte le site Mashable (en anglais). Comme le montre notre vidéo traduite au-dessus de l'article, des femmes, face caméra, tiennent dans les mains des exemples de publicités montrant des mannequins nues ou faisant l'objet de blagues franchement grasses. Elles explicitent alors, avec ironie, le message de ces publicités. C'est à partir d'une recherche sur Internet que le clip commence : "Le 18 novembre 2015, nous avons tapé "Objectification des femmes dans Google" raconte ce spot, publié sur Youtube le 11 janvier 2016 et qui a récolté presque 700.000 vues depuis.
Lesinrocks. Et le choix est vraiment cornélien...
L'étude du CSA sur le sexisme dans la pub montre l'étendue des choses à changer. SEXISME - Les stéréotypes et autres préjugés sexistes perdurent dans les publicités diffusées à la télévision, selon une étude réalisée par le Conseil supérieur de l'audiovisuel et rendue publique ce mardi 31 octobre. Le CSA a analysé des spots diffusés juste avant 20h sur l'ensemble des chaînes de la TNT afin d'établir un constat de départ, à la suite de la loi Egalité et citoyenneté de janvier 2017, qui a étendu ses missions au respect de l'image des femmes dans les publicités à la télévision.
Monsieur Troll - La naissance du capitalisme (Yves Vargas) « Changer de système ne passera pas par votre caddie » En rendant cheap la nature, l'argent, le travail, le care , l'alimentation, l'énergie et donc nos vies - c’est-à-dire en leur donnant une valeur marchande - le capitalisme a transformé, gouverné puis détruit la planète.
Telle est la thèse développée par l’universitaire et activiste américain Raj Patel dans son nouvel ouvrage, intitulé Comment notre monde est devenu cheap (Flammarion, 2018). « Le capitalisme triomphe, non pas parce qu’il détruit la nature, mais parce qu’il met la nature au travail - au moindre coût », écrit Patel, qui a pris le temps de nous en dire plus sur les ressorts de cette « cheapisation » généralisée.
Raj Patel est professeur d'économie politique à l'université du Texas d'Austin. À 46 ans, c'est aussi un militant, engagé auprès de plusieurs mouvements, qui a travaillé par le passé pour la Banque mondiale et l'Organisation mondiale du commerce. Et le football fut. Le football n’est pas sorti de la jambe d’un dieu grec.
L’émergence du sport-roi montre comment une multitude de jeux populaires de ballon, au moins depuis le XIVe siècle, ont peu à peu été uniformisés et simplifiés jusqu’à la forme sportive que nous connaissons aujourd’hui. L’histoire du football à travers les âges nous raconte comment les communautés paysannes se sont fait déposséder de leur amusement par un capitalisme industriel naissant. « Une société de super minces et de super gros » Carl Cederström est chercheur à la Stockholm Business School.
Dans son essai Le Syndrome du bien-être (L’Échappée, 2016), coécrit avec André Spicer, il analyse l’obsession de notre société contemporaine pour le corps et la santé. « Il faut traiter l’impact catastrophique de la technologie sur notre attention » Les neurosciences sont partout. Depuis quelques mois, elles semblent parfois devenir la réponse à tout, que ce soit du côté du ministère de l’Éducation, avec la création en janvier dernier du conseil dirigé par le neuroscientifique Stanislas Dehaene, mais aussi du côté des start-up : plus de 772 millions de dollars ont été injectés dans des sociétés de neurotechnologies depuis le début de l'année 2016.
Les promesses sont multiples, qu'il s'agisse de doper nos capacités cognitives ou d'améliorer nos performances, notre sommeil ou notre bien-être. L'ambition d’Open Mind Innovation, start-up normande dont le centre de recherche est installé à Caen, nous a intrigués : « Développer des neuro-thérapies digitales pour garder l’esprit jeune, vif et en bonne santé tout au long de la vie ».
Open Mind Innovation a ouvert en décembre dernier à Paris son premier service, le Performance Lab, qu’elle présente comme un centre de bilan et d’entraînement cognitif, comportemental et émotionnel. « Notre attention et nos data ne sont pas à vendre au démagogue le plus offrant » La crainte d’une révolte future de robots mal intentionnés à notre encontre, comme dans Terminator, nous détourne du vrai danger.
Ce péril réel, déjà présent, mais grandissant, c’est « la façon dont les personnes au pouvoir utiliseront l’intelligence artificielle pour nous contrôler et nous manipuler, et ce par des moyens inédits, parfois cachés, subtils et inattendus ». L’avertissement a été lancé, en septembre dernier, par Zeynep Tufekci, une sociologue turque qui a longtemps travaillé sur le rôle de la technologie dans les mouvements sociaux, et qui s’intéresse désormais à la façon dont les algorithmes façonnent nos comportements. Issues d’une conférence TED qui vient d’être mise en ligne, ses vingt minutes de démonstration sont aussi limpides qu’indispensables. Sommes-nous plus distraits… et moins productifs que jamais ? Consulter ses e-mails 15 fois par heure pendant que son smartphone affiche à la chaîne des notifications WhatsApp n’est a priori pas la configuration idéale pour se concentrer et travailler efficacement : la déduction semble plutôt logique.
Mais est-ce vraiment le cas, et dans quelle mesure « l’économie souffre-t-elle de la crise de l’attention » ? C’est la question posée par Dan Nixon, un économiste de la Bank of England, dans un article posté le 24 novembre. Huit secondes. Ce serait désormais le temps de concentration moyen de l’être humain, contre 12 secondes au début des années 2000 (avant la révolution numérique). Un chiffre qui prend tout son sens quand on sait que la capacité de concentration moyenne d'un poisson rouge est de... 9 secondes.
Dans quelle mesure la crise de l’attention a-t-elle un impact économique ? Pause café, pause Facebook Le problème est double, pour Dan Nixon. Plus vous êtes distraits, plus vous êtes distraits Image à la Une : CC / Flickr / lukewes. Internet est mort, vive le Trinet ? Google, Facebook et Amazon se sont accaparés le Web. Vivre sans aucun objet : qui sont les minimalistes ? Un jean, trois T-shirts, une brosse à dent, un laptop et un smartphone. Voilà, à peu de choses près, la liste des objets dont vous avez besoin pour vivre à la mode minimaliste.
Une tendance qui s'affirme, quelque part entre refus du consumérisme, écologie sociale et hyperconnexion. Sortir du contrôle de nos vies par les technologies. Ex-employé de chez Google, où il a travaillé pendant dix ans sur la définition de la stratégie publicitaire de l'entreprise, James Williams est devenu aujourd'hui le chantre de l'« ethics by design ».